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un avenir numérique - CCI Rennes

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JEUNES ET ENTREPRISESs’est fait sur la base de son enthousiasme,sa motivation mais surtout sur sa vision de lamode. « Jordan porte <strong>un</strong> nouveau regard surnotre métier et nous aide à nous remettreen cause ce qui est <strong>un</strong> gage de survie dans lecommerce. Nous lui avons confié la missionde confiance d’établir <strong>un</strong> audit des fonctionsde chac<strong>un</strong> des collaborateurs. Ce travail adébouché sur la formalisation d’objectifs deprogression et la mise en place d’entretiensindividuels mensuels ».Par ailleurs, dans le cadre de sa formation,Jordan doit élaborer <strong>un</strong> projet commercialindividuel. Ambitieux et bouillonnantd’idées, il a souhaité aller au-delà.En réussissant à convaincre le GIE du centrecommercial et à trouver les partenairesnécessaires, il a pu organiser à Alma le23 mars dernier <strong>un</strong> défilé de mode.Il envisage son <strong>avenir</strong> en poursuivant <strong>un</strong>enouvelle formation en apprentissage et souhaiteintégrer <strong>un</strong> Master en marketing de lamode. Une bonne manière de montrer quel’apprentissage permet aux je<strong>un</strong>es de se faireremarquer et d’accéder à <strong>un</strong> emploi stable,valorisant, épanouissant et peut-être plusrapidement !ERAM - Centre Commercial Alma <strong>Rennes</strong>ZOOMLA <strong>CCI</strong>ETLES JEUNESNous sommes tousdes ambassadeurs de l’entrepriseL’intérêt du parrainage, il en est convaincu etdepuis bien longtemps. Rencontre avec Yves Neveu,Vice-Président de la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>, Président de la Facultédes métiers de Ker Lann, créateur et dirigeant de NeveuNettoyage.Dans mon entreprise, les collaborateurs sont tous ou ont ététuteurs, maîtres de stage, parrains… Pour moi, chaque salariéa <strong>un</strong> rôle de transmission. C’est essentiel d’encouragerquelqu’<strong>un</strong> qui se pose des questions et de lui montrer qu’ilest sur le bon chemin. Et seul <strong>un</strong> senior ou <strong>un</strong> pair peut avoircette position.Parrainer à travers <strong>un</strong>e associationParrainage, tutorat, mentorat, quelle qu’en soit la forme, lesdirigeants peuvent être des ambassadeurs de l’entreprise oude leur entreprise auprès des je<strong>un</strong>es. Dans le domaine de lacréation, tout d’abord, la <strong>CCI</strong> agit à travers « EntreprendreBretagne » ou « la plateforme d’initiatives locales ». Ces organisationsfonctionnent systématiquement sur le principe duparrainage personnalisé. Des chefs d’entreprise suivent lesprojets, transmettent leurs savoir-faire et encouragent lescréateurs. La <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> favorise ce travail en réseau. Carpour créer, il faut se sentir soutenu et entouré.Redorer l’image de l’entrepriseDans le domaine de la formation, <strong>un</strong>e de nos difficultés, résidedans l’image perçue de l’entreprise par les je<strong>un</strong>es, maiségalement par les prescripteurs (l’ensemble des intervenantsdans l’orientation). Pour y remédier la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> serapproche du monde de l’enseignement, en rencontrant leRecteur, les Principaux de collège et les Proviseurs de lycée.Si les enseignants apportent <strong>un</strong>e culture générale aux je<strong>un</strong>es,Yves Neveu,Président de la Faculté des métiersl’entreprise représente le cadre de leur vie future. Il faut doncles familiariser en amont. De mon point de vue, les dirigeants,les responsables de service, sont les plus légitimes pour enparler. Il faut tordre le coup aux idées reçues. L’entrepriseest <strong>un</strong>e tribu où chac<strong>un</strong> a sa place, où chaque homme estimportant. Nous pouvons tous à notre niveau participer à cetravail de pédagogie.Témoigner de son expérience personnelleAccompagner <strong>un</strong>e classe, <strong>un</strong> je<strong>un</strong>e, <strong>un</strong> parcours dans l’entreprise,consiste simplement à servir de miroir. Rassuronsnous! Le rôle du dirigeant n’est pas de trouver les solutions àla place des porteurs de projet. Ils ont d’ailleurs bien souventla solution en eux-mêmes ! L’opération « Je crée ma boîte »,initiée par la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> en est <strong>un</strong>e bonne illustration. Ellefacilite l’accès aux chefs d’entreprise en le descendant de sonpiédestal. Le temps d’<strong>un</strong>e soirée, autour d’<strong>un</strong>e table, on parlede notre expérience simplement. Souvent le témoignage suffitpour donner confiance à l’autre ! En fait, nous sommes tousdes passeurs. Et ceci vaut à tous les moments de la vie, à tousles niveaux.EKO #31/08


REPORTAGEL’ACADÉMIE JEAN ROZÉLA FORMATIONEN INTERNEAVECSVADans <strong>un</strong> secteur en pleine mutation, SVA crée l’Académie Jean Rozé afin de répondre àses problématiques de recrutement.L’industrie agroalimentaire est le troisièmeposte économique français et le premiersecteur industriel en terme d’emplois.Avec 18 mds d’euros de chiffre d’affaires paran et 68000 salariés, l’industrie agroalimentaireest la première industrie bretonne etemploie 35% de l’effectif industriel. Pourtant,depuis 10 ans cette industrie a perdu prèsde 5000 emplois et souffre d’<strong>un</strong> problèmed’image et d’attractivité. SVA Jean Rozé subitcette méconnaissance des métiers, cumuléeà des prévisions de départ à la retraite et doitdonc faire face à <strong>un</strong> problèmede sortie de compétences.« Pour anticiper cette évolution: notre PDG, DominiqueLanglois, a souhaité que nouslancions <strong>un</strong> projet pilote quise concrétise aujourd’huipar l’Académie Jean Rozé »indique Philippe Robin, Directeurdéveloppement des relationset ressources humaines.L’Académie a pour but de renforcer le processusd’intégration des salariés et de favoriserle développement de leurs compétences, envalorisant la transmission des connaissances,du savoir-faire et du savoir-être.“Renforcer leprocessus deformation etd’intégrationPour l’entreprise, les objectifs sont de troisordres :• cultiver le sentiment d’appartenance àl’entreprise. « On ne reste pas 15 ans enmoyenne à SVA sans raison. Il nous fautpuiser dans le passé pour le futur » déclarePhilippe Robin.• transmettre et pérenniser les savoir-fairegrâce à l’échange d’expériences entre lesgénérations.• faciliter et anticiper la gestion des différentesétapes de la carrière. Ce dernierpoint est majeur pour cette entreprise où80 % des recrutements annuels concernentdes opérateurs, « les pépites de notremétier ».En poste dans le service abattagedepuis près de 2 ans, David Jouault,fait partie des 6 premiers stagiairesqui ont intégré en octobre derniercette expérience pilote. « Ce que”j’apprécie, c’est qu’il s’agit d’<strong>un</strong>eformation dans l’entreprise. Ellepermet de mieux découvrir tous lesmétiers de notre service et nousforme à la polyvalence » se réjouit-il. Encadrépar des formateurs internes, les deux tiers deJEUNES ET ENTREPRISESPhilippe Robin,Directeur du développement des Relationset Ressources Humainesla formation sont dispensés sur site pour ladimension pratique et <strong>un</strong> tiers du temps sousforme de modules théoriques. Chaque modulefait l’objet d’<strong>un</strong>e évaluation qui aura <strong>un</strong> impactsur l’évolution du statut des stagiaires ainsique sur leur rém<strong>un</strong>ération. « Cette démarcheinnovante de formation et d’intégration s’inscritpleinement dans la Charte sociale de l’entreprise.Celle-ci traduit l’engagement de ladirection de permettre à chaque salariéd’être acteur dans l’évolution de sa carrière »poursuit Philippe Robin. À terme, l’entrepriseprévoit de créer deux sessions par an et del’étendre à l’ensemble des sites du groupe.Cette initiative accompagne <strong>un</strong> projet pluslarge de gestion prévisionnelle des emplois etdes compétences du groupe, « <strong>un</strong>e révolutionculturelle douce ».SVA - Vitré - www.sva-jeanroze.comAGENDA15 MAI03 JUINBruz - Faculté des MétiersForum du recrutement Venteet CommerceBruz - Faculté des MétiersForum de recrutement HôtellerieRestaurationContact <strong>CCI</strong> pour inscription : Mathilde Friquetm.friquet@fac-metiers.fr - 02 99 05 46 41David JouaultEKO #31/09


COMMERCE ET PERSPECTIVESLa mise enaccessibilitépeut être<strong>un</strong>e opport<strong>un</strong>itéLe 1 er janvier 2015, l’ensemble des établissements recevant dupublic devront être accessibles à tous : personnes à mobilitéréduite, non-voyants, sourds et aussi aux poussettes. « D’<strong>un</strong>econtrainte, il faut en faire <strong>un</strong> avantage : ouvrir plus largementles portes pour aller à la rencontre du plus grand nombre».EKO #31/14


COMMERCE ET PERSPECTIVESLA MISE EN ACCESSIBILITÉ (SUITE)Coup de bambou pour certains, source d’interrogations pourd’autres, l’obligation de mise en accessibilité pour tous lesétablissements recevant du public d’ici le 1er janvier 2015plonge nombre de commerçants dans le désarroi. Que faire ?À qui s’adresser ? Est-on aidé financièrement ? Peut-on êtreaccompagné dans cette démarche ?parce que les clients le veulent« Et si l’on regardait le conceptd’accessibilité différemment,comme <strong>un</strong> moyen de recréerdu lien et d’améliorer l’accueildes clients dans son ensemble ?L’enjeu de cette réglementationest de pouvoir donner duSandy Foulon,Dirigeante de l’entreprise2 L’Aire Accessibilitéconfort à tous les usagers etdonc à tous les clients, préciseSandy Foulon, Dirigeante del’entreprise 2 L’Aire Accessibilité,référencée parmila dizaine de consultants bretons dans le cadre du dispositifOdesca (1) . Cette contrainte, il faut la transformer en opport<strong>un</strong>ité :c’est l’occasion d’ouvrir « plus » largement les portes pouraller à la rencontre de « plus » de consommateurs. Traduit enattente client, la réglementation permet de faciliter les déplacementsdans <strong>un</strong>e boutique, de réduire la fatigue en positiondebout, de favoriser l’écoute d’<strong>un</strong> vendeur, ou encore d’assurerla visibilité des produits. En somme, de ré<strong>un</strong>ir tous les critèresfavorables à la vente. Par exemple, lorsque la réglementationamène à agrandir les cabines d’essayage, c’est pour faciliterla vie des personnes en fauteuil roulant et aussi des mamansqui peuvent ainsi faire entrer la poussette : elles seront plusenclines à effectuer <strong>un</strong> achat et auront également envie derevenir dans <strong>un</strong> lieu où elles n’ont rencontré auc<strong>un</strong> obstacle ! »Concrètement, il faut prendre en compte le stationnement,l’accès au commerce, les déplacements intérieurs et extérieursdans les commerces, les équipements, le mobilier, les sanitairesouverts au public, l’éclairage, etc.appliquer la réglementation mais Ne pas s’engager seul« Avant de se lancer dans des travaux, il est nécessaire d’établir<strong>un</strong> état des lieux et <strong>un</strong>e évaluation de l’accessibilité que la<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> propose d’effectuer gratuitement ». Ensuite, s’ils’avère que des travaux sont nécessaires, vous pouvez vous faireaccompagner individuellement par <strong>un</strong> consultant spécialisé.« Nous conseillons, établissons des préconisations précises,chiffrons les travaux et accompagnons les commerçants dansles formalités notamment la réalisation du dossier administratifobligatoire (même pour l’intérieur) », explique Sandy Foulon.Notre conseil consiste à traduire la réglementation mais aussià intégrer la notion d’usage, au-delà des normes ». Les consultantstels que 2 L’Aire Accessibilité, également labellisé HandibatDéveloppement par la Capeb, lient les compétences juridiquesà celle d’agencement : « Nous veillons à ne pas réduire l’espacede vente et à ne pas faire de travaux inutiles. Parfois il suffit demettre en place des choses très simples, comme de mettre àdisposition des personnes muettes et mal entendantes, <strong>un</strong> carnetde notes à la caisse, ou de prévoir la livraison des personnesqui ne peuvent pas porter. Mais cela ne remplace pas l’obligationde mise aux normes. En revanche, cette réflexion est <strong>un</strong> excellentoutil marketing pour étudier la façon d’attirer <strong>un</strong>e clientèlequi s’était éloignée des commerces traditionnels, d’augmenterle panier moyen et de fidéliser ».(1) Opération de Développement et de Structuration du Commerce et de l’Artisanat,dispositif de soutien au commerce et à l’artisanat cofinancé par l’Etat, la Région et leDépartement.ZOOMLA <strong>CCI</strong>ET LESCOMMERÇANTSModerniser les commerces de la villeCommerçante depuis plus de 30 ans, Marie-EdithNys est également Vice-Présidente du pays de Vitré en chargede la mise en accessibilité des commerces du territoire.de centre-ville. La <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>, la Chambres de Métiers, lesComm<strong>un</strong>autés de Comm<strong>un</strong>es sont véritablement partie prenantepour que tous profitent de cette dynamique ».« Cette mise en conformité obligatoire représente aussi <strong>un</strong>eopport<strong>un</strong>ité pour moderniser et valoriser nos commerces« Au delà des ré<strong>un</strong>ions d’information organisées en lien avec lescollectivités locales, nos conseillers entreprise se déplacent à lademande pour réaliser <strong>un</strong> état des lieux entièrement gratuit devotre surface de vente ».La <strong>CCI</strong> intervient aussi dans la constitution de votre dossier dedemande de subvention qui peut être accordée sous certainesconditions, dans le cadre de l’Odesca, « 50% des études réaliséespar <strong>un</strong> consultant agréé, et jusqu’à 30% du montant HT destravaux (max. 6 000€). Il existe évidemment des dérogations si lastructure ne permet pas le changement ou si les montants sontdisproportionnés par rapport à l’activité. L’enjeu est avant tout deramener les clients en ville et de faciliter leurs déplacements etleurs achats ».Marie-Edith Nys,Vice Présidente <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> et déléguée du Pays de VitréEKO #31/15


COMMERCE ET PERSPECTIVESLA MISE EN ACCESSIBILITÉ (SUITE)TémoignagestrophéeHandistar 2009UN INVESTISSEMENTRENTABLELE CONFORTDU CLIENT AVANT TOUTLorsqu’Anne et Br<strong>un</strong>o Linguanotto décident,il y a 4 ans, de refaire entièrementleur établissement, Les Genêts à PontPéan, pour y intégrer l’activité de restauration,ils prennent en compte dès le départles obligations en terme d’accessibilité :« l’accès et le déplacement dans les sanitaires,les portes d’entrée plus larges, etc.En revanche, il nous restait à compléternotre démarche sur le mobilier ».Un de leur client volontaire, en fauteuilroulant, se prête alors au jeu de testeur.« Avant d’acheter notre mobilier,nous avons fait venir <strong>un</strong>e table pour qu’ill’essaye. » Une table avec <strong>un</strong> pied centralet d’<strong>un</strong>e hauteur correspondant aux fauteuils.Résultat : l’établissement a reçu letrophée Handistar en 2009 et il n’existeplus auc<strong>un</strong> frein à l’accès au commerce.La boulangerie Au Pêché Mignon à Retiers,répond aux normes d’accessibilitédepuis 2010. « On avait besoin de refaire lemagasin », témoignent Sandrine et DidierDesfoux. « On savait que l’on devait rendrenotre commerce accessible à tous. » Àl’époque, il fallait monter trois marchesavant de pouvoir entrer dans la boulangerie.« Nous avons alors fait venir Jean-Pierre Hamon, <strong>un</strong> conseiller entreprise dede la Chambre de Métiers d’Ille-et-Vilainepour qu’il nous aide à y voir plus clair surce que nous devions mettre en œuvre etsur les démarches à effectuer ». Supprimerles marches et descendre le plancher,poser <strong>un</strong>e porte de 90 cm, créer <strong>un</strong>e caisseavec <strong>un</strong>e tablette à 80 cm, penser l’espacepour permettre aux fauteuils et aux poussettesde tourner.« Nous avons obtenu <strong>un</strong>e aide de l’Odesca.Mais ce projet a également été bénéfiquepour l’attractivité de notre magasin,procurant <strong>un</strong>e augmentation de 10 % denotre chiffre d’affaires : les personnesâgées qui avaient du mal à monter lesmarches viennent plus souvent. Il en est demême pour les assistantes maternelles oules mamans qui peuvent désormais entreravec les poussettes ».Delphine Marais, propriétaire du bartabac-presseet épicerie Mon Idée, àParthenay de Bretagne, a choisi delancer les travaux cette année. « Nousnous plions aux obligations, c’est certain !Mais nous savons aussi que cela apporteraplus de confort à tous nos clients.À l’heure actuelle, les clients en fauteuilsne peuvent pas accéder aux toilettes et lespoussettes tapent dans les portes, ce n’estagréable ni pour eux, ni pour nous ». Auprogramme : des portes plus larges et dessanitaires entièrement refaits.« Comme notre établissement fait partiedu périmètre des Bâtiments de France,nous avons dû passer par de multiplesétapes. Heureusement,ThierryNormand de la <strong>CCI</strong><strong>Rennes</strong>, a pu nousconseiller ».EKO #31/16


RENNES / PARIS / NANTES / LYONNOTRE EFFET RÉSEAUDÉMULTIPLIE LES CONTACTSNos consultants spécialisés mettent à votre dispositionleurs réseaux de candidats par métier et optimisent lesrecherches par sourcing, annonces, approche directe etréseaux sociaux.LE SPÉCIALISTE DES FONCTIONSCOMMERCIALES ET MARKETINGdans les métiers de l’industrie et de l’informatique.Membre deContact <strong>Rennes</strong> • 02 99 53 97 10 • forstaff@forstaff.frSPÉCIAL INVESTISSEURSLE RHEU • KéaBETTON • Villa FloraORGÈRES • Les JasminsArchitecte : Stéphanie LE HEN et Johann NICOLAS - Illustration non contractuelle : Epsilon 3DArchitecte : ARCHIPOLE - Illustration non contractuelle : ISRArchitecte : ALTA - Illustration non contractuelle : Arka • Gosselin Digital & Print - RCS <strong>Rennes</strong> 480 918 366• 4 T2• 1 T2 - 2 T3• 4 maisons T493, rue de Lorient - <strong>Rennes</strong> • 02 99 65 41 65 • www.coophabitat.fr


LE DOSSIERLe numérique envahit chaque jour davantagenotre quotidien. Pour la premièrefois en 2012, le nombre d’appels passéspar les téléphones mobiles a dépassé ceuxeffectués via des postes fixes. Sachantque plus de 50 % des mobiles en Francesont aujourd’hui des smartphones… Pourautant, l’usage du numérique par lesentreprises non technologiques resteencore méconnu. Certaines, même,n’ont pas encore osé franchir le cap decette révolution. Malgré les avantageséconomiques qui y sont liés. 2013marquera-t-elle <strong>un</strong> tournant ?nous avonstous en nous<strong>un</strong> AVENIRNUMÉ


LE DOSSIERNOTRE AVENIR NUMÉRIQUE (SUITE)Gaël TournesacResponsable TIC de la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>Le numérique, <strong>un</strong> rythme effrénéDifficile, en quelques mots, de résumer ce qu’est le numériquetant il est multiple et polymorphe. « Si l’on revient à la base, c’estla numérisation des informations permettant de les traiter defaçon puissante et rapide. On est passé d’<strong>un</strong>e réalité naturelleoù plusieurs mois étaient nécessaires pour innover à <strong>un</strong>e réaliténumérique ne nécessitant plus que quelques heures. La vitessede traitement, de transfert, d’échanges d’informationsne cesse de