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N° 14 - Iulm

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Publications 41Dans « La métaphore archéologique freudienne à l’épreuve de la psychanalysed’adolescent », Caroline Lebrun indique que la métaphore en question - qui s’applique aumodèle du refoulement hystérique et de sa nécessaire levée durant la cure - ne convient pasdu tout à la problématique adolescente. Les adolescents sont au contraire aux prises avec le« Réel pubertaire » (Gutton) - « éprouvé innommable et impensable » dû à la possibilitéanatomique et psychiquement terrifiante de réaliser l’inceste (de passer du fantasme àl’acte) -, qu’ils doivent transformer en scénario imaginaire pour franchir cette mauvaisepasse; d’autant plus que l’adolescent - à la différence de l’adulte - « n’est pas dans larépétition du passé mais dans l’expérience première » (p. 95): la scène pubertaire opérantune refonte de l’infantile scène originaire. Lebrun précise utilement qu’à l’instar desadolescents, les patients états-limites et psychosomatiques sont « malades d’un manque derefoulement » et se trouvent donc « en prise directe avec le Réel (entendu au sens lacaniencomme ce qui ne peut être symbolisé) » (p. 5).Dans « Processus d’adolescence dans une cure d’adulte et implication religieuse:Gabriel », Odile Falque montre que le processus d’adolescence n’est pas « une affaired’âge mais de capacité de réélaboration de la névrose infantile sous la pression pulsionnellede la puberté » (p. 107).Dans « Une cure à la latence!’! Marie-Hélène Girolet est attentive à une manifestationcontre-transférentielle originale: lorsque les parents d’un garçonnet présentant d’étrangestroubles de l’apprentissage déballent les squelettes qu’il y a dans le placard de leursfamilles, elle a quelquefois du mal à savoir de quelle famille il est question, "comme s’iln’existait pas deux lignées différentes chez les parents, mais une seule, l’une des deuxlignées devenant la représentation de la famille en entier » (p. 133). (Compte rendu PascalHachet).HACHET Pascal, Ces ados qui fument des joints, Paris, Fleurus, 12 x 18 cm, 200 p., ISBN2-215-04319-9, Br., 59 FF.« Pourquoi les adolescents sont-ils si nombreux à fumer du cannabis ? » « Le jointcrée-t-il une dépendance du corps et de l’esprit ? » « Quels retentissements a-t-il sur la vieaffective, scolaire et sociale ? » « Et si la justice s’en mêle ? » « Ma fille est-elle devenuetoxicomane ? » « Comment savoir si mon fils prend du cannabis ? » « Auprès de quipouvons-nous trouver des informations sérieuses et une aide réelle ? » « Il dit fumer pourfaire la fête, mais j’ai l’impression qu’il se coupe des autres. » « Le dialogue est impossibleavec mon fils: dois-je interdire, attendre ou faire appel à un psychologue ? »Ni réactionnaire ni laxiste mais ancré dans une longue pratique clinique, ce livreapporte des repères stables, des conseils rassurants et de vraies réponses à toutes lesquestions que les parents d’adolescents se posent. Que l’on soit touché de près ou de loinpar le cannabis, cette réflexion offre des bases précieuses pour amorcer un débat en famille.L’auteur insiste sur les formes d’aide et de soutien psychologique que peuvent recevoir lesjeunes consommateurs de joints en proie à un mal-être, ainsi que leurs parents. Loin dediaboliser ou de banaliser le cannabis, il invite les ados à grandir autrement et les parents àles aimer avec vigilance. Des adresses utiles sont proposées en fin d’ouvrage.Contact presse : Editions Fleurus, 15/27 rue Moussorgski, 75896 Paris Cedex 1836 -Mél :

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