10 F - Français - interrogation n° 4 - lundi, le 5 mai ... - pc-roehrig.de

10 F - Français - interrogation n° 4 - lundi, le 5 mai 2008 - nom: .........................................Ce matin, en partant pour Neuschwanstein, j'étais dans la brume. Une conversation très violenteavec la harpie gothique m'avait occupé une partie de la nuit. Elle criait que ce n'était plus la peined'aller chercher le coussin, que Maroussia n'accepterait pas d'aumône. Elle me ferait payer cherd'avoir voulu casser: dès mon retour, je ramperais de nouveau à ses pieds![...]Tarvier, sous l'influence de Poméline, n'émettait plus d'ondes négatives. L'enthousiasme était entrain de gagner l'ensemble du groupe. [...]Ça bruissait autour de moi, ça criallait, j'étais partagé entre l'envie qu'ils se taisent et celle de menoyer dans ce vacarme.Tarvier m'a secoué:- Roussin, regarde là-bas, nom de Dieu! C'est la Bavière! Tu te rends compte? La Bavière!Il me désignait, au loin, des montagnes majestueuses plantées d'épaisses forêts, enneigées jusqu'àmi-hauteur. Et il répétatit: «La Bavière !» C'était beau, d'accord, mais je ne voyais pas ce que çapouvait lui faire, à Tarvier, que les montagnes soient si belles.[ ...]J'ai refermé les paupières. Une somnolence malsaine m'a envahi. J'ai rêvé à plusieurs reprises queje volais le coussin. Maroussia était là, qui épiait mes faits et gestes. [...]On est arrivés sur le parking. Le château se dressait de toute sa hauteur sur fond de montagnesenneigées.[...]Un éblouissement. Comme un flash devant les yeux. J'ai dû vaciller parce que Bantame m'arécupéré dans ses bras. Le groupe, conduit par Pedro, s'était déjà mis en marche. Il s'étirait sur lapetite route qui grimpe au château.Tarvier et Poméline me regardaient d'un air apitoyé.[...]Je me suis senti soulevé de terre; Bantame m'avait pris sur son dos et il avançait vaillamment à lasuite des autres.- On va rien dire à Pedro, Roussin. S'il nous demande ce qui se passe, on lui expliquera que c'estun jeu. Faudrait pas que tu loupes le château de Neuschwanstein, quand même!Il en avait de drôles, Bantame! J'aurais voulu le voir, malgré ses muscles, face à Maroussia enpleine crise de nerfs... Bien entendu, il était hors de question que je loupe la visite!Quand je me suis réveillé, on redescendait vers le parking. Bantame grinçait et soufflait commeun autobus, mais il ne m'avait pas lâché. Tarvier et Poméline se tenaient par la main. Le soleilavait chassé les nuages, l'air était printanier, la nature nous faisait la fête. [...] La visite étaitterminée depuis longtemps.J'ai pensé que le sommeil, en m'appuyant sur la nuque au bon moment, m'avait évité une bellebêtise. Ça avait dû en faire marrer plus d'un, de voir Bantame me trimballer sur son dos, endormi,à travers les salons d'apparat!Tranquille comme Basile, J'ai repiqué un petit somme. Rentrer au bercail sans le coussin, çavalait mieux que tous les discours du monde. Ça signifait la répudiation immédiate parMaroussia, l'arrêt définitif de notre relation. La fin de tous mes embêtements, quoi.Roland Fuentès : L'échange, chap. 18, raccourci. (ca. 450 mots)la brume - une sorte de brouillard, par lequel on voit les choses pas clair; l'aumône-Almosen; ramper - kriechen;bruissersäuseln;les papilles-die Geschmacksnerven; se noyer - ici: se mélanger; le vacarme - un bruit très fort; les paupières -Augenlider; épier - spähen; l'éblouissement - eine Blendung; vaciller - schwanken; s'étirer - sich auseinanderziehen; apitoyé -plein de pitié, de compassion; vaillant - courageux, fort; louper - rater, ne pas participer;printanier,-ière - qui est relatuf auprintemps; se marrer de qn - rire de qn, se moquer de qn; trimballer - ici: transporter comme un paquet; le salon d'apparat -Prunksaal; repiquer- ici: prendre; rentrer au bercail - rentrer à la maison, rentrer chez soi; la répudiation - die Verstoßung

I. Résume cet extrait du livre. Pense aux règles du résumé. ( 25 %)II. Caractérise la relation entre Maxime et Maroussia en t'appuyant surtout sur les informationsque nous donne cet extrait du texte. Commente aussi ce que Maxime veut dire par le dernierparagraphe. (25 %)III. Dans ce petit texte, essaie de transformer les phrases soulignées par le gérondif ou leparticipe présent si c'est possible. ( 10 %)Maxime sort avec Maroussia qui le brutalise sans que Maxime ait la force de se libérer deelle. Quand Maxime s'inscrit au voyage en Allemagne, Maroussia voit rouge. Si Maxime nepensait pas à elle pendant le voyage, il ne l'aimerait plus après. Comme elle n'aime pas queMaxime s'en aille, elle lui demande une épreuve idiote. Maxime réfléchira tout le tempscomment réussir le coup. De cette manière, il s'occupera toujours de Maroussia ........Mais Maxime qui a fait de nouvelles expériences en Allemagne, surprend MaroussiaIV. Au choix: (40 % )Un journal pour des jeunes a appris que tu as lu L'Échange et que tu as aussi rencontrél'auteur. La redaction te demande de rédiger un article où tu parles du livre et de l'auteur.Cet article doit parler:◦ du contenu du livre◦ de ton opinion sur le livre◦ de ton avis si tu recommande le livre ou non◦ des informations que tu as receuillies dans la rencontre avec Roland Fuentès◦ de ton impression de l'auteur et de son attitude lors de notre rencontre.Pense au public auquel tu t'adresses.ouEcris une suite de l'histoire de Roland Fuentès. Ce texte peut avoir comme sujet(s):◦ la suite de l'histoire de Maroussia et de Maxime.◦ les préparations et/ou le déroulement de la deuxième partie de l'échange en France.Tu dois ici essayer de faire une relation avec ce qui s'est passé dans le livre.Comptez vos mots, s'il vous plaît !