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173EntreNews>>octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //emcnouvelle identité pour l’école de la CCIEnseignement 0810 03ACTUALITéélections consulairesCommerçants, industriels et prestataires.Du 25 novembre au 8 décembre,pourquoi et comment voter?PortraitVoterc’est donner du poidsà votre entrepriseRencontreavec un chef d'entrepriseédouard et la chocolaterie11dossierL’innovation, un autre regardsur le monde> Naissance de l’école de Management Commercial du Jura0802élections consulaires : acte fondateur de la réforme des CCILe point de vue du Président de la CCI Michel Dieudonné

point de vueélections consulaires,acte fondateur de la réforme des CCIAprès seize ans de présidence, je signe aujourd’hui mon dernier éditoriald’EntreNews.Ce numéro traite plus particulièrement de deux grands sujets.L’innovation dans tous les domaines est la condition première de la réussitede nos entreprises.sommaireEntreNews / octobre 20100203060708spécial élections cci 2o1oélections : mode d’emploidu 25 novembre au 8 décembre 2010, pourquoi et comment voter ?actualité du territoireProximitéLa CCI change de dimension à DoleCoaching internationalRomuald Fassenet coache le Japon aux championnats du monde de cuisineSchéma de zones d’activitésAccueillir des activités nouvelles, une nécessaire volontéEntretienJacques Pélissard : « On a besoin d’une zone novatrice »ENseignementécole de Management CommercialNouvelle identité pour l’école de la CCIApprentissageCarole Barraux, apprentie à l’ECDLancementUne opération marketing pour cibler les jeunes et surprendreLa CCI du Jura s’est mobilisée depuis plusieurs années pour vous aider à faireémerger de nouvelles idées, de nouvelles méthodes, pour vous informer etpour vous assister dans vos projets et soutenir vos initiatives. Vous trouverezdans les pages qui suivent des exemples concrets de ce qui se pratique dansle Jura. Votre CCI souhaite que ces exemples soient adaptés et dupliqués par leplus grand nombre d’entre vous.Dans un mois, les chefs d’entreprises seront appelés à renouveler les membresde l’Assemblée de notre CCI du Jura et à désigne,r pour la première foispar le vote, ceux qui siégeront à la CCI régionale de Franche-Comté.Cette élection est très importante. Elle constitue l’acte fondateur de la réformedes CCI qui doivent bénéficier de cette légitimité supplémentaire.Nous avons voulu cette réforme qui consiste à renforcer l’échelon régional(développement international, salons professionnels, innovation et intelligenceéconomique, lutte contre la contrefaçon et protection intellectuelle, coordinationde la formation des jeunes, etc.), tout en conservant l’indispensableproximité des entreprises locales et de nos collectivités territoriales assuréespar nos chambres départementales.Cette réforme apportera plus de cohérence et d’efficacité dans nos actionset permettra la mutualisation des fonctions supports (gestion des ressourceshumaines, comptabilité, paye, informatique, etc.), source d’économies de gestionet de moindre pression fiscale pour nos entreprises.Les choses sont bien engagées en Franche-Comté et je suis certain que vosélus sauront faire vivre cette réforme pour le plus grand bien de vos entreprises.Ils pourront compter sur la détermination de notre Directeur Général, sur noscadres et sur tous les membres du personnel de votre CCI dont j’ai pu mesurerla compétence, le professionnalisme et la grande motivation. Nos collaborateurscroient en leurs missions et ils méritent notre confiance. Qu’ils soient tous ettoutes très sincèrement remerciés.Je termine par un grand merci aux membres de notre compagnie consulaire,et tout particulièrement à ceux qui ont exercé des responsabilités au sein duBureau. Tous ont consacré de leur temps et de leur énergie pour défendre etpromouvoir nos entreprises et le Jura. Grâce à eux et à la confiance qu’ils m’ontaccordée et qui m’honore, j’ai aimé ce que j’ai entrepris.Le Président,Michel Dieudonné1011/ 1516portraitRencontre avec un chef d’entrepriseédouard et la chocolaterie…DossierL’innovation, un autreregard sur le mondeEnvironnementRéglementationLes marquages environnementaux, supports marketingDiagnosticEco conception : retours d’expériencestourisme– restaurationPays du Revermont : marketing et nouvelle offre pour les hôteliers restaurateurs17HôtellerieTourisme et partenariatLa cellule hôtellerie mise sur le nouveau classementFORMATIONHôteliers, sachez parler anglais pour préparer votre saison d’hiver18AccueilFormation continueRené Hachin satisfait du partenariat avec le service formation de la CCICOMPéTENCESRHLe travail en réseau, une réponse à la complexité des besoins19ClubinternationalprofessionnelLes clés l’international20Rendez-vousMois de la Qualité2010 ajustons nos performancesChambre de Commerceet d’Industrie du JuraBP 37739016 Lons-le-Saunier cedexTél. 03 84 24 15 76Fax 03 84 24 54 62cci@jura.cci.frhttp://www.jura.cci.frDirecteur de la publication :Luc DrevetRédacteur en chef :Philippe RougetConception et réalisation :Impression : Est ImprimEntreNews est imprimésur un papier offset oxygène 100 % recycléCrédit photos : Big Bang Communication – CCI du Jura – CDT duJura – A. Spicher – Studio Vision Jean-Marc BaudetPériodicité trimestrielle • N° de commission paritaire • ISSN 01963-2649Dépôt légal n° 4091 octobre 2010212223entreprendreCréation - repriseUn « parcours pour entreprendre » et pour réussirInitiativeConfronter son projet à la réalité du terrainProjet concrétiséValérie Boisson a créé BV ConsultingTransmissionCCible pour mettre en relation cédants et repreneurspratiqueUsages d’InternetQuand les entreprises utilisent les supports web, Twitter, Facebook, Netvibes…ConsommationCommerce et développement durable

03Spécial élections cci 2o1oEntreNews / octobre 2010// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //élections :mode d’emploiUne réforme des CCIpour un accompagnementrenforcé des entreprisesVoterc’est donner du poidsà votre entrepriseLe projet de réforme des Chambres de Commerce etd’Industrie est désormais entériné par une loi et parle décret du Conseil d’état nécessaire pour en fixerles modalités d’application, dès 2011. « L’acte II », cesont les élections du 25 novembre au 8 décembre,puis l’installation des futures CCIR et CCIT.C’est l’aboutissement d’un long processus engagé par les CCIet le gouvernement, dans le contexte de la réforme généraledes politiques publiques, RGPP à laquelle les Chambres nepouvaient naturellement se soustraire. L’objectif des textesdébattus avec les CCI et votés par le Parlement, est de renforcerl’efficience du service rendu aux entreprises, par unéchelon régional largement mutualisé, au niveau des CCI derégion – CCIR – et une garantie de la proximité à travers lesCCI de territoire – CCIT –. Il était essentiel pour les Chambresd’être des acteurs engagés dans la voie de la réforme pours’adapter aux évolutions de la société, à ses modes de fonctionnementet de gouvernance. C’est ce que nous avons faitpour que le projet de Loi préparé s’attache au mieux à apporterau réseau consulaire les dispositifs nécessaires à unemeilleure structuration au bénéfice des entreprises et à leurdéveloppement. Dans cet esprit et depuis plusieurs années,cette réforme était souhaitée par les CCI, à la fois pour allerdans le sens du progrès et pour être en première ligne desefforts d’organisation optimisée de nos services, localementet en région. Nous avons ainsi pleinement mis en pratiqueles orientations majeures de la décentralisation en affectant àla future CCIR, le rôle de pilote dans l’animation économique.Cette régionalisation renforce la cohérence de nos politiqueset assurera des gains d’efficacité et qui ainsi permettront d’affecterpour l’échelon territorial de proximité les programmesd’action que les entreprises attendent.Le processus de mutation politique désormais acté pourra seconcrétiser dès l’installation des futures assemblées des CCIRet CCIT, début 2011, et la phase opérationnelle qui s’engageraentrera dans une nouvelle phase au 1 er janvier 2013, avec larégionalisation du statut du personnel.Le projet est ambitieux et les échéances sont courtes, mais ceque nous avons entrepris était indispensable pour être plusperformants, collectivement à votre service.Il est essentiel que chaque dirigeant jurassien d’entreprise industrielle,commerciale et de services nous accompagne dans cettedémarche volontariste et tournée vers l’avenir.Nous avons besoin qu’il s’engage à nos côtés : VOTER, C’ESTDONNER DU POIDS à VOTRE ENTREPRISE.Michel DieudonnéPrésident de la CCI du Jura.ÉLECTIONS CCI 2010Source, visuel de la campagne nationalePar correspondance ou par voie électronique,Votez pour élire des chefs d’entreprise en charge des missions des CCILa Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura c’est :w L’aéroport Dole-Jura,w L’école de Management Commercial,w Le CFA du Jura à Gevingey (avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat),et chaque année :w 700 porteurs de projet accueillis, 2 000 formalités d’entreprises, 2 500 contacts de proximité avec lesentreprises, plus de 1 500 stagiaires en formation continue et langues...

04Spécial élections cci 2o1oEntreNews / octobre 2010// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //électionsdu 25 novembreau 8 décembre,pourquoi voter ?Les 32 membres titulaires de votre CCI territoriale du Juraseront élus pour 5 ans.Une partie de ces membres titulaires élus à la CCIT estégalement élue membres de la CCI régionale.Ils seront vos représentants auprès de l’État et descollectivités pour :Faire entendre votre point de vue sur les enjeuxéconomiques locaux ;Exercer une influence favorable à l’entreprise sur lesdécisions politiques ;Proposer et piloter des actions en faveur dudéveloppement des entreprises et de l’activité économique ;Les délégués consulaires que vous allez également élirepour 5 ans ont pour mission d’élire les juges au Tribunal deCommerce de Lons-le-Saunier.élections 2010, pour en savoir plus, contactez votre CCIEn savoir plusChambre de Commerce et d’Industrie du Jura. www.jura.cci.fr33 Place de la Comédie - BP 377 - 39 016 Lons-le-Saunier cedexTél. 33 (0)3 84 24 15 76de cohérenced’efficacitéde pression fiscaleVotre nouvelle Chambre de Commerceet d’Industrie de Région (CCIR) :le chef de file consulaire...élections consulairesavant la réforme élections en 2010Assemblée généralede la Chambre Régionale deCommerce et d’Industrie (CRCI)Quelles Chambresde Commerceet d’Industriepour demain ?{2010 :année de réformeet d’élection pour les CCI>> une réforme pourw Construire plus de cohérence au niveaurégional tout en maintenant la proximité,w Rationaliser le réseau : mutualiser, optimiserles moyens,w Alléger la pression fiscale : - 15 % sur 3 ans.collecte la ressource publique et la répartit aux CCIT deson ressort,définit la stratégie, coordonne l’action et soutient les CCITqui la composent,devient le porte-parole du monde économique à l’échellerégionale,assure, pour le réseau des CCIT de la région, toutes lesfonctions supports (RH, comptabilité, achats, informatique...),développe de larges compétences en termes de services,de conseils et d’assistance aux entreprises, à l’échellerégionale.Votre nouvelle Chambre de Commerce etd’Industrie Territoriale (CCIT) :votre interlocuteur de proximité est...un établissement public rattaché à la Chambre deCommerce et d’Industrie de Région (CCIR),un rôle d’interlocuteur auprès des pouvoirs publics locaux(Département, Agglomérations, Communes...),une offre de services de proximité aux entreprises(Commerce, CFE...),une gestion des équipements (aérodrome, port, écoles...),un budget propre, une ressource publique à négocieravec la CCIR.DirigeantCommercedésignentAssembléegénérale de laCCI du Juraélisent{électionsPar les responsablesd’établissements dudépartement du JuraDirigeantIndustrieDirigeantServicesAssembléegénérale dela CRCI deRégion (CCIR)élisentDirigeantCommerce{électionsPar les responsablesd’établissements dudépartement du JuraDirigeantIndustrieAssembléegénérale de laCCI Territoriale(CCIT)élisentDirigeantServices

05Spécial élections cci 2o1oEntreNews / octobre 2010// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //votez en quatre gestesApar internetBpar courrierwww.jevote.cci.fr/jura1Sélectionnez vos candidats et insérez- le(s)bulletin(s) de vote dans la petite enveloppeSaisissez votre identifiant de voteet votre code confidentiel figurantdans le courrier reçu ainsi que votredate de naissanceSélectionnez d’unsimple clic vos candidats23Glissez la petite enveloppede vote dans l’enveloppe TSignatureFermez l’enveloppe et indiquez votrenom et prénom ; signez-là au dosVoterCliquez sur « voter »pour valider votre choix.Dernier délai : 8 décembre 20104www.jura.cci.frPostez l’enveloppe dès aujourd’huisans l’affranchir.Dernier délai : 8 décembre 2010élections : répartition des siègesLa Chambre de Commerce et d’Industrie Territoriale du Jura comprend 27 sièges qui se répartissent selon lescatégories et sous-catégories professionnelles suivantes :Catégorie industrie : 13 sièges> Sous-catégorie I1, de 0 à 20 salariés : 6 sièges> I2, de 21 salariés et + : 7 siègesCatégorie commerce : 7 sièges> Sous-catégorie C1, de 0 à 10 salariés : 4 sièges> C2, de 11 salariés et + : 3 siègesCatégorie service : 7 sièges> Sous-catégorie S1, de 0 à 10 salariés : 4 sièges> S2, de 11 salariés et + : 3 siègesQuelles Chambresde Commerceet d’Industriepour demain ?Arrêté préfectoral du 23 septembre 2010 fixant la répartition des sièges alloués à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura.

06ACTUALITÉ DU TERRITOIREEntreNews / octobre 2010// Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //ProximitéLa CCI change de dimension à DoleEn saisissant l’opportunité du projet de rénovationde l’un des anciens sites de production de l’entrepriseC&K, la CCI du Jura va renforcer fortement sondispositif sur le bassin dolois à compter de février 2011.Outre les services d’ores et déjà disponibles auprès del’actuelle antenne de la CCI avenue Eisenhower (Centre deformalités des entreprises/CFE, contrats d’apprentissage,bilans de compétence) notre nouveau dispositif sera dirigépar un cadre expérimenté ce qui contribuera à améliorerencore les contacts de proximité de la Chambre avec sesressortissants du Nord Jura ainsi qu’avec son environnementpartenarial naturel et habituel (collectivités territoriales,services de l’État, organisations professionnelles, etc.).Ces nouveaux locaux offriront également de nouveauxespaces de réunion bien équipés, ce qui nous permettrad’organiser de plus nombreux événements dans cette partiede notre territoire.Enfin, à compter de la rentrée scolaire 2011, les équipementspédagogiques de la section de l’École du Commerce et de laDistribution nouvellement ouverte à Dole seront égalementinstallés dans ce site rénové, avec de nouvelles extensionsenvisageables ultérieurement si le développement de notreactivité d’enseignement-formation basée à Dole le justifiait.Ainsi, grâce à cette nouvelle implantation, la CCI se trouveraplus que jamais au cœur des grands projets de promotionéconomique du bassin dolois à l’instar de son implicationdéjà importante dans le projet Innovia.Luc Drevet, Directeur général de la CCI du JuraL’innovation Made in Jura sur le e-commerceAvec Openprice, plus les acheteurs d’un mêmeproduit en ligne sont nombreux, plus le prixbaisse… Openprice privilégie la mise en ventede produits fabriqués en France, au designnovateur. Et pour chaque achat, 1 e est reversé àl’association caritative de votre choix. Openpricea été développé par Publigo société jurassiennesur une idée de Maxime Morel.En savoir pluswww.openprice.frL'innovation, marque de fabriquede la lunetterie jurassienneCoaching internationalRomuald Fassenet coache le Japon aux championnatsdu monde de cuisineVoilà tout juste deux ans, le jeune chef jurassien du MontJoly à Sampans avait été choisi par les professionnelsjaponais pour coacher l’équipe qu’ils comptaient aligner auBocuse d’Or, le championnat du monde de cuisine qui sedéroule tous les deux ans, fin janvier à Lyon, dans le cadredu salon interprofessionnel de la restauration (SIRA). Bonneidée puisque le Japon avait terminé à la 8 e place sur 24,derrière les « monstres sacrés » que sont les pays européens.Romuald Fassenet a de nouveau été choisi pour défendrele pays du Soleil Levant et cette fois, il vise carrément plushaut. Parti au Japon début septembre pour dix jours afinde « faire un audit » sur place, il achève la préparation del’équipe avec laquelle il est en relation constante par internet(un président, un chef, un commis). Une expérience unique :« C’est extraordinaire, je suis dans le Jura, à Sampans et on medemande d’être le coach du Japon, c’est carrément incroyable.Pour moi qui n’ai plus le droit de faire de concours (ndlr : ils sontinterdits aux Meilleurs Ouvriers de France), c’est un défi. C’estaussi une expérience et des rencontres formidables. Le Japon esttoujours attendu pour son originalité, sa capacité à étonner età faire des choses différentes. Tout est possible, ça va se jouersur des détails ! » Romuald Fassenet vient aussi de recevoir le« Prix du chef entrepreneur » décerné par le jury composéde Anne-Sophie Pic, Georges Blanc et Alain Dutournier. Ceprix récompense ceux « qui ont su prendre des risques et créerleur propre entreprises..., imposer une personnalité et l’installerdans la pérennité. » Félicitations !Tous les deux