Rolex Sydney Hobart Yacht Race 2007 - Regattanews.com

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<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Un site Internet primé<strong>Yacht</strong> Tracker, système satellitaire novateur et primé du CYCA, indiquera de nouveau les positions entemps réel de la flotte sur le site Internet officiel de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>.www.rolexsydneyhobart.<strong>com</strong>.Le CYCA équipera de nouveau chacun des voiliers de la flotte avec un émetteur Inmarsat D+, quiactualisera automatiquement la latitude, la longitude, le cap et la vitesse des concurrents, et transmettraces informations à une station terrestre via satellite.De là, ces données seront transférées sur le site Internet, qui affichera au moyen de cartes et degraphismes la position de chaque voilier de la flotte en temps réel, sa place par rapport à sesconcurrents et à des repères géographiques connus, sa vitesse de déplacement actuelle sur l’eau,ainsi que sa direction.Outre les rapports constants et en temps réel sur les positions émanant de <strong>Yacht</strong> Tracker, les positionsprovenant de la flotte seront immédiatement converties par les algorithmes ultrasophistiqués du site enun rapport affichant la position de chaque voilier de la flotte, sa distance de la ligne d’arrivée, ainsi quesa position progressive en temps corrigé selon les catégories handicap IRC et PHS.Le site www.rolexsydneyhobart.<strong>com</strong> regorge déjà d’informations actualisées et d’archives sur la<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong>, régate classique qui a vu le jour en 1945 et vient de fêter son 62eanniversaire.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Historique de l’épreuve, les années clés1945Ce qui avait <strong>com</strong>mencé <strong>com</strong>me une paisible croisière de groupe entre neuf voiliers à destinationde la Tasmanie, le lendemain de Noël, se mua bientôt en une âpre course. De fortes rafales sudsud-ouest dispersèrent la flotte au cours de la deuxième journée suivant son départ de <strong>Sydney</strong>. Toushormis Rani, appartenant à John Illingworth (au final vainqueur sur la ligne et au handicap), durent àun moment ou un autre baisser les voiles ou chercher un abri. Les récits épiques des protagonistesont forgé la légende de cet événement devenu incontournable.1977La course débuta par vent léger. Le matin suivant, la flotte rencontra des vents d’ouest de 20 noeuds,forcissant à 30-40 noeuds de sud-ouest en cours d’après-midi. Certains voiliers essuyèrent même,par moments, des vents de 50 noeuds. En soirée, 18 voiliers s’étaient retirés. Deux jours plus tard, ondénombrait encore 15 abandons supplémentaires. Les vents de sud-est soufflaient à 20 noeuds, puisà 30 et 40 noeuds, sur mer démontée. Ils passèrent en soirée à 25-35 noeuds de sud-ouest. Le 29décembre, ils faiblirent en sud sud-ouest à 12 noeuds puis tournèrent à une légère brise de nord-est.Des conditions calmes à légèrement venteuses retardèrent les dernières arrivées, bien que certainssubirent encore une brève mais violente bourrasque de 85 noeuds le 1er janvier.1980Le départ fut pris par un léger vent d’est qui perdura tout le premier après-midi de course. Celafaisait de nombreuses années que la présence en nombre des embarcations de spectateurs àl’extérieur de <strong>Sydney</strong> Heads n’avait pas été aussi préjudiciable aux concurrents. Le lendemain matin,portée par des vent de 15-18 noeuds, la flotte atteignit bientôt la côte de la Nouvelle-Galles du Sud,puis augmenta sa progression par vent de nord-est (25 noeuds) durant la seconde nuit et traversarapidement le détroit de Bass. À l’approche des côtes de la Tasmanie, durant la troisième journée,les vents restèrent stables à 20 noeuds de nord-est et un nouveau record parut alors imminent pourle groupe de tête. Ces espoirs s’évanouirent lorsque le vent tomba et que la pluie fit son apparitionau cours de la troisième nuit. Toutefois, le matin suivant, un vent du sud se leva à nouveau à 20-30noeuds et poussa les voiliers de tête vers l’arrivée.Les autres embarcations durent faire face à une brise légère le long de la côte de Tasmanie, lors deleur traversée de Storm Bay et de Derwent River.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Historique de l’épreuve, les années clés (suite)1990Vents forts, course rapide et épuisante, controverse sur les pontons. La 46e <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong>a su réunir tous les ingrédients d’une belle course, excepté un nouveau record !Une flotte forte de 106 bateaux mit les voiles par une bonne brise soufflant d’est et lui permettantun départ rapide du port de <strong>Sydney</strong> sous spinnaker. On dénombra les premières victimes quelquesheures à peine après le départ, les abandons se poursuivant le lendemain tandis que la flotte filait sousspinnaker et que les vents viraient au nord-est, forcissant au-delà de 30 noeuds, certains concurrentssignalant même des bourrasques à 50 noeuds. Dans le détroit de Bass, le maxi Rothmans, toujoursen lice pour un chrono record, vit son allure ralentir lorsque les vents faiblirent, ses chances de records’évanouissant par la même occasion. Au bout du <strong>com</strong>pte, il franchit la ligne d’arrivée sur un temps de2 jours, 19 heures, 7 minutes et 2 secondes, troisième meilleur temps sur la distance en 46 ans.Malgré cela, Rothmans (classé aussi second au général en temps corrigé) fut déclassé (+10% sur letemps corrigé) pour publicité illégale sur son spi, <strong>com</strong>me stipulé dans l’article 26 du règlement édictépar le <strong>com</strong>ité d’organisation. Il en résulta une victoire de Ragamuffin, alors que la première place augénéral revint à Sagacious V.1994La 50e édition de la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> attira une imposante flotte de 371 bateaux venus du monde entierafin de célébrer le jubilé de la course. Parmi eux, Archina et Winston Churchill, deux voiliers ayantconcouru lors de la première <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, avec à leur bord une grande partie de l’équipage ayantlui aussi participé à la première édition. Eole se montra généreux en ce jour de Boxing Day, offrantun magnifique départ sous spi dans le port de <strong>Sydney</strong>, un spectacle grandiose <strong>com</strong>me il n’en asans doute jamais été contemplé dans le monde, pour le départ d’une régate océane. Par la suite enrevanche, la progression fut laborieuse pratiquement jusqu’à <strong>Hobart</strong>. À la sortie de <strong>Sydney</strong> Heads, laflotte dut faire route sous le vent le long de la côte de la Nouvelle-Galles du Sud par un vent de sudestfraîchissant. Le lendemain, la brise avait viré est nord-est, permettant ainsi aux maxis et au gros de laflotte d’effectuer une pointe sous spinnaker jusqu’au détroit de Bass, les voiliers de tête le franchissantà une allure record. Dans le même temps, la deuxième moitié de la flotte était ballottée par les rafalesd’un vent de sud-ouest et le ciel envoya aux équipages un avertissement sans appel sous la forme d’un« Bass Strait Roller », à savoir un liseré nuageux roulant d’un bout à l’autre de l’horizon.Ce fut le second front, avec des vents atteignant 50 noeuds, qui provoqua le plus de dégâts. Il mit finà une course record, les maxis se voyant contraints de prendre un ris tandis qu’ils accostaient sur lacôte est de la Tasmanie. Quelques 40 voiliers durent s’abriter. Les rafales de sud-ouest persistèrenttandis que les maxis de tête s’évertuaient à franchir Storm Bay. Ils ne trouvèrent refuge qu’à leur arrivéeà l’embouchure de la Derwent River, abritée par le Mont Wellington. Le reste de la flotte continua à êtremalmené par ce vent du sud-ouest, mais, par la suite, il y eu peu de nouveaux abandons. Sur les 371embarcations inscrites, 308 arrivèrent à bon port et furent célébrées en grande pompe à ConstitutionDock et Sullivan’s Cove.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Historique de l’épreuve, les années clés (suite)1998La <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> tourne à la tragédie quand la pire tempête qu’ait connue la course en 54 ansd’histoire s’abat sur la flotte alors que les 115 voiliers atteignaient le détroit de Bass, ou s’y étaient déjàengagés après avoir longé à une allure vertigineuse la côte est de l’Australie vers le sud. La course avait<strong>com</strong>mencé avec un courant favorable de 4 noeuds en direction du sud, des vents du nord forcissantde 25-35 noeuds prévalant au large de la côte. À l’aube du 27 décembre, un courant-jet d’altitude etune masse d’air froid s’étaient rapidement déplacés en direction du Nord sur Victoria, en entraînantsur les Alpes australiennes des chutes de neige parfaitement inattendues à cette période de l’année,dans le sillage du front froid de surface. Parallèlement à l’afflux d’une épaisse couche d’air froid surVictoria, une nouvelle dépression de faible envergure <strong>com</strong>mença à se former et à s’intensifier surle détroit de Bass, au sud du promontoire Wilson. Les pressions centrales de cette dépression quis’accentuaient à vive allure, chutèrent très vite jusqu’à 980 hPa. Au début, la dépression fit route versle nord-est, mais elle vira plus à l’est à une vitesse de 25 noeuds en fin de matinée du 27 décembre.A la mi-journée, la dépression passa le sud de Gabo Island et maintint son intensité. En parallèle dusystème dépressionnaire, des vents d’ouest sud-ouest soufflant en tempête se levèrent et s’étendirentsur l’est du détroit de Bass et sur les côtes sud de la Nouvelle-Galles du Sud, sans fléchir d’intensitépendant 36 heures. Au moins 12 concurrents firent état de vents de 80 noeuds et de vagues d’unehauteur de 15 à 20 mètres. Un tiers de la flotte fit état d’une vitesse moyenne du vent supérieure à 60noeuds. Aux dires d’un membre d’équipage, « la mer était blanchie <strong>com</strong>me un linge par le vent, avec unvoile tout aussi blanc perçant les rafales ». Plusieurs voiliers relatèrent avoir basculé à 180 degrés, voiredavantage, et certains même à plusieurs reprises. Sur 115 partants, 71 abandonnèrent, 44 terminèrentpéniblement après avoir traversé de haute lutte le détroit de Bass avec les voiles tempêtes et les focsORC, voire rien d’autre que le foc quand ce n’était pas des mâts à nu. Au cours d’une opération desauvetage remarquablement menée, 56 membres d’équipage de neufs bateaux ou canots en perditionont été sauvés par des hélicoptères et vaisseaux, avec un cas d’homme à la mer. Au total, 16 voiliersdemandèrent de l’aide. 7 bateaux furent abandonnés en mer et 5 coulèrent durant la tempête aprèsavoir été chahutés par la mer démontée, <strong>com</strong>me la plupart des voiliers en difficulté. Six membresd’équipage périrent en mer lors de la pire tragédie de l’histoire de la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>. Hommage leurfut rendu sur le Constitution Dock d’<strong>Hobart</strong> pour un adieu plein d’émotion par les concurrents quibouclèrent la course, ac<strong>com</strong>pagnés de nombre de ceux qui avaient été secourus et d’organisateurs.Les participants suivants disparurent au cours de cette édition tristement célèbre : Glyn Charles (Swordof Orion), Bruce Guy et Phil Skeggs (Business Post Naiad), Jim Lawler, Mike Bannister et John Dean(Winston Churchill).2005Le règlement a été modifié en 2005, supprimant toute limite de vitesse. Les embarcations peuventainsi évoluer sans handicap. Cette nouveauté a ouvert la porte à une flotte hautement <strong>com</strong>pétitive desuper maxis à quille basculante, alignés au départ de <strong>Sydney</strong> pour pimenter la course. Suite à un choixtactique le long de la côte, c’est Bob Oatley sur Wild Oats XI, un plan Reichel/Pugh de 98 pieds, quia finalement signé le triplé : premier à couper la ligne, meilleur classement handicap IRC et nouveaurecord de l’épreuve en 1 jour 18 heures et 40 minutes et 10 secondes pour couvrir les 628 milles. Ilaméliora de plus d’une heure le précédent record établi de longue date par le Volvo 60 pieds Nokia.Wild Oats XI est l’un des 6 bateaux à avoir jamais raflé une victoire en temps réel et une victoire entemps <strong>com</strong>pensé en 61 ans d’histoire de la course.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Faits historiques de 1945 à 2006Premier vainqueurRani. Propriétaire : John Illingworth RN (UK) | Type : Barber 35’ cutter | Temps réel et temps corrigéVainqueur de l’édition 2006 en IRCLove & War Skipper: Lindsay May, (AUS) | Type: S&S 47Doubles vainqueurs, temps réel et temps corrigéRani (GBR) 1945American Eagle (USA) 1972Kialoa III (USA) 1977New Zealand (NZL) 1980Sovereign (NSW) 1987Wild Oats XI (NSW) 2005Vainqueurs multiples en temps réelMorna / Kurrewa IV (NSW) - 7 victoiresBumblebee IV / Ragamuffin (NSW) – 3 victoiresAstor (NSW) – 3 victoiresMargaret Rintoul (NSW) 2 victoiresSolo (NSW) 2 victoiresKialoa III (USA) 2 victoiresBumblebee IV (NSW) 2 victoiresSayonara (USA) 2 victoiresWild Oats XI (NSW) – 2 victoiresVainqueurs multiples en temps corrigéFreya (NSW) 3 victoires successivesLove & War (NSW) – 3 victoiresWestward (TAS) 2 victoiresSiandra (NSW) 2 victoiresSolo (NSW) 2 victoiresAusmaid (SA/VIC) 2 victoiresLa course la plus rapide - Record établi en 2005Wild Oats XI (AUS) Bob Oatley/Mark Richards (NSW)1 jour 18 heures 40 minutes et 10 secondes(Kialoa III (USA). Détenteur du record de l’épreuve pendant 21 ans, Morning Glory (GER) pendant 3 ans etNokia (AUS/DAN) pendant 5 ans.)


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Faits historiques de 1945 à 2006 (suite)La course la plus lente – Record établi en 1945Wayfarer – Peter Luke (NSW)11 jours 6 heures 20 minutes et 56 secondesLe plus petit écart à l’arrivée1982 - Condor of Bermuda bat Apollo de tout juste 7 secondes2001 - 47 minutes séparent les 7 premiers voiliers.Le plus grand nombre de participations par voilierPhilip’s Foote Witchdoctor 26 coursesMark Twain 25 coursesImpeccable 23 coursesBacardi 22 coursesPolaris of Belmont 22 coursesMargaret Rintoul II 22 coursesLe plus grand nombre de participations par marinJohn Bennetto (TAS) 44 coursesLou Abrahams (VIC) 44 coursesTony Cable (NSW) 43 coursesRichard « Sightie » Hammond (NSW) 40 coursesBernie Case (QLD) – 40 coursesTony Ellis – 40 coursesLe plus grand nombre de participations par une femmeAdrienne Cahalan (AUS) – 16 coursesRecord de participations371 participants en 1994 - Année du jubilé179 participants en 1985151 participants en 1984Nombre de participants en 200678 participants69 à l’arrivée


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Type de voiliers participantsComme devait le relever le Gouverneur de Tasmanie, Guy Green, lors de la cérémonie protocolairede l’édition 2001, cette course est une <strong>com</strong>pétition égalitaire, attirant autant des voiliers de 9 mètresque de gigantesques 30 mètres, <strong>com</strong>posés d’équipages issus de petits clubs de voile jusqu’auxprofessionnels de la Coupe de l’America ou encore de la Volvo Ocean <strong>Race</strong>.La <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong> est une course au large classique ouverte à tout propriétairede yacht, remplissant les critères de qualification et conforme aux normes de sécurité d’une épreuvede Catégorie 1.Lors des premières éditions de la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, tous les voiliers étaient faits de bois ; cotres, sloops,goélettes et ketchs à fort tirant d’eau, davantage conçus pour la plaisance que pour la <strong>com</strong>pétition.L’engouement croissant pour cette course de 630 milles nautiques en direction de <strong>Hobart</strong> suscitarapidement des idées et concepts novateurs en matière de construction, voilure et gréement. Lesvoiles en Dacron et les mâts en aluminium succédèrent à la toile et au bois au début des années50, époque des premiers voiliers en fibre de verre. Suivirent les bateaux en aluminium, en acier(principalement de fabrication artisanale) et même un maxi en ferrociment.Les frères Halvorsen, Trygve et Magnus, ainsi qu’Allan Payne et Bob Miller (Ben Lexcen), concepteursaustraliens novateurs, élaborèrent des voiliers plus rapides et perfectionnés, forçant les organisateursà créer différentes catégories et un classement <strong>com</strong>pensé. Le professeur australien Peter Joubert,concepteur à temps partiel de robustes yachts ou racers, et John King, australien lui aussi, produisirentaussi des voiliers qui remportèrent des victoires. Ils firent des émules et de talentueux concepteurs<strong>com</strong>me Iain Murray et ses partenaires, Andy Dovell et Ian « Fresh » Burns, ainsi que Scot Jutson, DavidLyons et Robert Hick font aussi office de référence en la matière.Le Néo-zélandais Bruce Farr, qui s’est tourné le premier vers les voiliers à déplacement léger, est deloin considéré <strong>com</strong>me le concepteur le plus titré de la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, toutes catégories de handicapconfondues IOR d’abord, puis IMS, désormais remplacé par l’IRC.L’adoption de matériaux destinés à la conquête de l’espace se traduisit par des retombées majeuressur la plaisance de course, tout d’abord dans le cadre de la Coupe de l’America, puis dans laconception et la construction de voiliers destinés à la course au large. La fabrication <strong>com</strong>posite descoques à l’aide de Kevlar et autres fibres artificielles moulées en autoclaves sophistiqués, fit sonapparition. Ces dernières années, l’utilisation du carbone s’est étendue aux coques, mâts, et espars, demême qu’à la voilure de route (grand-voile, génois, focs). Le super maxi Alfa Romeo constitue l’exemplele plus récent d’une adoption quasi totale de la fibre de carbone (coque, mât, voilure de route).


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Type de voiliers participants (suite)La flotte de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> se <strong>com</strong>pose quasi exclusivement de sloops (grandvoile, génois ou foc), mais plusieurs des maxis dotés d’un grand triangle avant (entre le pont avant,l’étai avant et le mât) utilisent avec succès deux voiles d’avant lors des courses côtières, ce qui en faitthéoriquement des cotres.En 2006, la flotte était <strong>com</strong>posée de voiliers de toutes tailles : des 30 pieds (Maluka construit en1935 et Koomooloo un voilier classique construit en 1968 qui a malheureusement coulé pendant lacourse), des monotypes <strong>Sydney</strong> 38 (Challenge et Chutzpah), des 40 à 66 pieds catégorie IRC grandprix (Loki, Quantum Racing et Yendys) et des supers maxis (Skandia, Maximus et Wild Oats XI). Sans<strong>com</strong>pter sur les membres des clubs locaux habitués à courir chaque année cette grande classique.Pour l’édition <strong>2007</strong>, on observe un retour en force des bateaux classiques avec trois vétérans :Koomooloo (1968), Love & War (1974 et 1978) et Illusion (1988), anciens vainqueurs en temps<strong>com</strong>pensé. Il faudra aussi <strong>com</strong>pter sur Fidelis, vainqueur en temps réel en 1966. Parmi les inscrits,il faut noter la présence dans les rangs des plus célèbres bateaux de ces dernières décennies :Berrimilla, Polaris of Belmont, Impeccable, Bacardi, Phillip’s Foote Witchdoctor, Magic et BSG On Tap.De nombreux skippers ayant déjà remporté des victoires finales dans cette épreuve s’alignent ànouveau pour retenter leur chance, à l’image du double vainqueur Lou Abrahams qui se préparepour sa 44è course consécutive. Ce marin de 80 ans, originaire de l’Etat de Victoria, naviguera cetteannée à bord de son <strong>Sydney</strong> 38 « Challenge ». Il tentera d’égaler le record de John Bennetto du plusgrand nombre de participations à la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>. Tony Cable, équipier à bord du Davidson42, Phillip’s Foote Witchdoctor, s’apprête également à vivre sa 44è édition de la course.Présent pour défendre son titre en temps réel et en temps <strong>com</strong>pensé ainsi que son record en 1 jour18 heures 40 minutes et 10 secondes, Bob Oatley propriétaire de Wild Oats se prépare à réaliserun exploit en remportant 3 fois de suite la course en temps réel, ceci malgré un démâtage lors de laMaxi <strong>Yacht</strong> <strong>Rolex</strong> Cup en septembre dernier à Porto Cervo. Sur sa route, Bob Oatley devra contrer lesassauts du tout nouveau maxi de 30 mètres ICAP Leopard de Mike Slade. Après sa victoire en tempsréel lors de la très ventée <strong>Rolex</strong> Fastnet <strong>Race</strong>, Leopard a pour objectif de remporter les deux plusgrandes courses au large du monde la même année.Important changement de règle depuis deux ans, il n’y aura plus de limite de vitesse. Cela permettraaux bateaux de concourir sans handicap qui aurait pu restreindre la voilure, l’utilisation de lest liquide,de quilles pendulaires ou la hauteur de mât. En vertu des nouvelles règles, les bateaux à quillependulaire ne seront plus soumis à une restriction du degré d’inclinaison, ce qui leur permettra de lapencher jusqu’à son angle maximal par rapport à la verticale.Ainsi, un record est tout à fait envisageable, même si au final, cela dépendra d’une météo favorablesur la majeure partie du parcours de 628 milles.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>ProgrammeVendredi 2 novembre17h00<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> – Clôture des demandes d’inscriptions – CYCALundi 3 décembre17h00<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> – Clôture des inscriptions – CYCAVendredi 7 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy One Design – Courses monotypes – Jour 1Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Samedi 8 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy One Design – Courses monotypes – Jour 2Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Dimanche 9 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy One Design – Courses monotypes – Jour 3Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Mardi 11 décembre12h30SOLAS Big Boat Challenge – Port de <strong>Sydney</strong>Jeudi 13 décembre12h00 <strong>Rolex</strong> Trophy Rating Series – Courses de voiliers à handicap – Jour 1Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Vendredi 14 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy Rating Series – Courses de voiliers à handicap – Jour 2Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Samedi 15 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy Rating Series – Courses de voiliers à handicap – Jour 3Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Dimanche 16 décembre11h00 <strong>Rolex</strong> Trophy Rating Series – Courses de voiliers à handicap – Jour 4Régate en dehors de la baie de <strong>Sydney</strong>Dimanche 16 décembre18h00Cérémonie de remise des prix du <strong>Rolex</strong> Trophy – CYCA


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Programme (suite)Mardi 18 décembre19h00Lundi 24 décembre09h00<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>– Soirée des skippers et remise du CYCAOcean <strong>Race</strong>r of the YearAwards – CYCA<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> – Briefing d’avant course – CYCAMercredi 26 décembre08h30<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> – Point Météo – CYCAMercredi 26 décembre13h00<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Race</strong> – Départ dans le port de <strong>Sydney</strong>Vendredi 28 décembre07h40<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Race</strong> Record Time - Heure limite d’arrivée pourl’établissement d’un nouveau record de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>(2005 le départ était à 13h20; <strong>2007</strong> le départ sera donné à 13h00)Lundi 31 décembre15h00Mardi 1er janvier11h00Mardi 1er janvier11h00Proclamation du vainqueur en temps corrigé de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>Constitution Dock, <strong>Hobart</strong>Proclamation du vainqueur en temps corrigé de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>Constitution Dock, <strong>Hobart</strong>Remise des prix de la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> – RYCT, <strong>Hobart</strong>


