Un tel fonctionnement pose la question du niveau pertinentd’intervention en termes de communication et decommercialisation.Enfin, le Conseil Général porte clairement une ambitiond’image à travers sa politique touristique, avec l’objectif dequalifier et de développer une image propre à l’<strong>Eure</strong>.L’ensemble de ces éléments font ressortir 3 enjeux : Un enjeu d’image avec l’importance de ladifférenciation (c’est le thème de l’attractivité) ce quiinduit une réflexion sur :• Le positionnement et la communicationdépartementale : quels sont les avantagesconcurrentiels que l’<strong>Eure</strong> peut mettre en avant ?Le thème du ressourcement peut il êtredéveloppé (physique, spirituel, …) alors quel’ensemble de l’offre touristique se positionnedessus (le Club Med communiquait récemmentsur « être RE ») ? L’enjeu est il dans unecommunication différente, plus tournée vers le« ressentir » que vers les produits eux-mêmes ?• L’offre en elle-même, qui manque d’élémentsforts mais possède une légitimité sur lesthèmes des châteaux, de la nature (avec lesjardins, le fleurissement, le gisement naturel …)et des liaisons douces : comment faire sortir deséléments réellement différenciateurs ? Un enjeu économique avec une double optique demaximisation des retombées générées par lafréquentation existante et de développement desséjours ou nuitées. Les thèmes centraux sont alors :• Le tourisme d’affaires, même s’il est aujourd’huipeu développé. Des marges de manœuvre existentcertainement sur les séminaires et réunionsd’entreprise• Les sites de visite, pour les rendre plus attractifs,plus animés, plus originaux• Le tourisme fluvial, principalement sur les bateauxpromenade• Les loisirs pour répondre aux besoins d’unepopulation en augmentation régulière• Les hébergements, principalement dans ledomaine de la qualité de l’offre qui est loin d’êtreassurée partout (hôtellerie rurale et urbaine enpartie, …) Un enjeu organisationnel, car le type d’offre n’est pasnécessairement la première question (avec une tellezone de chalandise, tout projet bien construit doittrouver son public) mais le développement de l’offre estcentral et se heurte aux moyens limités des collectivitéslocales. Il s’agit sans doute :• De mieux coordonner les aides publiques autourisme avec les autres niveaux de collectivités,qu’il s’agisse d’aides aux privés ou d’aides auxterritoires, afin d’assurer des politiques dedéveloppement, d’édition, … plus efficaces etéconomes• De donner les moyens aux territoires et auxprofessionnels de suivre leur activité (à traversl’observation) et de se professionnaliser(formations, …)97 Réalisation du 5 ième schéma départemental d’aménagement et de développement touristique de l’<strong>Eure</strong> - Détente Consultants – Octobre 2006
La question centrale est celle de l’arbitrage ou du dosage,entre plusieurs scénarii de positionnement, qui ne sontd’ailleurs pas exhaustifs les uns des autres, par exemple : Une zone d’excursion à la journée pour les clientèlesde proximité, ce qui induit un fort travail sur les sites,leur animation, leur renouvellement et surl’événementiel Une zone de séjours non marchands pour desrésidents secondaires parisiens, ce qui induit untravail sur la restauration et la gastronomie, sur lessentiers de promenade, sur les paysages et les sitespatrimoniaux Une zone de séjours touristiques marchands aucœur de grandes zones touristiques (Côtenormande, Rouen, Paris), ce qui induit une prioritésur les hébergements marchands, sur larestauration, sur l’accessibilité, …98 Réalisation du 5 ième schéma départemental d’aménagement et de développement touristique de l’<strong>Eure</strong> - Détente Consultants – Octobre 2006