s’accélérer. Telle quela conjecture de Moore l’avait prédit pour lesmicroprocesseurs, la puissance et la vitessedoublent tous les deux ans. Un rythme effréné». Responsable des Technologies de l’Informationet de la comm<strong>un</strong>ication (TIC) au seinde la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>, Gaël Tournesac observechaque jour l’importance croissante du numériquedans les entreprises du territoire etsur l’économie régionale. Les TIC permettentdes gains de productivité, en particulier dans le domaine dutraitement de l’information. Elles favorisent la formation et lacroissance de nouvelles industries (multimédia, commerceélectronique, logiciels). Elles poussent à l’adoption de modèlesRIQUEorganisationnels originaux. Nul doute, la numérisation estl’innovation technique fondamentale grâce à laquelle les TICont tant progressé ces dernières années. Mais qu’en est-il desautres secteurs ?changer les usages« Aujourd’hui, le numérique irrigue l’ensemble des secteursd’activités et concerne toutes les entreprises, quelle quesoit leur taille, affirme Emmanuel Tha<strong>un</strong>ier, Président de la“La vitesse detraitement et d’échangesd’informations ne cessed’accélérer.”<strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>. En entrant dans l’ère numérique, l’entreprisepeut conquérir de nouveaux marchés, fidéliser sa clientèle,augmenter sa productivité, élargir sa zone de chalandise… ».Pour l’y aider, la <strong>CCI</strong> a décidé de lancer Crisalide Numérique(lire ci-dessous) et de mettre à sa disposition des conseillersentièrement dédiés au soutien des initiatives dans ce domaine.« Ce qui nous intéresse ici n’est pas l’innovation technologiqueà proprement parler mais l’usage que l’entreprise veut et peuten faire ».Une culture à acquérirBien entendu, à l’image des TIC,certains secteurs ont su prendrele virage numérique très tôt. Pourd’autres, des freins subsistent.« La vitesse à laquelle l’innovationnumérique se développe peut fairepeur », confirme Gaël Tournesac.Il faut trouver <strong>un</strong> équilibre entrela bonne idée, celle que l’on vadévelopper et le réalisme économique.Il faut alors mettre en place<strong>un</strong>e stratégie et bien mesurer leschangements que cela peut entraîner dansl’entreprise ». La crainte de faire le mauvaischoix est aussi prégnante à l’heure oùEmmanuel Tha<strong>un</strong>ierPrésident <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>l’innovation avance à vitesse grand V. « Sivous décidez de développer telle ou tellesolution, peu importe que celle-ci soit toujoursà la pointe dans quelques années. Enanticipant, l’entrée dans l’ère numérique,vous aurez gagné du temps en acculturation.Dans l’entreprise, les salariés serontstimulés et à l’extérieur vos partenaires seront influencés.Vous pourrez même opter pour de nouvelles solutions. L’avanceque vous aurez prise sera toujours là ».L’innovation numérique stimule les idéesBien qu’évoluant très loin du monde numérique, Xavier Abgrall,dirigeant de FPPO (lire page 21), n’a pashésité <strong>un</strong>e seconde quand ses commerciauxont souhaité développer <strong>un</strong>e applicationmobile. Même si, avoue-t-il, celaaurait peut-être été différent si ses collaborateursn’avaient été de la je<strong>un</strong>e génération.Après quelques mois d’utilisation,l’homme ne regrette rien. Au contraire.« Entrer dans l’ère numérique, nousdonne envie d’aller encore plus loin »,confirme, comme en écho, Benoît Gombert,de Coffea (lire page 21). Selon lui, lescommerçants ont tout à y gagner. En prisedirecte avec le consommateur, ils sontsensibilisés à l’évolution des attentes et àcette demande croissante d’<strong>un</strong> shoppingplaisir et facile. Le numérique n’est pas<strong>un</strong> concurrent mais <strong>un</strong> outil d’accroissementdes ventes. >>>EKO #31/19


LE DOSSIERNOTRE AVENIR NUMÉRIQUE (SUITE)FPPO développe <strong>un</strong>eappli très aboutieA Grand quartier,le numérique au servicedu consommateurBenoît Gombert n’a pas hésité <strong>un</strong>e seconde quand ladirection du centre commercial de Grand Quartier a décidé dese mettre au m-commerce grâce à l’application mobile Kiips.« L’avantage des indépendants franchisés, comme nous, est depouvoir répondre rapidement à de telles initiatives », argumentele responsable de Coffea, spécialisé dans la vente de café, thé,biscuiterie et chocolat. « Avoir l’occasion d’introduire le paiementsans contact et de proposer des services annexes à nos clientsnous a tout de suite séduits ».L’application Kiips est d’<strong>un</strong>e utilisation enfantine. Passée l’inscription,<strong>un</strong> peu plus « fastidieuse », reconnaît Benoît Gombert, ellepermet à son usager de payer dans les magasins abonnés. « Nousdisposons pour cela d’<strong>un</strong> pad servant de terminal de paiement »,Xavier Abgrall,Dirigeant de FPPOEntreprise spécialisée dans les menuiseries PVC,FPPO s’adresse aux professionnels œuvrant sur le marchéde la rénovation. Positionnée sur le moyen-haut de gamme,elle vient de développer <strong>un</strong>e application mobile très aboutie àdestination de ses clients. « L’idée est venue de ma cellulecommerciale, à la moyenne d’âge plus je<strong>un</strong>e que moi »,explique Xavier Abgrall, <strong>un</strong> brin amusé. « À l’image de l’ensembledes salariés de l’entreprise, mes commerciaux sontdans la remise en cause permanente. Notre démarche d’innovations’inscrit ici, dans la recherche constante d’améliorerles services rendus à nos clients ».Avec Tactilia, autre entreprise rennaise, FPPO a donc imaginéet développé <strong>un</strong>e application mobile permettant à ses clientsde présenter l’entreprise, grâce à <strong>un</strong> film court, les produitsdistribués selon <strong>un</strong> esprit catalogue en 3D, de créer et visualiserles projets, de passer commande, etc. Un gain en qualitéet en temps indéniable. « Avec cet outil, nous voulions que nosclients, et leurs propres clients, puissent y trouver tout ce dontils avaient besoin. Les menuisiers peuvent même y ajouter leurpropre book. L’idée est d’avancer dans ce que nous appelons laqualité globale ».Chez FPPO, tout le monde s’est pris au jeu. Et le retour surinvestissement ? « Difficile de dire s’il existe », répond XavierAbgrall. « Ce qui est sûr, c’est que nous devons rester innovants.Aussi, si nous ne pouvons affirmer que nous y gagnons,nous sommes certains que si nous ne l’avions pas fait, nousaurions fini par y perdre ». D’ailleurs, FPPO est d’ores et déjàsur d’autres projets, numériques eux aussi.FPPO - Guichen- www.fppo.frBenoît Gombert,Responsable Cofféa, Grand Quartierexplique le commerçant. « En le mettant en contact avec le mobiledu client, et après confirmation par ce dernier, la transaction esteffectuée. Mais surtout, Kiips, rebaptisée Privilège Plus pour notrecentre commercial, cumule les promotions, les cartes de fidélitédes magasins et interagit entre les commerçants. Un achat chezmoi donne ainsi instantanément droit à <strong>un</strong>e réduction dans <strong>un</strong>eautre boutique, cumulable avec la promotion propre de celle-ci ».Aujourd’hui, plus de la moitié des 90 boutiques de Grand Quartieront adopté l’application. L’offre sécurisée et dynamique séduit lesconsommateurs. La synergie commerciale, elle, enthousiasmeles professionnels. « Cela nous permet de gagner en visibilité »,complète Benoît Gombert. « Et ce premier pas dans le numériquenous incite à son développement. Des innovations vont encore voirle jour à Grand Quartier et nous y participerons volontiers».GRAND QUARTIER - Saint-Grégoire - www.grand-quartier.frEKO #31/21