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Le parcoursAvec son tracé de 628 milles nautiques, la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> est souvent décrite <strong>com</strong>me la courseau large la plus éprouvante au monde, véritable défi pour tout marin qui s’y mesure.Après un départ spectaculaire du port de <strong>Sydney</strong>, la flotte se dirige vers la mer de Tasmanie. Ellelonge, dans un premier temps, la côte sud-est de l’Australie continentale, franchit le détroit de Bass(qui sépare le continent et l’île de Tasmanie), puis longe la côte est de la Tasmanie. A Tasman Island,elle vire à droite dans Storm Bay avant la remontée finale de la Derwent River pour rejoindre la villeportuaire de <strong>Hobart</strong>.Les participants prétendent fréquemment que les premiers et derniers jours de course sont les plusexaltants. Le départ du port de <strong>Sydney</strong> draine des centaines de bateaux suiveurs, alors que desmilliers de curieux se massent le long du rivage et que les hélicoptères bourdonnent au-dessus de laflotte afin de retransmettre l’événement dans le monde entier.L’ultime jour de course est captivant, chaque équipage se démenant pour battre ses rivaux, tout enlorgnant avec impatience sur l’accueil traditionnel à <strong>Hobart</strong> où ils pourront se détendre et fêter cetteexpérience devant un verre amplement mérité.Entre les premiers et les derniers jours de course, la flotte vogue parmi certains des paysages etpanoramas les plus grandioses de la planète. La côte de Nouvelle-Galles du Sud forme un chapeletde plages étincelantes, <strong>com</strong>munes portuaires et villages de pêcheurs, bien que, sur cette partie duparcours, les voiliers naviguent souvent entre 10 et 40 milles des côtes.Durant la course, nombre de concurrents sont à portée de vue mutuelle. Les équipages écoutent etregardent attentivement les bilans radio réguliers ainsi que le système <strong>Yacht</strong> Tracker, informants surles positions respectives. Tandis qu’ils filent vers le sud, les concurrents sont encore dans l’excitationdu trépidant départ du port de <strong>Sydney</strong>. Ils débordent d’énergie même si certains peinent à seremettre des festivités de Noël…Le détroit de Bass, surnommé le paddock (l’enclos), a une réputation sulfureuse. Il peut offrir uncalme plat ou alors être <strong>com</strong>plètement démonté! Les eaux sont relativement peu profondes etles vents peuvent y souffler très fort ; ces deux éléments se conjuguent souvent en conditionsextrêmement difficiles pour les voiliers qui le traversent. Le troisième tronçon de la course débuteau sortir du détroit pour longer la côte est de Tasmanie, bordée de villages de vacances et de portsde pêche, avec de majestueuses montagnes en arrière-plan. À l’approche de Tasman Island, la côtearbore d’imposantes falaises, parfois nimbées de brume marine.Les vents, souvent capricieux, peuvent varier en intensité et orientation en l’espace de quelquesmilles. Naviguer dans ces eaux requiert alors un grand sens stratégique. Une fois négocié le virage àdroite de Tasman Island, les marins s’imaginent souvent que la course tire à sa fin ; malheureusementpour certains, il n’en est rien, car il leur reste encore 40 milles de navigation laborieuse. Les voiliersrisquent alors de se faire distancer dans ce dédale de courants et de vents.


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Le parcours (suite)Même une fois contourné Iron Pot, îlot qui fut jadis un port baleinier, il reste encore onze milles àparcourir en remontant les larges étendues de la Derwent River jusqu’à la ligne d’arrivée située au largedu site historique de Battery Point, sous la coupe bienveillante du Mont Wellington surplombant la ville.Quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit, le premier voilier à franchir la ligne d’arrivée se voit escortéd’une nuée d’embarcations, mêlant organisateurs, spectateurs et médias.Des centaines de spectateurs s’agglutinent sur les berges de Sullivan’s Cove pour saluer le passagedes voiliers. Les équipages harassés sont accueillis à bras ouverts par les bénévoles du Royal <strong>Yacht</strong>Club of Tasmania et fêtés <strong>com</strong>me le veut la tradition Tasmane.Il est ensuite temps de célébrer dignement, parfois de <strong>com</strong>patir, et de partager les différentesexpériences glanées au long de la course avec les autres équipages ; le tout, bien entendu, arroséavec force de bières dans les fameux pubs du bord de mer <strong>com</strong>me le Customs House Hotel.L’essentiel est bien de participer à la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, et non de la gagner !


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Le parcours (suite)


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Les organisateursLe Cruising <strong>Yacht</strong> Club of Australia (CYCA) est le club de plaisance n°1 en Australie. Niché en bordurede la splendide Rushcutters Bay, à dix minutes de voiture de <strong>Sydney</strong> CBD, le club jouit d’une vuesuperbe sur le port et d’excellentes infrastructures. Fort d’un calendrier nautique et social étoffé, il offreà ses quelques 2500 membres de nombreux motifs de le fréquenter assidûment.Fondé en 1944, le CYCA s’est au fil des ans imposé en Australie <strong>com</strong>me chef de file en matière decourse au large et de sécurité en mer. Les organisateurs des <strong>com</strong>pétitions internationales les plusprestigieuses, tels que les Jeux Olympiques et différentes courses autour du monde notamment, fontsouvent appel à son savoir-faire en matière de gestion de course. Le CYCA, propose tant au coureurd’océan qu’au parfait amateur, un programme varié d’épreuves <strong>com</strong>prenant entre autres les fameusesrégates estivales de milieu de semaine et les courses au large durant les week-ends, sans oublier les<strong>com</strong>pétitions hivernales dominicales.Tandis que pour les plus téméraires le summum du genre consiste à se mesurer à Mère Nature lorsde la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong>, d’autres s’enthousiasment pour l’esprit de <strong>com</strong>pétition et decamaraderie des régates plus courtes disputées tout au long de l’année.S’appuyant sur l’engouement pour la <strong>com</strong>pétition en monotype, le CYCA organise en outre des régatespour diverses classes de monotypes, notamment le championnat <strong>Rolex</strong> Farr 40 One Design WorldChampionship en mars 2005.L’une des réussites les plus remarquables du CYCA est son programme de formation pour lesjeunes, dit Youth Sailing Academy. Depuis 1993, le YSA a vu des milliers d’étudiants décrocher leurdiplôme d’apprentissage de la voile, certains finissant par représenter leur club et pays sur la scèneinternationale.Le club house et la marina d’origine ont disparu depuis bien longtemps, remplacés par une vastemarina flottante ainsi qu’un luxueux club de plaisance <strong>com</strong>prenant des chambres 5 étoiles, un bar et unrestaurant en extérieur et intérieur, à même de répondre à toutes les attentes d’un plaisancier.Les membres et visiteurs du CYCA se réjouissent de fréquenter un club aussi dynamique dans cecadre magnifique, doté d’installations derniers cri. Jouissant d’une réputation internationale, il attiredes voiliers et des équipages du monde entier pour l’apothéose du calendrier vélique, et l’événementemblématique du sport Australien : la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong>.Malgré son nom, le club devint rapidement une référence en matière de course au large en Australie.Cette discipline sportive était en 1944 encore méconnue, tant ici qu’ailleurs.En 1945, une croisière à <strong>Hobart</strong> prit la tournure d’une course pure et dure... la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> était née !


<strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> <strong>2007</strong>Les organisateurs (suite)La course ne tarda pas à s’ancrer dans l’imaginaire du public australien et à se muer en classiqueinternationale de la régate attirant les plaisanciers du monde entier. Fort de plus de 60 annéesd’expérience en organisation de courses au large telles que la <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, le CYCA est partoutencensé pour son savoir-faire en matière de sécurité en mer, dont s’inspirent nombre d’émules.A la surprise des nations phares de la régate au large, un équipage du CYCA se classa de peusecond de l’Admiral’s Cup (en Angleterre) en 1965, pour revenir en 1967 victorieux de ce trophée siconvoité. Grâce à ce résultat, l’Australie acquit ses lettres de noblesse au sein du cercle des nationsen vue en matière de course au large.L’histoire du Cruising <strong>Yacht</strong> Club of Australia débuta en fait dans un studio photographiquede <strong>Sydney</strong>, lieu de rencontre informel de quelques marins fervents. Ils ne tardèrent pas à fairel’acquisition d’un hangar à bateaux sur Rushcuttters’Bay, et le reste, <strong>com</strong>me ils le disent si bien,appartient désormais à l’histoire…Au cours des 62 années écoulées, le club a évolué en un édifice alliant élégance et <strong>com</strong>modité, oùsont coordonnées et organisées diverses courses et régates. De nos jours, le CYCA est hautementapprécié de ses membres, marins ou non, pour ses aménagements de premier ordre, la richesse deson calendrier vélique, ses soirées spéciales, ses cérémonies de remise des prix, ou simplement pourson bar, le <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong>, qui permet de se détendre à l’issue d’une course âprement disputée.Cruising <strong>Yacht</strong> Club of AustraliaRushcutters Bay<strong>Sydney</strong> NSWAustralieTél. : + 61 2 8292 7800Fax : + 61 2 9363 9745www.rolexsydneyhobart.<strong>com</strong>www.cyca.<strong>com</strong>.auEmail: cyca@cyca.<strong>com</strong>.au


<strong>Rolex</strong> et le sport: un esprit pionnier au nom de l’excellencePrécise, étanche et robuste, dès son lancement en 1926, l’Oyster est synonyme de modernité.Adaptée au mode de vie d’une société en pleine évolution, où le loisir occupe une place de plusen plus prépondérante, elle est destinée à détrôner peu à peu la traditionnelle montre-gousset.L’univers du sport offre un extraordinaire terrain de validation et d’expansion à cette montrebraceletaux qualités inédites. Hans Wilsdorf, fondateur de <strong>Rolex</strong>, réalise un premier coup demaître en 1927 en équipant d’une montre Oyster Mercedes Gleitze, une jeune anglaise, lors desa traversée de la Manche à la nage. Il réserve la première page du Daily Mail pour <strong>com</strong>muniquerl’évènement au grand public: alors que la montre est restée immergée pendant plusieursheures dans une eau glaciale, elle fonctionne toujours, preuve de son indéniable étanchéité etrobustesse. Le jeune entrepreneur vient de créer la campagne dite «Témoignage».Désormais, aux avancées de l’Oyster seront associés des téméraires sportifs, excellant dans desdisciplines alors naissantes <strong>com</strong>me la course automobile avec Malcolm Campbell ou l’aviationavec Stewart Blacker et Chuck Yeager. Ces personnalités de haut vol parlent toutes de victoire,de prouesse, d’exploit et mettent en exergue les qualités techniques de l’Oyster.A ces premières disciplines sportives viendront, au fil des ans, s’en ajouter de nouvelles.Aujourd’hui, <strong>Rolex</strong> en dénombre cinq: le golf, la voile, le tennis, l’équitation et les sportsautomobiles. Toutes ont pour mots d’ordre l’endurance, le dépassement de soi et la réussite.


<strong>Rolex</strong> et la voileDepuis toujours, <strong>Rolex</strong> entretient une relation privilégiée avec la mer, le monde de la voile et legrand large. Parmi les sports que <strong>Rolex</strong> soutient depuis de nombreuses années, le yachtingoccupe sans conteste une place à part. L’esprit et la philosophie de ce sport sont en parfaiteharmonie avec les valeurs chères à <strong>Rolex</strong>: l’excellence, la précision et l’esprit d’équipe.Le partenariat entre <strong>Rolex</strong> et le yachting remonte à la fin des années 1950. Les liens étroits quiunissent la société à l’univers de la voile n’ont, depuis, cessé de se renforcer. Aujourd’hui, <strong>Rolex</strong>est Sponsor Titre d’une vingtaine d’évènements internationaux majeurs, regroupés en troiscatégories d’épreuves:- les courses au large classiques, telles que la <strong>Rolex</strong> <strong>Sydney</strong> <strong>Hobart</strong> <strong>Yacht</strong> <strong>Race</strong> et la <strong>Rolex</strong>Fastnet <strong>Race</strong>;- les régates de grand prestige, telles que la Maxi <strong>Yacht</strong> <strong>Rolex</strong> Cup, qui a lieu chaque année àPorto Cervo, en Sardaigne (Italie), la <strong>Rolex</strong> Swan Cup et la Giraglia <strong>Rolex</strong> Cup;- les championnats du monde les plus disputés, <strong>com</strong>me le <strong>Rolex</strong> Farr 40 World Championshipet le <strong>Rolex</strong> TP’52 Global Championship.Par son soutien à la Fédération Internationale de Voile (ISAF), instance de référence auniveau mondial dans le domaine de la voile, <strong>Rolex</strong> participe au développement de ce sportspectaculaire et passionnant. Depuis 2001, elle soutient les ISAF <strong>Rolex</strong> World Sailor of theYear Awards, des prix honorifiques qui ré<strong>com</strong>pensent les navigateurs et navigatrices s’étantparticulièrement illustrés au cours de l’année écoulée. Ces derniers sont jugés par leurs pairs.Au fil des ans, <strong>Rolex</strong> a également tissé des liens étroits avec les yacht-clubs les plus en vue etorganisateurs d’évènements majeurs dans le monde de la voile. On peut citer à titre d’exemples:- le New York <strong>Yacht</strong> Club,- le <strong>Yacht</strong> Club Costa Smeralda (Porto Cervo, Italie)- le Royal <strong>Yacht</strong> Squadron (Cowes, Angleterre)- le <strong>Yacht</strong> Club Italiano (Gênes, Italie)- le <strong>Yacht</strong> Club Ilhabela (San Sebastian, Brésil)


