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Anis Masmoudi - Institut Superieur d'Informatique et des Techniques ...

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Figure 2. Modèle <strong>des</strong> services extrait de l’ontologie <strong>des</strong> spécifications SOCOM4. La structure XML de correspondanceL’idée de c<strong>et</strong>te structure de correspondance provient du besoin d’agréger un ou plusieurs servicesde composants logiciels pour chaque activité du scénario d’apprentissage. Ces services peuventêtre de différentes catégories dépendamment du besoin de l’expert (Concepteur pédagogique dansnotre cas) qui développe l’ontologie du scénario de domaine. On distingue les servicesd’affichage par <strong>des</strong> interfaces usagers – appelée aussi services de présentation – <strong>des</strong> services d<strong>et</strong>raitements ou <strong>des</strong> services de données. Il est important de savoir que c<strong>et</strong>te structure decorrespondance sera instanciée par un ingénieur intégrateur <strong>et</strong> qu’elle sera validée ultérieurementpar l’expert au moment de l’exécution. Ce dernier utilise actuellement un simple client Java quilui perm<strong>et</strong> d’interroger aussi bien l’ontologie <strong>des</strong> spécifications IMS-LD qui décrit le scénarioque celle de SOCOM[7].La Figure 3 montre la structure XML de correspondance. Dans le premier fragment, nousdéclarons les identificateurs <strong>des</strong> composants « componentId » qui interviennent dans laconstruction du scénario. Puis, pour chaque activité, nous listons dans un ordre logique lesservices qui l’implémentent. Pour développer le scénario au compl<strong>et</strong>, nous avons associé àchacun <strong>des</strong> activités de la section 2 une combinaison <strong>des</strong> services listés dans la Table 1. Noussupposons que les composants existants fournissent une liste complète pour réaliser les scénariosdu laboratoire en ligne conçus. Nous prenons l’exemple de l’activité « A4 » (l’apprenant 2affiche le signal modifié à l’aide <strong>des</strong> interfaces dédiées) qui nécessite, dans l’ordre, les servicessuivants : C1 :S12 (Récupérer le signal modifié), C3 :S31 (Associer le signal au générateur defonction) <strong>et</strong> C4 :S41 (Afficher le signal dans une interface de visualisation). … …… ……Figure 3. La structure XML de correspondance4


5. Le scénario de la conception à l’exécutionNous appelons agrégat le fichier de correspondance en XML de la section 4 qui implémente notrescenario du domaine. Une fois ce fichier XML instancié, nous le transformons en un fichierBPEL 8 . Ce dernier représente l’agrégat exécutable. En eff<strong>et</strong>, BPEL est un langage d’exécution deprocessus métiers. Et dans notre cas, le processus métier n’est autre que le scénario du domaine.Ce fichier BPEL est un fichier XML indépendant <strong>des</strong> plateformes BPEL. Il peut être exécuté dansn’importe quels serveurs BPEL tels que « Oracle BPEL Server 9 » <strong>et</strong> ActiveBPEL 10 . Nous avonsrécemment implémenté trois types d’agrégation avec BPEL [6].6. Conclusion <strong>et</strong> perspectivesC<strong>et</strong> article nous a permis de décrire une méthode de développement <strong>des</strong> scénarios dans lecontexte <strong>des</strong> laboratoires en ligne en nous appuyant sur deux ontologies existantes, une structurede correspondance <strong>et</strong> un langage d’exécution <strong>des</strong> processus métiers, soit BPEL. La structureXML de correspondance peut paraître inutile, vu qu’il est possible de construire le fichier BPELdirectement à partir <strong>des</strong> deux ontologies. Le choix de c<strong>et</strong>te structure intermédiaire nous perm<strong>et</strong>trad’implémenter nos scénarios dans d’autres langages d’exécution de processus métier« workflow » tel que XPDL 11 par exemple.En résumé, pour développer notre scénario, nous avons adopté simultanément deux approches,<strong>des</strong>cendante <strong>et</strong> ascendante « top-down » <strong>et</strong> « bottum-up ». La première consiste à partir <strong>des</strong>besoins du domaine <strong>et</strong> les exprimer dans un langage naturel (Voir Section 2). C<strong>et</strong>te approche nousproduit une instance de l’ontologie du domaine (Figure 1). La deuxième approche est une rétroingénieriequi part du code <strong>des</strong> composants pour modéliser l’ensemble <strong>des</strong> services fournis àl’aide de SOCOM. C<strong>et</strong>te approche, nous procure une instance de l’ontologie <strong>des</strong> servicestechniques fournis par les composants (voir Section 3). Nous utilisons ces deux instances pourconstruire notre fichier d’agrégation XML de correspondance. Ce dernier nous sera utile pourgénérer le fichier de l’agrégat exécutable en utilisant le langage BPEL.Dans nos travaux futurs, nous essayons de concevoir <strong>des</strong> interfaces usagers conviviales pourl’ingénieur intégrateur qui supporteront les différentes étapes de c<strong>et</strong>te méthode. Nous étudionsactuellement la possibilité de remplacer la structure de correspondance d’une simple structureXML par une ontologie. C<strong>et</strong>te dernière s’alimentera par plusieurs référencements <strong>des</strong> ontologiesqui implémentent les spécifications du domaine (IMS-LD) <strong>et</strong> les spécifications techniques <strong>des</strong>composants logiciels (SOCOM). En fait, le choix d’une ontologie de correspondance se justifiepar notre volonté d’interroger intelligemment [7], l’ontologie de correspondance existante,l’ontologie du domaine <strong>et</strong> l’ontologie technique pour construire les nouveaux scénarios. Ceciperm<strong>et</strong> la réutilisation optimisée <strong>des</strong> correspondances existantes. Ces interrogations sont possiblesà l’aide <strong>des</strong> moteurs d’inférence qui offrent les services de raisonnement sur les ontologies. Ainsi,nous aidons l’expert du domaine (concepteur pédagogique) <strong>et</strong> l’ingénieur intégrateur dans leprocessus de développement <strong>des</strong> scénarios de laboratoire en ligne en se basant sur <strong>des</strong> ontologies8 BPEL (Business Process Execution Language): http://www-128.ibm.com/developerworks/library/specification/wsbpel/9 Oracle BPEL Server: http://www.oracle.com/technology/products/ias/bpel/index.html10 ActiveBPEL : un serveur d’exécution BPEL, http://www.activebpel.org/11 XPDL (XML Process Definition Language): www.wfmc.org/standards/XPDL.htm5


7. RemerciementsNous tenons à remercier le CRSNG d’avoir financé le proj<strong>et</strong> LORNET <strong>et</strong> l’équipe du laboratoireen ligne L@bader <strong>et</strong> celui du LICEF. Ce dernier développe actuellement le système TELOS.8. Bibliographie[1] Allen, P., Frosts, S., Tackling the Key Issues in CBD. In Select Software Tools, March 1998.[2] BPEL Oracle Group. Oracle BPEL Process Manager, du site web à l’adressehttp://www.oracle.com/technology/products/ias/bpel/index.html , 2005.[3] Explor@, LICEF Research Centre, Montreal, Canada, 2002http://www.licef.teluq.uquebec.ca/gp/htmlang/prodexpl.htm,[4] LICEF, Laboratoire en Informatique Cognitif <strong>et</strong> Environnements de Formation,http://www.licef.teluq.uquebec.ca/ , www.teluq.ca[5] Magnan, F. and G. Paqu<strong>et</strong>te TELOS: An ontology driven eLearning OS. Proceeding of the SOA-AIS-2006 Worskhop, Dublin, Ireland, June 2006[6] <strong>Masmoudi</strong>, A., Paqu<strong>et</strong>te, G., & Champagne, R. (2006, 1-3 juin). Implémentation à l'aide de BPEL d<strong>et</strong>rois processus d'agrégation de composants, dirigée par les modèles. Article accepté à la conférenceINFORSID'06, Hammam<strong>et</strong>-Tunisie.[7] <strong>Masmoudi</strong>, A., Paqu<strong>et</strong>te, G., & Champagne, R. (2006, 31 mai). Recherche <strong>des</strong> composants logicielsréférencés par un modèle ontologique. Article accepté à l’atelier OCM-SI de la conférenceINFORSID'06, Hammam<strong>et</strong>-Tunisie.[8] <strong>Masmoudi</strong>, A., Paqu<strong>et</strong>te, G., & Champagne, R. (2005). Agrégation de Composant logiciel Dirigée parles Métadonnées. Papier présenté à l’atelier OCM de la conférence INFORSID, Grenoble-France, mai2005.[9] National Instrument, “LabVIEW Basics 1 Hands-on Course”, National Instruments, Austin, 2006.[10] Paqu<strong>et</strong>te, G., La modélisation par obj<strong>et</strong>s typés: une méthode de représentation pour les systèmesd’apprentissage <strong>et</strong> d’aide a la tâche. Sciences <strong>et</strong> techniques éducatives, France, avril 1996.[11] Saliah-Hassane, H., Teja, I. D. l., Dioumé, O., Kedowide, C., Paqu<strong>et</strong>te, G., Saad, M., <strong>et</strong> al. (July 21-25,2003). On-line Brokerage System for Education Research. Paper presented at the ICCE-03, Valencia,Spain.[12] Saliah-Hassane, H., I. De La Teja, M. Saad,"Outils, environnement <strong>et</strong> méthodologie pourl'encadrement <strong>et</strong> la formation d'équipes multidisciplinaires en génie travaillant en réseau par le Web",dans Prospectives Francophones, B. Leduc (ed.) "Former <strong>des</strong> Ingénieurs par l'université virtuelle",Presses Universitaires de Bruxelles, a.s.b.l., 2001, pp. 125-140.http://www.licef.teluq.uquebec.ca/sh/HTML/JITVII_Saliah.pdf[13] Smith, M. K., Welty, C., & McGuinness, D. L., OWL Web Ontology Language Guide (W3CRecommendation), 2004, disponible à l’adresse http://www.w3.org/TR/owl-guide/.[14] Szyperski C., Component Software: Beyond Object-Oriented Programming (2nd ed.). Addison-Wesley, 624 pages. 2002.[15] The Mathworks Inc., “The Student Edition of MatLab”, Englewood Cliffs, N. J: Prentice-Hall, 1995.6

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