Hors série littératurephoto C. Hélie © <strong>Gallimard</strong>Romancier, biographe etjournaliste, Pierre Assoulineest l’auteur d’une vingtainede livres, dont <strong>le</strong>s biographiesde D. H. Kahnwei<strong>le</strong>r, AlbertLondres, Georges Simenon,Hergé, Cartier-Bresson, Gaston<strong>Gallimard</strong>. Ses derniersroman sont Vies de Job etUne question d’orgueil.Pierre Assoulinede l’académie GoncourtDu côté de chez DrouantCent dix ans de vie littéraire chez <strong>le</strong>s GoncourtDu côté de chez Drouant est tiré d’une série d’émissions quisera diffusée tout l’été 2013 sur France Culture.En brefs chapitres, Pierre Assouline raconte la vie littérairefrançaise à travers plus d’un sièc<strong>le</strong> de Prix Goncourt. Lescoulisses de <strong>le</strong>ur attribution, la personnalité de jurés hautsen cou<strong>le</strong>ur qui se sont succédé autour de la célèbre tab<strong>le</strong>de Drouant où ils délibèrent, <strong>le</strong>s consécrations, <strong>le</strong>s polémiques,etc. Pour documenter son récit, Pierre Assoulinea puisé dans <strong>le</strong>s archives de l’Académie comme dans lapresse littéraire des époques concernées, afin de retracerde manière inédite l’histoire secrète de ce prix.Un livre bref et piquant qui paraît un mois avant l’attributionde l’un des prix littéraires <strong>le</strong>s plus attendus.Parution octobre9782070143047Sous presseDernière parutionVies de JobFolio n° 5473496 pages • 7,70 ephoto C. Hélie © <strong>Gallimard</strong>Antoine Audouard est néen 1956. Il a notammentpublié Adieu, mon unique,Une maison au bord dumonde, La peau à l’envers,Un pont d’oiseaux, L’Arabe etLe rendez-vous de Saigon.Dernière parutionLe rendez-vous de SaigonFolio n° 5474128 pages • 4,90 eAntoine AudouardLa geste des jartésAntoineAudouardLA GESTEDES JARTÉS<strong>Gallimard</strong>Une PME en difficulté, des salariés qui s’angoissent pour<strong>le</strong>ur avenir, un nouveau P-DG qui arrive, un groupe acharnéà rétablir des profits : pour mettre en scène cette réalitésocia<strong>le</strong> tragique et bana<strong>le</strong>, et faire entendre <strong>le</strong>s voix de tousses acteurs, des plus hauts placés aux « gens sans importance» qui en sont <strong>le</strong>s victimes, j’ai choisi la chanson degeste – la plus ancienne forme narrative de notre langue.El<strong>le</strong> s’est imposée par sa soup<strong>le</strong>sse et par la liberté qu’el<strong>le</strong>me donnait de me déplacer à travers toutes <strong>le</strong>s couchesdu français – des plus archaïques aux plus modernes, deschants de trouvères aux slams.Si j’ai choisi l’édition comme univers, ce n’est ni politiqueni hasard ; c’est parce que j’ai voulu suivre à ma façon,humb<strong>le</strong>ment, <strong>le</strong> précepte tchekhovien de ne pas par<strong>le</strong>rde ce que je ne connaissais pas ; ainsi souvenirs et rencontresse sont-ils transformés, et <strong>le</strong>s voix se sont-el<strong>le</strong>s mises à résonner, chacune avec samisère, son rêve, sa peur, son espoir. Au cours de l’écriture, j’ai vu y passer <strong>le</strong>s ombres debeaux ancêtres, certains anonymes, et Turoldus aussi, qui chanta Roland, Durandal, Olivier et<strong>le</strong>s preux – cel<strong>le</strong>s de Rabelais et de La Fontaine, qui m’a prêté l’un de ses deux pigeons, bienmal en point, et suggéré avec malice l’intrusion d’un hamster…Dans cette geste, il est question de sujets sérieux – licenciements, harcè<strong>le</strong>ment sexuel – et<strong>le</strong> champ de la batail<strong>le</strong> annoncée (ce qu’on appelait la rencontre des hommes dans <strong>le</strong> fracasdes armes et <strong>le</strong> jaillissement vermeil du sang) est un comité d’entreprise. L’excès y passe, <strong>le</strong>grotesque, <strong>le</strong> pathétique ; j’en garde avec <strong>le</strong>s rires <strong>le</strong> goût âcre des larmes.(CHANSON)Parution septembreChanson9782070142859352 pages • 22,50 eA. A.22
Hors série littératurePARUTION septemBRE9782070142408Sous presseLéo FerréLes chants de la fureurAnthologie des textes de Léo FerréAvant-propos de Mathieu Ferré« Écrire sur Léo est pour moi diffici<strong>le</strong>, je ne suis pas un intel<strong>le</strong>ctuel, mais plutôt un paysan,c’est vous dire. Je laisse <strong>le</strong> soin aux biographes et autres acolytes la tâche d’écrire sa vie, outout du moins ce qu’ils pensent en savoir ou en avoir compris. Mon père est pour moi commeun de ces chênes centenaires, majestueux et rares. Lorsqu’on l’aperçoit de loin on ne voitque son imposante présence, on se dit : “ J’aimerais bien m’abriter en dessous, à l’ombreet au frais et me sentir au bon endroit ”. En s’approchant, on commence à mieux <strong>le</strong> voir, unebranche cassée par-ci, par-là, une certaine rugosité dans l’écorce, une pancarte “ Interdit dechasser ” clouée par un abruti, p<strong>le</strong>ins d’oiseaux qui ont fait <strong>le</strong>ur nid et qui sifflotent, bref toutun petit univers. On s’aperçoit aussi que peu ou pratiquement rien d’autre que lui ne pousseen dessous. C’est la loi du plus fort ! Et c’est bien ainsi. »Mathieu FerréS’étalant sur une période de cinquante ans, Les chants de la fureur regroupent <strong>le</strong>s textesdes chansons de Ferré, son roman Benoit Misère, des récits biographiques et des inédits. Àtravers <strong>le</strong>s années, nous assistons à la transformation d’un auteur qui se libère des carcanstraditionnels de la chanson pour tendre vers une prose poétique libre, à la fois sombre etrévolutionnaire ; el<strong>le</strong> illustre si bien <strong>le</strong> vent de folie qui souffla en France dans <strong>le</strong>s années 1970.20 ans de la mort de LÉo FerrÉ en juil<strong>le</strong>t 2013photo C. Hélie © <strong>Gallimard</strong>David McNeil est auteurcompositeur-interprèteet romancier.David McNeilQuatre mots, trois dessinset quelques chansonsDans ce récit, divisé en dix périodes qui incluent à la fois chansonset dessins à l’encre de Chine, l’auteur dévoi<strong>le</strong> <strong>le</strong>s sources d’inspirationqui ont influencé son écriture. Dix périodes qui portent la tracedes temps forts de son parcours, et lui permettent de revenir pourla première fois sur des événements et des rencontres artistiquesqui ont marqué son imaginaire musical.Après quarante ans d’écriture, David McNeil offre une-:HSMARA=VYWXWX:magnifique13-IX A 14232 ISBN 978-2-07-0142323 17,50 etraversée de la chanson française.David McNeil Quatre mots, trois dessins et quelques chansonsDavidMcNeilQuatre mots,trois dessinset quelqueschansonsDernière parution28 bou<strong>le</strong>vard des CapucinesCol<strong>le</strong>ction blanche176 pages • 16,90 ePARUTION septembre9782070142323208 pages • 17,50 eLa Nouvel<strong>le</strong> revue française n° 606PARUTION OCTOBREAutomne 2013 - n°6069782070143085Sous presseUn musée imaginaireLa Nouvel<strong>le</strong> Revue Française ouvre ses pages à un Musée imaginaire. André Malraux désignaitainsi l’ensemb<strong>le</strong> des reproductions d’œuvres d’art dont dispose une époque donnée.Aujourd’hui, alors que <strong>le</strong>s moyens modernes de diffusion semb<strong>le</strong>nt trouver <strong>le</strong>ur point deconvergence dans <strong>le</strong> réseau informatique, et mettent à la disposition des populations aiséesdes quantités de données immenses ; alors que, déjouant <strong>le</strong>s « pronostications » des futurologues,<strong>le</strong>s musées se multiplient, et même se démultiplient (Louvre, