dossier de presse passivehouse 2013 - Plate-forme Maison Passive

DIX ANS EN BELGIQUE, 25 ANS DANS LE MONDE : LE PASSIF EST DEVENU UNLABEL DE QUALITÉ.Par Benoit Quevrin, coordinateur de la pmp.« Bruxelles passif 2015 », c’est demain. Le marché est-il prêt pour ce défi ? Grâce à l’engagement desparties prenantes, des associations comme la nôtre, des politiques et surtout grâce à la motivationd’un secteur de la construction souvent considéré comme réfractaire au changement, mais qui s’estavéré conscient de l’importance de l’enjeu, nous pouvons observer depuis quelques années unevéritable explosion du passif. En nombre mais aussi, et c’est important, en type et en taille debâtiments.Il est loin le temps où le passif était associé à une maison-unifamiliale-quatre-façade-avec-jardin. Ilest loin le temps où on pensait impossible d’appliquer ces objectifs à d’autres typologies et d’autresaffectations. D’autres acteurs sont entrés dans le jeu, prenant part à cette démarche ambitieuse quiest de rendre le bâti neuf de bonne qualité et pour longtemps. C’est ainsi que vous pourrezrencontrer dans le paysage belge des immeubles de bureaux passifs imposants (jusqu’à 70.000 m²),des écoles passives, des crèches passives, des hôtels, salles de sport, mosquée, péniche …Le passif fait loi.Lorsque nos collègues néerlandophones ont créé la Passiefhuis-Platform en 2002, même dans leursrêves les plus fous, ils n’auraient osé penser que leurs idées se retrouveraient, à peine dix ans plustard, dans des textes de loi (*). En 2006, à la création de la Plate-forme Maison Passive, la chose étaitencore peu imaginable. Il a fallu pas mal d’énergie (non polluante cependant) pour convaincrel’ensemble des parties prenantes de prendre à bras le corps ce pan important des économiesd’énergie que représente l’efficacité énergétique dans les bâtiments. Cela s’est fait notamment pardes formations, de la sensibilisation, et des visites de réalisations à l’étranger d’abord, puis despremières réalisations en Belgique, pour mieux convaincre de la faisabilité du concept.Aujourd’hui, le passif a fait son chemin, même s’il s’agit d’un nouveau point de départ, car l’histoirene s’arrête pas là, avec l’objectif fixé par l’Union Européenne d’atteindre le NZEB - Nearly ZeroEnergy Buildings - au plus tard le 1 er janvier 2021. Et qu’en Wallonie, une première échéance a étéannoncée pour 2017…Aujourd’hui, on remarque, dans notre travail de sensibilisation au jour le jour, que les candidatsbâtisseurs sont beaucoup mieux informés et que le secteur de la construction – architectes,entrepreneurs, fournisseurs - est de plus en plus formé et averti. Construire passif n’est pas, loin s’enfaut, du domaine de l’impossible, tant pour le résidentiel que pour le secteur tertiaire. Lesréalisations toujours plus nombreuses sont là pour en témoigner, tout comme les porteurs deprojets, et aussi les professionnels – ils sont des centaines - qui suivent chaque année avec succèsnos formations.Comme le démontre à merveille le livre « Les Bâtiments exemplaires se racontent » publié chezRacine, toutes ces réalisations, ces projets, réunissent un grand nombre d’enthousiasmes, deconvictions, et surtout de compétences, qui augurent bien d’un futur où l’efficacité énergétique desbâtiments sera de plus en plus prégnante, et où les solutions apportées devront être toujours pluscréatives et innovantes.