ans, le magazine spécialiséInform’Optique réalise un sondage auprès de dixmille opticiens français. Cette année, huit centsprofessionnels ont plébiscité trois fabricantsjurassiens pour leur créativité, la qualité de leurscollections et de leurs services.Dans la catégorie « Luxe » et pour la troisièmefois consécutive, la société Vuillet-Vega de Morez,spécialiste de montures haut de gamme(25 salariés, 40 % du chiffre d’affaires àl’exportation) également détentrice depuis 2007du label « Entreprise du patrimoine vivant ».Dans les catégories « Optique » et « OptiqueLuxe », la société Morel de Morbier qui fête ses130 ans (170 salariés en France, 70 % du CA àl’exportation), spécialiste des montures optiqueset solaires.Dans les catégories « Lunettes Optique Enfant »et « Lunettes de Sport », la société Julbode Longchaumois (80 salariés, 50 % du CAà l’exportation) spécialisée dans la fabrication etla distribution de lunettes solaires sport pour lavoile, la montagne, le VTT et le ski.Une reconnaissance qui a été confirmée au SalonInternational de l’OptiqueLunetterie en septembre,par les SILMO d’Or décernésà Julbo en catégorie« Sport » et à l’entrepriseLogo titré à deux reprisesdans les catégories« Enfant » et « aménagementdu point de vente ». à noteraussi la récompense en« développement durable »pour CTS de Saint-Claude etle prix spécial pour JacquesDurand Lunetier.Mme Morel, représentantla société Morel de MorbierSix projets de commerçants retenusà Saint-AmourLa 3 e tranche de l’OCMACS sur Saint-Amourest lancée : après une signature officiellede la convention le 14 juin en présence deMadame la Préfète, un 1 er comité de pilotage s’estréuni le 8 juillet : à cette occasion, les six dossiersdéfendus par la CCI pour des entreprises localesont été acceptés, accordant aux bénéficiairesune aide financière dans leurs projets.En savoir plusEmmanuel Bredon au 03 84 86 42 31

11dossierEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //l'innovationUN AUTRE REGARD SUR LE MONDE“On voit que çaa fonctionné quandon se dit : maispourquoi on ne l’apas fait avant ?“Benoit Jaillet, consultant en créativitéInnover, innover qu’ilsdisaient... Comme s’ilsuffisait de faire quelquechose de nouveau pourrelancer la machine,mais arranger un produitexistant en panne dedébouchés, ce n’est pasde l’innovation. Innover,c’est d’abord dans la têteque ça se passe. Pas besoinde gros moyens pouressayer de voir le mondeautrement, mais une vraiedétermination.suite page 10> Le Moulin des Truites Bleues choisit le package p. 12> Solvay ou la traque de la bonne idée p. 14Dossier réalisé par Armand Spicher, journaliste>>

12dossierEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //L’innovation, un autre regard sur le mondeBenoit Jaillet, consultant en créativité aune définition de l'innovation : « C’estun processus pédagogique très précis avecses règles, ses étapes. C’est faire émerger lesidées et les structurer, et le potentiel le plusimportant pour y parvenir, c’est le personneld’une entreprise. Je ne crois pas au géniesolitaire. » Salvatore Gora, directeur deTech Power Electronics à Courlaoux ne dirapas le contraire (voir article p.11). 2008 :progression de 40 % du chiffre d’affaires.2009 : la crise, diminution du même CA de30 %. En février dernier, il décide d’associerson personnel, installe un processus. Lesidées émergent, cet automne, la sociétéva mettre sur le marché toute une gammede produits complètement nouveaux.On pourrait tout aussi bien parler des« innov’acteurs » de Solvay (voir articlep.12) qui font appel aux idées de chacun,mais une objection se profile déjà :l’innovation serait réservée aux grands, auxriches. C’est vrai... En partie. L’innovationn’est pas vraiment dans la culture des PMEjurassiennes habituées à se débrouillerseules, mis à part quelques secteursparticuliers : le jouet, la lunette, forcés de seremettre en question chaque jour. Pourtant,les constructions Chauvin qui font appelà Alexis Vuillermoz, le champion de VTT,pour doper leur image et trouver uneautre clientèle, c’est une idée bâtie pierrepar pierre. Pourtant, la boutique 139 %à Lons qui utilise Facebook pour vendreses produits, c’est aussi de l’innovation.Pourtant, Est Imprim qui travaille avecAnthony Perrin comme préparateurmental, c’est encore de l’innovation. Moinsélaborée, sans doute, mais le processest bien là : constater, réfléchir, imaginer,rationnaliser. Mine de rien, ils sont desdizaines dans le Jura à innover.Mais bon sang, c’est évidentPourtant, des dizaines, ce n’est pasforcément suffisant. On pourrait dresserun inventaire à la Prévert des expériencesmenées en terre jurassienne, l’important,ce sont toutes ces entreprises qui nebougent pas. Il faut peut-être chercher unepartie de la réponse dans les chiffres. Unchercheur américain de Buffalo a remarquéqu’en période de crise, 80 % des entreprises– quelle que soit leur taille – prônentl’innovation. En réalité, 4 % seulement lamettent en place. Benoit Jaillet, décidémenttrès critique sur le sujet, y voit une superbeconfusion : « Pour bien des structures quiaccompagnent les entreprises, innover c’estfaire différemment. Le problème de fond est là,faire différemment n’a jamais suffi à innover. Ilfaut mettre en place une démarche structuréequi part d’esquisses d’idées, de matrices. Onmet des gens ensemble pour les faire émerger,ce qui signifie déjà que, dans une entreprise,on soit à même de les exprimer. Qu’on leveuille ou non, c’est un processus de créativitéqui n’est rien d’autre que la faculté de changerson regard sur quelque chose. Ce n’est pas del’innovation, mais ça bouscule, et quand ona l’idée en tête, on se dit : mais bon sang, c’estévident ! »Le prix de la réflexionDonc, l’équation pourrait être la suivanteen deux étapes : constat + recherche= idée = processus de créativité. Idée+ adaptation au contexte = produitnouveau = innovation. Dans cettedémarche, on revient aux statistiques, 80 %des innovations viennent du pourtourdes entreprises et ce n’est pas forcémentla création d’un nouveau produit, c’estsuite page 11> TOURISMELe Moulin des Truites Bleues choisit le packageQuand elle a repris le célèbreétablissement à Fort-du-Plasne en 2004,Julie Falibaron a dû se rendre à l’évidence.Cet hôtel-restaurant, délaissé, n’était plusque l’ombre de lui-même, mais la jeunepropriétaire sait ce qu’elle veut. Pendanttrois ans, elle refait les 17 chambres etles dote de la technologie moderne :wifi, accès internet et salle de séminairepermettent de capter une clientèled’affaires en transit vers le Haut-Jura :« Il faut que les gens puissent réserver dechez eux par internet et même depuis leurportable. »sources à la Chaux-du-Dombief : « Oubien les gens vont là-bas, ou bien c’est lemasseur qui vient ici dans une ambiancecocooning. » Séjour d’une journée : arrivéel’après-midi, soins, repas gastronomique,nuit, petit déjeuner. Comme cadeau d’accueil,des objets en bois venus tout droitde la boissellerie du Hérisson.Et ça marche : « Les gens partent moinslongtemps et se décident à la dernièreminute. Ils veulent un changement d’airtotal, rechignent à reprendre la voiture etn’ont pas de temps à perdre pour s’organisersur place. C’est une réalité à prendre encompte. À nous de l’intégrer, on doit lesconseiller, leur proposer quelque chosed’original et de qualité et faire les réservationsà leur place. » Sur ce principe, le Moulinprépare pour l’automne des bonscadeaux.Sur internet le client choisira luimêmesa prestation. Dans l’air également,des plateaux-repas pour les entreprisesdu secteur où beaucoup d’employésmangent sur place : « L’innovation, c’ests’adapter à la demande, mais il faut à toutprix changer les mentalités. On se fait dusouci, la communication sur le Jura se faitbien mais derrière, les professionnels nesuivent pas. À ce train-là, qu’est-ce qui varester dans dix ans ? »“L’innovation,c’est s’adapterà la demande et onne sait pas le faire.C’est ça le frein,il faut changer notrefaçon de voir“Autre cible, les touristes et la situation del’établissement en bordure de la Lemmel’amènent à opter pour des « packages » :« On propose des séjours « pêche » aveccarte et équipement fournis et on cuisinele poisson à la demande ou on le conditionne.» De cette expérience sont nésd’autres packages : un séjour détenteen partenariat avec le centre des TroisUne aventure menée en tandem>>

13dossierEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //L’innovation, un autre regard sur le mondeparfois une nouvelle approche de laclientèle, une autre commercialisation.Quoi qu’il en soit, on innove la plupartdu temps parce que ça ne va plus. Oncrève, on ne vend plus, il faut trouverune solution. En ce sens, la crise peutêtre un catalyseur d’énergie fantastique,même si innover demande de grosefforts. Entre le chef d’entreprise qui sedemande comment faire, qui calcule ettrouve que ça coûte cher de réfléchir.Entre les salariés qui s’autocensurent ens’interdisant toute expression. Entre lescadres qui savent tout, faire remonterles idées n’est pas toujours une partiede plaisir. Peut-être, mais c’est pourtantla seule solution. Au Moulin des TruitesBleues, à Fort-du-Plasne, Julie Falibarona compris, en discutant avec ses clients,qu’elle devait impérativement leurapporter des solutions « clés en mains »si elle voulait les attirer. Ce process deréflexion a abouti à des séjours à thèmes(voir aticle Tourisme) : pêche, bienêtre,gastronomie, randonnée, terroir.La fréquentation a décollé.Des cours dans les écoles ?L’innovation, c’est donc un état d’esprit.Déjà, ne pas avoir peur d’en parler etpuis franchir le pas. On n’est jamais seulquand on a une idée, un objectif. Auxprofessionnels, consultants et autres,peuvent venir s’ajouter des conseils. C’estla fonction que s’est fixée la Chambre deCommerce et d’Industrie du Jura queLaurent Chauvin, membre du Bureau,résume d’une formule : « On ne peut pasfaire à la place de... Par contre, on peut faireprendre conscience de ce qu’une entreprisepeut faire et, lorsqu’elle a une idée, lui apporterconseil et soutien. C’est une impulsion, pasune injonction. Souvent, les entreprises sontpressées. Elles veulent des résultats, maisinnover, c’est un travail de fond, les résultatsne peuvent pas venir en une fois, il faut desétapes. Aujourd’hui, l’innovation touchetous les secteurs. Une entreprise doit à lafois avoir le bon objet, le bon prix, la bonnetechnologie, le bon système de fabrication,la bonne commercialisation. Tout compté,l’innovation est un oxygène indispensableaux entreprises avec cette réserve : ne pas endevenir victime, ne pas créer de l’obsolescencesur le marché. »> INDUSTRIETech Power Electronics fait sa révolutionEn février, l’entreprise de Courlaoux,sous-traitante en matériaux électroniques,décide de créer ses propresproduits et lance une démarche d’innovation.Six mois plus tard, les premiersarticles sont là.“ Si on ne change pasnos façons de voir,on ne fait pasde l’innovation“La crise de 2009 (baisse de 30 % du CA)amène Salvatore Gora et son équipe àenvisager de franchir le pas. L’entreprisedispose d’une quinzaine d’ingénieurs ettechniciens qui conçoivent des articlesde bobinage et d’électricité pour sesclients, ce n’est donc pas un sous-traitantclassique. Seulement voilà, commentpasser d’une démarche de sous-traitantavec une approche clients à une démarchede création avec une approche marché ?La direction décide alors d’engager unedémarche d’innovation qu’elle intitule ADN(à la recherche De Nouveaux produits). Onest en février, le personnel est réuni pourune séance d’explication : « On a sensibiliséles gens en les impliquant, mais on a vitecompris qu’on irait beaucoup plus loin quel’innovation dans les produits et qu’il fallaitinnover aussi dans le savoir-faire des gens. Onsavait qu’on allait révolutionner l’entreprise. »La réflexion se poursuit plus de trois moisavec des cabinets de consultants, un« Open Institut » est créé avec une devise,« Ensemble vers de nouveaux possibles », unlieu où les gens se déplacent pour travaillersur l’innovation. Création aussi d’un comitéde développement à côté du comité dedirection.Début juin, c’est le lancement officielavec la mise en place d’ateliers « PositiveEnergy » pour que le personnel puisse direce que l’entreprise lui apporte dans la viede tous les jours : « On a été surpris de lapertinence des idées. En février, il y avait del’intérêt chez les salariés, mais pas forcémentd’adhésion. En juin, on avait déjà commencéà créer, la vraie innovation, c’était que lesgens nous apportent leurs idées. Charge ànous de les concrétiser. »Le résultat est surprenant, deux projetssont au point : « SWITCHY », une nouvellegénération de transformateurs, plus petits,plus performants sur le marché dèsl’automne et « Sentinel » une gamme deluminaires de secours au design adaptablepour la fin de l’année. D’autres suivent.Évidemment, l’innovation coûte cher : lesconsultants, le temps donné au personnelSalvatore Gora, directeur de Tech Power Electronicspour créer, les chartes graphiques, lacommunication interne et externe etmême la commercialisation puisque labonne parole sera transmise directementaux prescripteurs, puis aux installateurs. Entout cas, Salvatore Gora ne regrette rien :« Les PME ont trop la culture du client et plusassez celle de l’entreprise. Le client décide detout et le sous-traitant fournit, mais quand leclient a des difficultés, c’est pire pour la PME. Ilest temps de changer ! »À mieux y réfléchir, l’innovation est à peuprès la seule chose qui reste face à despays à bas prix, mais faut-il l’institutionnaliser? Faut-il créer des cours spécialisésdans les écoles ? Pourquoi pas ? On pourraitimaginer le lycée du bois deMouchard ou de Moirans, le lycée hôtelierde Poligny ou le lycée de la lunette deMorez dispenser de véritables formationsà l’innovation, sans parler des filièresgénérales. Bref, ce serait mettre en avantl’imagination. D’autres pays le font déjà.La seule question à se poser, c’est desavoir si on y croit vraimentConception et concrétisation : deux étapes du processus>>

14dossierEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //L’innovation, un autre regard sur le monde> PMELes maisons en bois Chauvinet le championPour la 2 e année, les constructions en bois Chauvin ont lié leur image à celled’Alexis Vuillermoz, champion de VTT. Un sponsoring basé sur des valeurscommunes.> MULTINATIONALESolvay ou la traque de la bonne idéeC’est tout un processus que Solvay a misen place pour faire émerger les idéesde son personnel et les appliquer àl’entreprise. Aux manettes de l’innovationparticipative depuis cinq ans, DominiqueLecroc suit quotidiennement la matièregrise de l’entreprise : « Le but, c’est d’avoir unportefeuille d’idées et le faire fructifier. »“ Quand on a des idées,on est dans la créativité.L’innovation,c’est la réalisationconcrète d’une idéePour ça, le site de Tavaux a mis en placedepuis 1997 une série d’outils. Danschacun des 30 services de productionet d’administration, un « facilitateur »récupère les idées et va essayer de les faireavancer. À chaque fois, dans un systèmeinterne de boîtes à idées connectéesen réseau « innoplace », le porteur doitexpliquer et justifier son idée, y compris entermes financiers. Ensuite, elle est acceptée,retravaillée s’il le faut (on dit qu’elle est « encours ») et éventuellement appliquée maispas forcément. Toutes sont ainsi vues parles autres, ce qui permet de les améliorer,sauf quand elles touchent à des secrets defabrication.Dominique Lecroc, responsable innovation participative à SolvayDémarrée en 1997 sur le site de Tavaux, la démarche d’innovation participativegénère chaque année près de 800 idées. Gain pour l’entreprise : 3 M€.“Le plus gros handicap, c’est le blocage :que va-t-on penser de moi ? Pour donnerl’habitude d’oser, des indicateurs mensuelsfournissent des statistiques. Ainsi les 1 500salariés de Tavaux émettent en moyenne1,5 idées, soit 2 250 idées par an. L’an dernier61,5 % du personnel a déposé une idée.Plus des deux tiers (0,8) sont acceptées etla moitié (0,5) est appliquée. Autrementdit, près de 800 idées sont concrétiséeschaque année. Sur 2009, elles ont rapporté3 M€ à l’entreprise. En soutien de cettedémarche, un système de récompense aété mis en place. Une idée acceptée, c’est30 €. Si elle est exemplaire pour toutel’usine, c’est entre 30 et 170 € (une centained’idées l’an dernier). La reconnaissanceest également institutionnalisée : chaqueprintemps, le Prix de l’Innovation réunit250 personnes, les lauréats, mais aussiceux qui font tourner l’entreprise. En 2010,quatre prix ont été décernés (idées les plusexemplaires, meilleur émetteur d’idées etmeilleur facilitateur).Cinq ingénieurs et cadres ont aussi étéchoisis pour être des « innovacteurs ». 