LE BAROMÈTRE/AGENDABRÈVESoirée très conviviale pour les 300 participants à la remisedes trophées Crisalide Eco-activitésLe concours Crisalide Eco-activités est organisé par Créativ,en partenariat avec la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>, l’Arist et le cluster EcoOrigin. Il récompense les PME qui prennent en compte leséco-enjeux pour innover et/ou se diversifier ; avec le souci degénérer des emplois et des richesses sur le Grand Ouest.Les nominés Crisalide Eco-activités 2013 témoignent du potentieléconomique que représentent les éco-activités avec <strong>un</strong>objectif de création de 316 emplois à 3 ans !Cette année, 8 lauréats ont été récompensés. Dans la catégorie« Création/Je<strong>un</strong>e entreprise » (- de 3 ans) : CAREC Turbiwatt(35) et Tec Control (35), dans la catégorie « Développement »Cap Systems (56) et Ventilairsec (44) et dans la catégorie« Ecotechnologies » STI Biotechnologie (35) et Espace Pur (29).Deux mentions spéciales ont également été attribuées : mentionspéciale « Usage des TIC au service des éco-activités »pour Scheme et mention spéciale « Mobilité décarbonée »pour la société Lemée (22).Contact : Charlotte Thépotcthepot@ceei-creativ.asso.fr - 02 99 23 74 80www.crisalide-innovation.orgBRÈVETHINK ENGLISH…DREAM ENGLISHImmersion anglais au Domainede Cicé-Blossac du 17 au 21 juin.Vivez <strong>un</strong>e semaine originale au Domaine de Cicé-Blossac àBruz. L’équipe du Centre d’Étude des Langues (CEL) organise<strong>un</strong> stage où la restauration, la pratique du golf, les revues depresse, les modules linguistiques et bien d’autres activités sedéroulent en anglais sous la direction d’enseignants, tous natifs.Après <strong>un</strong>e semaine de pratique intensive, les participants sont<strong>un</strong>animes : les tabous et les inhibitions se lèvent très rapidementet ils sont de plus en plus à l’aise dans la pratique et lacompréhension de la langue anglaise.Prochaines sessions17 au 21 juin : niveaux élémentaire et pré-intermédiaire24 au 28 juin : niveaux intermédiaire et confirméContact <strong>CCI</strong> : Laurence Sourisseaulsourisseau@rennes.cci.fr – 02 99 05 45 36BRÈVEAnalyse des fluxde consommationsur notre circonscription.La <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong>, en partenariat avec les <strong>CCI</strong> finistériennes et deSaint-Malo/Fougères va mettre en place <strong>un</strong> observatoire de la demandecommerciale. Une enquête de consommation sera conduiteauprès des ménages appartenant à 80 zones de notre circonscription.Objectif : connaître les habitudes d’achats, l’attraction produitdonné et la zone de chalandise d’<strong>un</strong> pôle commercial, l’évasion desachats ou encore la répartition des achats par produits et formes dedistribution.La <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> valorisera cet outil auprès des élus locaux comme <strong>un</strong>outil d’aide à la décision en matière d’urbanisme commercial. Cettebase des flux de consommation améliorera considérablement notreconnaissance des territoires.Contact : Loic Jezequelouljezequelou@rennes.cci.fr - 02 99 33 66 24BRÈVEDES DIFFICULTÉS ?Contactez <strong>CCI</strong> Prévention au 02 99 33 63 03Quelle que soit l’entreprise, quelle que soit sa tailleou son secteur d’activité, personne n’est à l’abri desdifficultés. En anticipant dès les premiers signaux, grosimpayé, baisse du chiffre d’affaires, trésorerie tendue…,les solutions restent multiples.Pour vous accompagner dans cette période délicate,la <strong>CCI</strong> <strong>Rennes</strong> vient de mettre en place <strong>un</strong>e équipedédiée. Au centre d’<strong>un</strong> réseau de partenaires, lesexperts <strong>CCI</strong> Prévention sont à votre écoute et vousconseillent en toute discrétion.Contact <strong>CCI</strong> : Françoise MontiègeResponsable service PME-Services-IndustriesRejoignez-nous sur Twitterhttps://twitter.com/ccirennesEKO #31/23

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