<strong>Rolex</strong> et la voile (Suite)Parmi ses Témoignages, <strong>Rolex</strong> <strong>com</strong>pte plusieurs figures emblématiques:- le Danois Paul Elvström, régatier de légende avec ses quatre médailles d’or olympiques et sesdix-neuf médailles aux Championnats du monde, est aujourd’hui encore considéré <strong>com</strong>me unmodèle;- l’Américain Paul Cayard est un navigateur très <strong>com</strong>plet puisqu’il <strong>com</strong>pte à son actif cinqparticipations à la Coupe de l’America, deux aux Jeux olympiques et a remporté sept médaillesaux Championnats du monde;- la jeune navigatrice grecque Sofia Bekatorou, médaillée d’or en 470 lors des Jeux olympiquesd’Athènes, a reçu deux fois l’ISAF <strong>Rolex</strong> World Sailor of the Year Award dans la catégorieféminine;- l’Américain Gary Jobson, tacticien de Ted Turner lorsque le voilier Courageous a remporté laCoupe de l’America en 1977, est aujourd’hui journaliste sportif. Il est entré dans l’America’s CupHall of Fame en 2003.En 1992, un nouveau modèle de montre dédié aux navigateurs professionnels a été créé dans lacollection Oyster Perpetual. Baptisé <strong>Yacht</strong>-Master, ce chronomètre suisse officiellement certifiéest immédiatement reconnaissable à sa lunette tournante bidirectionnelle graduée en relief.Repoussant toujours plus loin les limites de la technologie en puisant dans son savoir-faireancestral, <strong>Rolex</strong> a lancé en <strong>2007</strong> l’Oyster Perpetual <strong>Yacht</strong>-Master II. Doté d’un <strong>com</strong>pte à reboursà mémoire programmable –une <strong>com</strong>plication horlogère inédite–, ce concentré d’innovationconstitue l’instrument incontournable tant du skipper chevronné que de l’amateur de yachting.


Présentation de <strong>Rolex</strong><strong>Rolex</strong> est reconnue dans le monde entier <strong>com</strong>me la figure de proue de l’industrie horlogère suisse etjouit d’une réputation inégalée de qualité et de savoir-faire.La naissance de <strong>Rolex</strong>Les origines de <strong>Rolex</strong> remontent au début du 20e siècle. Alors que les montres de gousset sontencore dans toutes les poches, Hans Wilsdorf, un jeune Bavarois de 24 ans, parie sur l’avenir dela montre-bracelet. L’esprit pionnier du fondateur permettra d’écrire quelques-unes des plus bellespages de l’histoire de l’horlogerie contemporaine et sera à l’origine de deux innovations majeures.En 1926, <strong>Rolex</strong> invente l’Oyster, première montre véritablement étanche à l’eau et à la poussière, et,en 1931, le Rotor Perpetual, premier mécanisme de remontage automatique. Au fil des ans, <strong>Rolex</strong>créera toute une ligne Oyster, avec une forte identité et des qualités intrinsèques. Reconnaissable aupremier coup d’œil, cette gamme de produits <strong>com</strong>pte plus de 170 modèles et se décline en 3200<strong>com</strong>binaisons possibles. La collection Cellini viendra renforcer le choix offert aux consommateursfidèles à la qualité légendaire de <strong>Rolex</strong>. La fiabilité et la performance du produit ont construit lanotoriété de <strong>Rolex</strong> dans le monde entier.Une société internationaleAujourd’hui dirigée par Patrick Heiniger, <strong>Rolex</strong> est implantée dans une centaine de pays. La sociétéassure la distribution de ses montres à travers un réseau de vingt-huit filiales et de plusieurs milliersde distributeurs officiels, tout en veillant à la qualité de leur entretien.Car une montre <strong>Rolex</strong> est faite pour durer. Assemblée à la main, elle bénéficie du savoir-faire et del’expertise accumulés par l’entreprise depuis des décennies. Un service après-vente unique en songenre assure le bon fonctionnement des montres dans le temps. Il repose sur les <strong>com</strong>pétences deprès de 4000 horlogers, au bénéfice d’une formation <strong>Rolex</strong>, qui œuvrent tant dans les filiales quechez les distributeurs du Groupe dans le monde entier.Marque universelle et intemporelle, <strong>Rolex</strong> continue ainsi de conquérir de nouveaux marchés etd’étendre sa présence.A la pointe du progrès technologiqueRépondre à une demande croissante tout en intégrant les dernières technologies exige une évolutionconstante des moyens de production. Dès la fin des années 1990, <strong>Rolex</strong> a opté pour une intégrationverticale des outils de production qui lui assure la maîtrise de la fabrication de tous les <strong>com</strong>posantsde la montre et lui garantit son autonomie. Dans un souci de cohérence et d’efficacité, la société aregroupé toutes ses activités en Suisse sur quatre sites fonctionnels.