20 %de leur temps est consacré à repérer lesidées et ils animent des modules dequatre heures sur l’innovation que chaquenouvel embauché suit les deux premièresannées. Autre outil, une note hebdomadairesur intranet pour suivre les innovations etdepuis 2007, un système très proche estappliqué aux 500 sous-traitants. Pour sonsystème, Solvay Tavaux a même obtenu leTrophée de l’Innovation en industrieUn hasard ? Pas si sûr ! Quand la CCIorganise, il y a trois ans, une soiréesur le stress en entreprise, au lieu desincontournables coaches et leurs coursmagistraux, c’est toute l’équipe de Francede VTT qui débarque à Montigny. Là,devant 250 personnes, le staff expliqueles heures de travail, la pression, l’amitié,la confiance. Ce jour-là Laurent Chauvindécide de franchir le pas : « à les entendre,ça suscitait l’envie, on a compris que lesport de haut niveau, c’était comme uneentreprise : une affaire d’équipe. J’ai écoutéAlexis Vuillermoz nous expliquer sa relationavec la nature, sa vie et je me suis dit : c’est ungamin fantastique, il a vraiment une chancede percer. Moi, j’ai de plus en plus de clientsattirés par la nature et je manque d’imagedans le Jura, je veux utiliser son imagepositive sur le Jura pour ma notoriété. »C’est là qu’a commencé un vraipartenariat, sur une intuition. LaurentChauvin rappelle la CCI, explique qu’ilveut sponsoriser le jeune champion. Onles met en relation : « On a discuté pendantprès de trois mois, on ne savait pas tropcomment faire, ni dans la façon ni dans lestarifs. Finalement, on a conclu un accord.L’entreprise a le droit d’utiliser son imagedans sa communication, on est partenaire,on a des liens réciproques sur nos sites. Surle Tour du Jura, on était exposant sur lestand de départ et d’arrivée et il est venupasser un moment avec nous. On fait lamême opération sur la Forestière, il participeaussi à des salons ou des portes ouvertes.Mais notre démarche dépasse l’image ; onutilise nos relations avec lui comme outil demotivation interne car beaucoup de salariés“L’innovation,c’est la manière aveclaquelle on sort à 2 Eun produit qu’on fabriquaità 1O E“sont sportifs. Alexis travaille sur la durée.Dans notre entreprise, on peut s’en inspirer,nos salariés peuvent adhérer à cette façonde voir les choses, il apporte du rêve. L’idée,c’est faire le métier autrement. »Les retombées financières sontimpossibles à calculer aujourd’hui, maisles retombées affectives, elles, sont bienlà : « On travaille sur une nouvelle campagnede communication et on fait un encart surAlexis. On veut parler à nos clients de demainen mettant en avant des valeurs communes :la nature, le travail, le respect. Alexis, c’est unpeu la jeune pousse qu’on protège, on l’aideet on mise dessus »Le Team Chauvin>>

15dossierEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //L’innovation, un autre regard sur le monde> NOUVELLES TECHNOLOGIESLes plus et les moins de FacebookFacebook peut-il être une évolution pour le commerce sur internet ? Exemplescontradictoires avec la brasserie Rouget-de-Lisle et la boutique « Que du bonheur ».L'offensive commerciale sur Facebook initiée par Bruno Mangin de la brasserie Rouget-de-LisleÀ Bletterans, la brasserie Rouget-de-Lisles’est décidée il y a deux ans. Elle veuttoucher les « djeun’s » qui – faute de budget– n’achètent pas forcément de bières. Unjeune stagiaire crée le site et c’est le succèsimmédiat : 1 500 « amis de la Rouget-de-Lisle » en trois jours. Pour le patron, c’estavant tout de la notoriété, l’effet commercialest secondaire, mais il faut du temps pours’en occuper et une fois le stagiaire parti, lesite est un peu laissé à lui-même. L’idée, c’estde le relancer parce que l’expérience a étéun succès. À condition d’avoir du personnel.Beaucoup moins positive, l’expériencecommerciale de la boutique « Que dubonheur » installée durant l’été dansl’enceinte du domaine de Chalain. Utilisécomme support d’information pourdonner les horaires et les jours d’ouverture,Facebook n’a pas donné les résultatsescomptés. Hormis le cercle des amis,aucun impact. Ce qui était donc uneexpérience qui se voulait « marrante » nesera pas reconduit l’été prochain. Lapreuve que la démarche nécessite unevéritable stratégie>... et encore RéGLEMENTATIONDes exemples d’innovation, il y en a un peu partout dans le Jura, même siles actions n’obéissent pas toujours à une démarche scientifique.Kangour’HOP à DoucierCette entreprise de 18 mois s’estspécialisée dans l’animation sportive desports émergents : échasses urbaines, vélostepper, eagliders, fuse snow ou encoretotomobile. À ces innovations, RémiCaron, le gérant, a ajouté une nouvelleorganisation du travail d’été. Plutôt que defaire un contrat traditionnel, l’entreprisepropose un contrat entrepreneur decourte durée qui la lie avec un étudiant. Unguide de l’auto-entrepreneur spécifiqueà Kangour’HOP a même été mis en placeavec une aide dans les démarches. Uncontrat de travail lie l’étudiant à la sociétéde juillet à fin août qui permet de partagerles résultats, fixer les prix et gérer la duréedu travail.Jurafortetvert.comLa petite entreprise de Lombard vientde voir le jour sur un concept identitaire.L’idée : proposer des tee-shirts ventant leJura déclinés sur plusieurs graphismes. Unmodèle Terwere (terroir), un autre charade,un modèle sport, un autre « forever »(fort et vert), un autre I love Jura et undernier bio. Le tout dans un package quin’est autre qu’une boîte de Mont d’Or.La mini-entreprise a quelques pointsde vente à Saint-Claude, Lons, Chalain,pas de personnel. Rien qu’un site webwww:jurafortetvert.com. D’autres produitssont annoncés : polos, chemises et unsystème de chèques cadeaux (K-do).Bel, un procédé antibruitAu printemps, l’entreprise lédonienne arécompensé l’un de ses employés qui,constatant le bruit dans lequel les équipestravaillaient, a imaginé une solutiontechnique pour limiter les nuisances. Cesystème, adaptable à d’autres unités, serarepris dans le groupe. La récompense sefait à la fois sous forme de reconnaissanceet sous forme financière.« Mental gagnant »chez EstimprimIls ont appelé la démarche « mentalgagnant » et elle a surtout une vocationinterne car le groupe Estimprim regroupeaujourd’hui trois sociétés qui, hier encore,étaient rivales. D’où l’idée de faire appel àAnthony Perrin, préparateur mental pourapprendre au personnel – essentiellementles commerciaux et les deviseurs – àdépasser les situations de stress et à formerStéphane Béra, PDG d'Estimprimun groupe uni. Difficile d’évaluerconcrètement les retombées. Ce qui estcertain, c’est que l’entreprise a retrouvé unecommunication interne et que le personnelest volontaire dès qu’une formation estannoncéeInnoverc’est bien,protégerc’est mieuxQuand on innove, quand on crée,une chose est de réaliser, une autreest de protéger sa réalisation. Entreceux qui protègent à tout va et ceuxqui ne protègent pas, l’Arist Franche-Comté est au four et au moulin.Jean-Claude Jeune met en gardecontre les erreurs les plus répandues :« Le coût d’acquisition du droit à protégern’est pas un problème. Ce qui l’est, c’estla protection du droit lui-même. Si uneentreprise a des soucis sur le marché desÉtats-Unis, ça va se traduire en millions dedollars. Il faut donc être sûr que ce qu’onprotège n’a pas déjà été protégé ailleurs.On voit aussi des entreprises qui créent etqui se font copier par un concurrent audernier moment parce qu’elles n’ont pascru bon de se protéger. Et puis, il y a cellesqui protègent trop tôt, trop en amont.Une fois passée à la moulinette, l’idéefinale n’est plus conforme à celle qu’ona protégée, il faut déposer un secondbrevet. »Mais s’assurer qu’on ne se fera pas volerune idée, un concept n’est pas sisimple. Pour les filières fortes, il existedes regroupements, mais les PME n’ontpas forcément le réflexe. D’où l’intérêtde se faire conseiller et épauler dans cequi, finalement, n’est pas si complexeque ça

16ENvironnementEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //RéglementationLes marquages environnementaux, supports marketingDepuis une vingtaine d'années, l'engouement croissant des consommateurs pour la protection de l'environnement a amené lesentreprises à se servir de l'environnement comme instrument de promotion.Cette mise en avant se fait par l’attribution d’unsigne distinctif, d’une marque, d’un logo ou autreétiquette écologique. Cette approche marketingde l'environnement engendre un foisonnementde marquages environnementaux dont lesconsommateurs, mais aussi les distributeurs, lesdétaillants et les industriels n’arrivent pas forcémentà cerner la véritable portée.Or si tous ces marquages sont volontaires, ilexiste de nettes différences sur leur significationet leur validité. Les pouvoirs publics, pourprotéger les consommateurs, ont favorisé lacréation de marques officielles et réglementél’utilisation de l’étiquetage environnemental,réflexion poursuivie dans le cadre du Grenellede l’Environnement ; les travaux portent sur l’affichagedes produits avec l’élaboration d’un référentielde bonnes pratiques pour des produitsde grande consommation. Voici un panoramades principales familles de marquages sur unproduit ou sur son emballage.Toutes sortes de marquagesUn produit qui obtient un marquage certifiéest un produit conforme aux caractéristiquesspécifiques consignées dans un cahier descharges et qui répondent à des critères objectifs,mesurables et significatifs. La certificationde conformité est délivrée par un organismecertificateur agréé et indépendant.La marque NF environnement est le labelécologique officiel français. C’est une marquevolontaire qui atteste qu'un produit respecteplus l'environnement tout en étant aussi efficaceet performant qu'un produit semblabledestiné au même usage. Ce marquage neconcerne qu’une liste prédéfinie de produits.L’éco-label européen est le label écologiqueofficiel commun à tous les pays de l'Unioneuropéenne. Son champ d'application estplus large que celui de NF environnement etles produits concernés ne sont pas forcémentles mêmes.Les marquages « auto-déclarés » s'appuient surdes initiatives volontaires privées. L’attributionde ces marques est effectuée sans certificationou approbation par une tierce partie indépendante...Ces marquages relèvent donc dela seule responsabilité de l’organisme qui lesattribue et leur crédibilité repose sur la rigueurdes référentiels et leur réputation. On peutciter les marques « PEFC » ou encore « FSC »actuellement en vigueur pour les produitsissus des forêts gérées de manière « durable ».La marque « Imprim’Vert®» récompense lesimprimeurs pour le respect de plusieurscritères environnementaux. Elle a aujourd’huiune portée nationale.Les consommateurs et les professionnelsrencontrent également d’autres marquages.C’est le cas du point vert. Il signifie que lorsquel’entreprise met un produit sur le marché etque l’emballage va constituer un déchet desménages, elle contribue financièrement à sonélimination en adhérant à un éco-organisme(ou avec son propre dispositif). C’est aussi le casdes marquages qui caractérisent les matériauxconstituant l’emballage et qui donne parfoisune indication sur son degré de recyclabilité.Ils sont souvent spécifiques aux grandesfamilles de matériaux, comme les métaux,papiers, cartonnages ou les plastiques.Une utilisation réglementéeCertains marquages, volontaires ou réglementaires,donnent également des consignes surle tri. Par exemple, un pictogramme invite leconsommateur à jeter les déchets d'emballagedans une poubelle. Il ne renseigne pas surla fin de vie du produit. Par contre, le symbolede la poubelle barrée signifie que l’appareil estrecyclable et qu’il ne doit pas être jeté avecles autres déchets. Il fera l’objet d’une collectesélective en vue de sa réutilisation, de son recyclageou de sa valorisation. La communicationfaite autour de ces marquages dans un butde valorisation commerciale est réglementéevoire sanctionnée si elle présente un caractèrepouvant induire le consommateur en erreurou présenter un caractère mensonger. Afinde promouvoir une approche rigoureuse etToute démarche de marquage des produits doits’accompagner d’un effort collectif sur le triencadrée de l'étiquetage environnementalde produits, l'ISO a mis au point une série denormes qui ont pour objectif de fournir desprincipes généraux guidant étiquetages etdéclarations environnementales : ISO 14020...ContactDaniel Lepré au 03 84 86 42 26 - dlepre@jura.cci.frDiagnosticéco-conception : retours d’expériencesNeuf entreprises régionales ont réalisé avecleur CCI un prédiagnostic « éco-conception »(avec des soutiens financiers : ADEME,Région, État). Leur but était d’évaluer lesenjeux et opportunités pour leur entrepriseen identifiant les axes sur lesquels agir.Des entreprises de toute taille (TPE, PME,groupes) et de tous secteurs (papier, piècespour l’automobile, peinture, etc.) ayant desclientèles allant du particulier à l’industriel enpassant par les collectivités y ont participé.L’éco-conception qu’est-ce que c’est ?Selon l’ADEME, l'éco-conception consisteà intégrer l'environnement dès la phasede conception des produits, qu'il s'agissede biens ou de services. Cette intégrationrepose sur une approche globaleet multicritère de l'environnement etse fonde sur la prise en compte de toutesles étapes du cycle de vie des produits.L'éco-conception constitue un axe majeurde prévention ou de réduction à la sourcedes impacts environnementaux (réductiondes consommations de matières premièreset d'énergies, des déchets, des rejets, etc.).Elle considère toutes les étapes du cycle deCette diversité montre que l’éco-conceptions’adresse à tous. Constat partagé par SamuelMayer, directeur du Pôle éco-conception etManagement du Cycle de Vie de Saint-Etiennequi organisait la 1 re édition du colloque nationalsur le sujet. Ce pôle est le centre de ressourcesdes Chambres de Commerce et d’Industriepour la diffusion des outils et supports desensibilisation aux entreprises dans ce domaine.vie d'un produit (fabrication, distribution,utilisation, valorisation finale) de manièreà limiter les impacts du produit surl'environnement. Il s'agit tout à la fois :de mieux maîtriser les risques et les coûtsliés au cycle de vie des produits,d'anticiper les attentes naissantes desdonneurs d'ordre ou des consommateurs,favorables à une meilleure prise en comptede l'environnement,ou encore de faire de l'environnementun facteur nouveau de dynamisation etde créativité.Contactwww.eco-conception.frSamuel Mayer au 04 77 43 36 64samuel.mayer@eco-conception.frRendez-vous le 9 novembrepour la méthode BtoGreen®En quoi l’environnement devient-ilun vecteur majeur d’innovation ?En quoi les événements extérieursinfluencent-ils la stratégie d’innovation? Pour répondre à ces questions,les CCI de Franche-Comté proposentde découvrir la méthode BtoGreen®,le mardi 9 novembre, dans les locauxde la CRCI de Franche-Comté (Valparcà Valentin). Synthèse de différentesapproches en éco-conception etinnovation, cette méthode ludique etpédagogique sera présentée dans lecadre d’un atelier de démonstrationpar le Pôle éco-conception et Managementdu Cycle de Vie de Saint-Etienne.BtoGreen® a pour objectif d’accompagnerles entreprises dans la définitiond’une stratégie produits et servicespar la création d’avantages concurrentielsofferte par la croissance verte.Cette rencontre est organisée dansle cadre du programme ELAN 2010et du Mois de la qualité.ContactCCI du Jura - Daniel Lepré au 03 84 8642 26dlepre@jura.cci.fr et à la CRCI - Solène Guilletau 03 81 47 42 08 - sguillet@franche-comte.com

18formaTIONEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //AccueilHôteliers, sachezparler anglaispour préparervotre saison d’hiverUn cours de formation à l’anglais a été mis en place pour permettre à tous ceux qui sont en contact avec une clientèle étrangèreet recherchent l’excellence dans leur image de marque, débutants ou non, de communiquer pour des besoins professionnelsdans les meilleures conditions. Il s’adresse plus particulièrement aux professionnels du tourisme, hôteliers, restaurateurs...Au niveau du contenu, ce cours comprend :y Initiation, perfectionnement ou entretiendans la langue pour des besoins professionnels,selon un niveau de départ défini parun test et les objectifs que le participant s’estfixés. Concrètement, ce cours examine entreautre comment accueillir quelqu’un à sonarrivée ;y donner des renseignements ;y donner des instructions ;y expliquer le chemin ;y prendre une réservation et la confirmer ;y donner des prix ;y expliquer les modes de paiement ;y servir en salle ;y expliquer un menu ;y venir à la rencontre des besoins du client ;y répondre au téléphone ;y écrire un email...La méthode pédagogique s’appuie sur desateliers de travail par paires à partir de situationsréelles, à l’aide de supports audio etécrits (matériel pédagogique : livres et CDfourni avec le cours). L’accent est mis essentiellementsur la communication orale. Lematériel utilisé est Practical dialogues in Englishdéveloppé par la CCI du Jura à partir d’uneanalyse des besoins de ses ressortissants. Ilprésente le vocabulaire de l’accueil dans différentscontextes authentiques et permet des’approprier toutes les expressions courammentutilisées grâce à des dialogues, jeuxde rôles et exercices oraux et écrits.Lieu : Lons-Le-Saunier et/ou Saint-Claude,selon inscriptions. Durée : 30 heures,soit 15 séances de 2 heures. Rythme :2 séances par semaine, de 15 h à 17 h , joursà déterminer avec les participants. Datesprévues : octobre - novembre 2010.ContactMichel Meuret, Bernard VallauriCatherine Coiffier au 03 84 24 15 76Progressez plus vite entravaillant par vous-mêmeLe réseau des Centres d’étudedes langues des CCI vient de créerEsp@cel, une plate-forme pourtravailler à distance entre deuxcours de langues. Cet outil, centrede ressources, regroupe lesexercices, textes, enregistrementsson et vidéo déposés par lesquelques 90 CEL membres duréseau. Désormais, si vous lesouhaitez, votre professeur pourravous donner du travail à faire entreles cours, de l’écoute,de la compréhension de lecture,des exercices de vocabulaire,de grammaire ou de rédaction.Il vous suffit juste d’avoir accèsà internet et un peu de temps aucalme ! Cet outil ne remplace pasles cours, mais les complète, enpermettant de progresser plus vite.Vous aurez toujours besoin d’avoirquelqu’un en face de vous (ou autéléphone) pour vous entraînerà communiquer. Et vous aureztoujours besoin d’un professeurpour vous encourager, vous corrigeret répondre à vos questions.ContactMichel Meuret 03 84 86 42 38Catherine Coiffier 03 84 86 42 03Hans Heinebal (Dole) 06 12 29 56 12Bernard Vallauri (Haut-Jura) 06 12 29 56 54Formation continueRené Hachin satisfait du partenariat avec le service formationde la CCIRené Hachin, conseiller à l’emploi de l’organisme Franche-Comté Formation, a fait appel au service formation continue de laChambre dans le cadre de stages comptabilité-gestion de la paie adaptés, destinés aux demandeurs d’emploi. Entretien.EntreNews : Comment est née l’idéede faire appel à nos services pour cetteformation « à la carte » ?René Hachin : Ce projet est né de l’expressionde certaines de nos adhérentes d’unbesoin de renforcement en compétencescomptables, mais aussi de l’observation dumarché du travail qui m’a permis de constaterque la compétence « gestion de la paie »devenait indispensable pour les comptablesde PME.EntreNews : Quels éléments ont joué en lafaveur de la CCI du Jura ?R.H. : D’abord, le fait que vous avez étéle seul organisme sur le secteur 39-25capable de m’apporter dans un délai et àdes conditions raisonnables une réponsesatisfaisante et ce après plusieurs semainesde recherches infructueuses. Puis, une foisenclenché le premier contact, vous avezsu faire preuve de réactivité, souplesse,disponibilité et capacités d’adaptation, letout dans le cadre d’une relation tout à lafois conviviale et très professionnelle. Ceséléments expliquent que d’autres projetssont en cours de réalisation pour la rentrée.EntreNews : Ces stages se sont terminésil y a quelques semaines. Quels ont été lesretours de la part des stagiaires et partenaires?R.H. : Les stagiaires étaient globalementtrès satisfaites, elles ont trouvé ce qu’ellesétaient venues chercher : un axe de progrèsnous a été proposé (un jour de plus pourle perfectionnement comptable) et vousen avez tenu compte pour la prochaineopération. Les partenaires prescripteurs(Pôle Emploi et opérateurs privés deplacement) sont aussi très satisfaits.EntreNews : Vous souhaitez engager surle second semestre de nouvelles sessions,avec un programme supplémentaire debureautique. Que pensez-vous des nouvellespropositions de la CCI ?R.H. : Sur ces projets, les réponses que vousm’apportez me conviennent parfaitementpour le moment, ce qui ne peut qu’incitermes collègues, partenaires et moi-même àintensifier notre partenariat.ContactVirginie Monnier, responsableformation continue au 03 84 86 42 02Un accès direct pour la formation des salariésEt les cours de languespar téléphone ?Ils sont faits pour les personnes quiveulent se perfectionner, sans avoirbeaucoup de disponibilité. Le professeurvous rencontre pour déterminervos objectifs, vos besoins, vos centresd’intérêt et pour valider qu’un courspar téléphone est possible. Si on doitse parler pendant 30 minutes àchaque fois, il faut avoir quelquechose à se dire ! Attention, on ne peutpas faire de cours par téléphone pourun niveau débutant ou faux débutants.À ces niveaux-là, la communicationnon verbale est encore tropimportante et c’est ce qui manqueau téléphone. Au plus tard 48 heuresavant chaque cours, le professeurvous envoie par mail un supportde discussion : le plus souvent untexte, voire une photo, un plan ou unorganigramme, mais aussi pourquoipas un fichier son ou une mini-vidéo.Vous prenez connaissance du supportafin de pouvoir entamer immédiatementla conversation.À l’issue du cours de 30 minutes,le professeur vous envoie par mailun compte rendu avec ce que vousavez appris de nouveau et les pointsde vigilance (correction, prononciation).Tous les dix cours, une rencontreest prévue pour fixer à nouveaules objectifs.ContactHans Heinebal au 06 12 29 56 12

21entreprendreEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //Création-RepriseUn « parcours pour entreprendre » et pour réussirPendant plus de neuf semaines entre avril et juin, la CCI en partenariat avec la Boutique de gestion de Franche-Comté, aassuré la seconde session de formation intitulée « Parcours pour entreprendre » (PPE), à Lons-le-Saunier.Les petits déjeuners desentrepreneurs : être à l’écoutedes territoiresOrganisé depuis 2009 dans le Jura, le PPEa pour objectif d’aider les futurs créateurset repreneurs d’entreprise à concrétiserleur projet à travers différents modules deformation : marketing/étude de marché, TIC,montage du dossier prévisionnel, aspectsjuridiques et fiscaux, gestion administrativeet comptable... En complément, les stagiairesbénéficient d’entretiens personnalisésavec les conseillers de la CCI et de laBoutique de gestion, d’interventions desocioprofessionnels, d’un accès au centre dedocumentation et de formations en ligne.Les stagiaires ont pu d’ailleurs s’exprimersur l’ensemble du contenu de la session :un retour d’expérience qui conforte lapertinence de cette formation et démontrequ’elle répond à un réel besoin.Le 22 juin, huit stagiaires ont présentéleur projet devant un jury composé despécialistes de la création d’entreprise.sept sont en passe de créer leur entreprisedans les six prochains mois et un retourneraau salariat. Nous leur souhaitons tous nosvœux de réussite.ContactBoris Simunic (Espace Entreprendre) au 03 84 86 42 32bsimunic@jura.cci.frLes communautés de communesdisposent dans la plupart des casde la compétence économiqueet c’est à ce titre que plusieurspartenariats se nouentactuellement avec la CCI : il s’agitde rassembler et optimiser lesforces vives de chacun au bénéficedes entreprises et du territoire.Ces collaborations peuventprendre des formes diverses et laChambre s’est associée avec laMaison de l’emploi pour proposerdes rencontres décentraliséessous forme de « petits déjeunersdes entrepreneurs » sur le créneau8 h à 10 h , dans les principauxchefs-lieux. Le premier s’est tenu àOrgelet, le 8 juillet, pour en présenteraux acteurs la teneur et recueillirleurs premières attentes. La volontécollective est de saisir l’opportunitéd’un échange concret de typequestions-réponses techniques etd’actualité, voire de prises de rendezvouspersonnalisés si besoin.InitiativeConfronter son projet à la réalité du terrainContactYves Benoit-Guyod / Philippe Rougetà la CCI : 03 84 24 15 76ou à la Maison de l’emploi, Stéphane Continiau 03 84 44 19 10Frédéric Brouard est ingénieur imprimeur de formation. Aprèsavoir été successivement responsable informatique et directeurde production du groupe Roualet à Beaune, il a pris la directionindustrielle du groupe Gresset à Champagnole en 2006. Inquiet del'avenir du secteur de l'imprimerie, il a voulu, à 39 ans, profiter d'unplan de licenciement économique pour changer de métier.EntreNews : Pourquoi vouloir créer une entreprise ?C’est un choix qui m'a été dicté par une volonté familiale de resterdans cette magnifique région du Jura. Les recherches d'entreprises àreprendre m'ont convaincu que mes compétences en organisation,gestion et informatique seraient mieux exploitées dans une structureindépendante de support aux entreprises plutôt que dans une seuleentreprise.EntreNews : Comment avez-vous connu le Parcours pourentreprendre ?Je me suis ouvert de ces réflexions à Daniel Bertocchi, de Franche-Comté Formation, qui m'a conseillé de suivre le PPE pour faciliterla création de ma structure. J'ai donc pris rendez-vous avec BorisSimunic de la CCI pour connaître les détails. Ce programme m'asemblé pouvoir répondre à mes attentes : comment aborder l'étudede marché ? Quel type de structure juridique choisir ? Comment mefaire connaître ?EntreNews : Quels enseignements en avez-vous tiré pour votreprojet ?Ce PPE m'a en fait apporté plus que ces simples réponses. Il s'agit d'unaccompagnement complet, de l'étude de marché à l'enregistrementde la société en passant par les outils de communication, la gestion,les financements. Mais c'est aussi une équipe de formateurs ayant uneparfaite connaissance du tissu social, industriel et commercial de notrerégion qui permet aux stagiaires de confronter leurs projets à la réalitédu terrain. De plus, le PPE a été un lieu de partage rare, où des personnesayant des âges et des parcours différents ont pu faire profiter chacunde leur expérience et avis sur les différents projets. Le PPE m'a permisen neuf semaines de réaliser dans de bonnes conditions ce que j'auraispu faire, avec des erreurs, en beaucoup plus de temps. Il m'a permisd'affiner mon offre « produit » et de mieux l’adapter au marché régional.EntreNews : Comment envisager vous l’avenir ?Je vais créer à la fin de l'année la société E-TAO, spécialisée dansle conseil industriel orienté Lean-Manufacturing et dans l'analysedes systèmes d'information. Le principe est de définir les objectifsavec les directions et de mettre en place des solutions rapidement.Les premiers fruits de la réorganisation sont cueillis sans attendre.Les formations « théoriques » nécessaires à la pérennisation et àl'évolution des systèmes ne se font qu'une fois cette première miseen place effectuée, permettant au personnel et aux responsablesdu projet de se former avec des exemples concrets et fonctionnelsà disposition.AchatVille, extension de lavitrine virtuelle du commerceAprès le lancement officielde la plateforme localeachatvaldebienne/saint-claudeen février dernier, des entreprisessanclaudiennes ont sollicité laCCI afin d'avoir un site de mêmenature : la Chambre les a conseilléset initiés à cet outil qui leur permetnotamment d'actualiser en directles données promues, premièreétape d’un site internet particulierbâti avec le concours d’unprestataire spécialisé. En parallèle,le portail AchatVille a été présentéaux commerçants moréziens à lademande de l'union commerciale(et avec le soutien de Jur@tic) pourun déploiement éventuel, et descommerçants champagnolaiscomplètent leur site collectif pourle rendre rapidement opérationnel :affaires à suivre !ContactEmmanuel Bredon au 03 84 86 42 31

22entreprendreEntreNews / octobre 2010 // Le journal de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Jura //Projet concrétiséCommerce de proximité :une réflexion partagée entrela Chambre et les communesruralesDe nombreuses municipalitéscontactent la CCI afin d'être aidéesdans leur réflexion visantà redynamiser le tissu commercial ;par exemples, Saint-Laurent-la-Roche,Amange, Archelange, Abergementla-Ronce,Ravilloles, Sellières, Lavansles-Saint-Claudeet Cressia ontdernièrement sollicité les servicesde la CCI. En fonction des besoins,la Chambre propose une expertiseet un soutien technique : élaborationde questionnaires à destination desconsommateurs, études de marché,montage de dossier FISAC individuel.ContactEmmanuel Bredon au 03 84 86 42 31Osez entreprendre : un salonpour les projetsValérie Boisson a créé BV ConsultingLe 1 er septembre 2009, à l’issue de son « Parcours pour entreprendre » et de huit années d’expérience dans les ressourceshumaines, Valérie Boisson a créé ce cabinet de recrutement spécialisé.Son objectif : apporter une qualité de serviceciblée aux entreprises jurassiennes. En effet,il n’y avait pas de cabinet de recrutementà proprement parler sur le département.Accompagnée d’un chargé de recrutementqui bénéficie d’une expertise de dix ans,elle propose désormais aux entreprises uneaide à la réalisation de leurs performancesRH. Cette prestation nécessite d’utiliserdes techniques adaptées et de connaîtreparfaitement le secteur d’activité concerné,les exigences du poste à pourvoir ainsique les aspects comportementaux desindividus. Son expertise lui permet d’intégrersa prestation à la culture, l’environnementet à la taille de l’entreprise. BV Consultingréalise d’autres prestations telles que desévaluations lorsque qu’un client souhaitepar exemple promouvoir un de ses salariésou lors de la sélection d’un candidat pour unrecrutement.Contactwww.bvconsulting.frTous les acteurs publics, institutionnels,représentants professionnelset privés qui interviennent dansl’accompagnement à la création,la reprise, les phases de développementet la transmission, donnentrendez-vous aux porteurs de projetà Juraparc le 16 novembre. Le ForumOsez entreprendre, deuxième dunom dans le Jura, piloté par JuraInitiatives, permettra d’assister à uneconférence, de rencontrer les partenairesdes dirigeants ou futurs chefsd’entreprise, en information et conseil,montage des dossiers, financement,formation et compétences, mise enrelation et suivi individuel.ContactBoris Simunic (Espace Entreprendre)au 03 84 86 42 32 - bsimunic@jura.cci.frTransmissionCCible pour mettreen relation cédantset repreneursCCible est l’outil internet de miseen relation utilisé par la CCI pourque cédants et repreneurs puissententrer en contact. Chaque annéeplus de 5 000 entreprises « seretrouvent » sur cet outil à vocationnationale et une entreprise sursept est vendue via cette base.Transmettre son entreprise, trouver despartenaires nécessite de promouvoir sonoffre en toute confidentialité. Une exigencenécessaire pour l’entreprise et ses salariésvis-à-vis de ses partenaires, créanciers,clients… qui ont besoin de confiance et desécurité dans leurs relations.Le marché de la transmission d’entrepriseest de ce fait un marché imparfait où lecoût d’accès à l’information est parfoisélevé. Les cédants et les repreneursdoivent le savoir lorsqu’ils s’engagent dansce type d’opération qui peut prendreparfois plusieurs mois. Les acteurs de latransmission d’entreprises, l’ensemble desprofessionnels partagent ce constat et sontconfrontés eux-mêmes à cette difficultélorsqu’ils recherchent une contrepartie àune offre.Par exemple, de nombreux fonds decommerce et pas-de-portes sont actuellementdisponibles sur le Jura. À l’inverse, au niveaudes PME/PMI, de nombreux repreneursqualifiés sollicitent la CCI du Jura, y comprisdes départements limitrophes voire au-delà,faute de trouver une opportunité dans leurrégion d’origine. C’est en complément dessupports traditionnels (journaux d’annonces,etc.) que les CCI proposent des outils demise en relation sur le web offrant toutes lesgaranties de confidentialité exigées. CCibledépasse largement les frontières de notredépartement puisqu’il est également utilisé parles CCI de Rhône-Alpes, Provence- Alpes-Côted’Azur, Haute-Normandie et Haute-Saône.Chaque année, il est possible de créerdirectement son compte et son annonce surCCible ou passer par son conseiller CCI qui lesgère lui-même après un entretien personnalisé,ce qui assure la confidentialité. Cet outil estégalement ouvert aux professionnels (notaires,banques, experts-comptables, etc.). Il ne fautpas hésiter à leur en parler.ContactSylvie Perrot (commerce et services) au 03 84 86 42 29sperrot@jura.cci.frFlorence Lonjaret-Colon (industrie et services àl'industrie) au 03 84 86 42 25flonjaret@jura.cci.fr