Présentation de <strong>Rolex</strong> (Suite)A Genève :Le Siège des Acacias accueille toutes les activités administratives de l’entreprise ainsi que celles liéesà l’assemblage final de la montre, sa <strong>com</strong>mercialisation et le Service après-vente.Le site de Chêne-Bourg regroupe toutes les activités liées au développement et à la fabrication ducadran et des produits de bijouterie-joaillerie.Le site de Plan-les-Ouates regroupe toutes les activités liées au développement, à la fabrication et à lagestion de la qualité du boîtier et du braceletA Bienne :Le site de Bienne regroupe toutes les activités liées à la fabrication et à l’assemblage desmouvements des montres <strong>Rolex</strong>.Une image d’excellence<strong>Rolex</strong> est synonyme de performance. En 1927, une montre Oyster traverse la Manche au poignetde Mercedes Gleitze, une jeune nageuse anglaise, et arrive sur la côte française en parfait étatde marche. La société fait alors paraître une annonce dans le Daily Mail proclamant le succès dela montre étanche et le début «de la marche triomphale de la <strong>Rolex</strong> Oyster à travers le monde».Cet événement marque aussi le début d’une longue association entre <strong>Rolex</strong> et des personnalitésd’exception qui témoigneront de l’excellence du produit et seront les Témoignages de la marque. Deces associations découlent de nombreux partenariats et activités de sponsoring dans des domainesaussi variés que l’art et la culture, le tennis, le golf, le yachting, l’équitation et le sport automobile.Perpétuer l’esprit d’entreprisePatrick Heiniger, troisième Directeur général depuis que la société a été fondée, est aujourd’hui à latête d’un Groupe fort de quelque sept mille employés à travers le monde. Attaché aux fondements quiont fait la notoriété de la marque, il sait aussi rompre avec la tradition pour répondre aux évolutionsd’un monde en constant changement, et renforcer la position de leader de l’industrie horlogère de<strong>Rolex</strong>, que ce soit en conquérant de nouveaux marchés ou en augmentant sa visibilité de marque.Official website : www.rolex.<strong>com</strong>


Oyster Perpetual <strong>Yacht</strong>-Master IILe chronographe de régate Oyster Perpetual <strong>Yacht</strong>-Master II fait la part belle au rêve et au soufflede l’évasion. Audacieuse et racée, cette montre ouvre de nouveaux horizons à l’art horloger.Ce chronographe de régate s’adresse autant aux skippers chevronnés qu’aux amateurs deyachting. Il est le fruit de la relation privilégiée que <strong>Rolex</strong> entretient depuis toujours avec la mer,la voile et le grand large et perpétue la suprématie de l’Oyster, née pour résister à l’eau et doncépouser l’univers marin.Nouvelle montre professionnelle, <strong>com</strong>plication horlogère inédite, la <strong>Yacht</strong>-Master II et son <strong>com</strong>pteà rebours à mémoire programmable s’imposent <strong>com</strong>me une réalisation de nouvelle génération,prolongement spectaculaire d’une inépuisable tradition de savoir-faire et d’innovation.Aujourd’hui, grâce à son autonomie en matière de recherche et de production, <strong>Rolex</strong> a la libertéde créer, de concevoir et de fabriquer des montres résolument novatrices dans le plus grandrespect de ses exigences de qualité.Pour cela, elle peut s’appuyer sur les ressources de l’esprit, l’ingéniosité des horlogers etl’expertise de celles et ceux – dessinateurs, ingénieurs et autres spécialistes - qui œuvrent dansses laboratoires et ses ateliers.Car la <strong>Yacht</strong>-Master II n’est pas seulement un concentré de technologie <strong>Rolex</strong> ni un instrumentindispensable au départ d’une régate. C’est un moment de pur plaisir, que l’on goûte aussi biensur le pont de son voilier qu’à terre, l’esprit tourné vers l’aventure.


Contacts PresseInformation Média InternationaleKey Partners (KPMS)2, rue des TerreauxCH - 2000 Neuchâtel | SwitzerlandTél: +41 32 724 28 29Fax: +41 32 724 28 33Mobile: +41 79 359 15 47Email: info@regattanews.<strong>com</strong>www.regattanews.<strong>com</strong>ItalieUfficio Stampa <strong>Rolex</strong> ItaliaForo Buonaparte, 5420121 MilanoTel: +39 02 72001513Fax: +39 02 72020171Email: alberto.franchella@seci1981.itantonella asnaghi & associatiVia Gia<strong>com</strong>o Leopardi 1420123 MilanoTel: +39 02 48008294Fax: +39 02 43916618Email: sinergie@asnaghiassociati.itRoyaume-Uni et IrlandeGiles PearmanThe Old Bakery, The StreetLodsworth, West Sussex, GU28 9BZTél: +44 (0)79 8443 2948Fax: +44 (0)20 7861 2470Email: giles@regattanews.<strong>com</strong>AllemagneAndreas KlingFoehrdener Strasse 6 | 25563 WristTél: +49 (0)4822/360 900Fax: +49 (0)4822/360 901Mobile: +49 (0)172/257 8817Email: andreas@regattanews.<strong>com</strong>EspagneVaradero Comunicación | Alejandro VarelaC/ Mª Auxiliadora, 4 | 36202 VigoTél: +34 986441001Fax: +34 986441830Email: varadero@telefonica.netFranceEvent InternationalThomas Campion | Delphine de Nervaux70, rue de la Tour | 75116 ParisTél: +33 (0)1 45 03 21 26Fax: +33 (0)1 45 03 40 04Email: tcampion@eventinternational.<strong>com</strong>ddenervaux@eventinternational.<strong>com</strong>PortugalDiogo Muller e SousaEgoCorp Comunicação e ImagemRua Braancamp, 88 - 5° Esq. | 1250-052 LisboaTél: +351 21 383 86 00Fax: +351 21 383 86 10Mobile: +351 91 727 25 27Email: dsousa@egocorp.ptUSASusan Maffei PlowdenKey Partners / Newport (International Events)304 Thames Street, Newport | RI 02840 | USATel: +1 401 619 1103Fax: +1 401 619 1103Mobile: +1 401 855 0234Email: suma@regattanews.<strong>com</strong>Barby McGowan (National Events)Media Pro International41 Memorial Blvd. Newport | RI 02840 | USATel: +1 401 849 0220Fax: +1 401 847 4535Mobile: +1 401 225 0249Email: barby.macgowan@mediapronewport.<strong>com</strong>AustralieOMD | Alistair Henderson32 Pyrmont Bridge Road | Pyrmont, <strong>Sydney</strong>,NSW 2009Tél: +61 2 9692 2000Fax: +61 2 9692 2222Email: alistair.henderson@omd.<strong>com</strong>Pour en savoir plus au sujet de <strong>Rolex</strong> et ses engagements dansle domaine du sport en général: www.rolex.<strong>com</strong>.Pour en savoir plus au sujet de <strong>Rolex</strong> et ses partenariats auniveau de la voile en particulier: www.regattanews.<strong>com</strong>

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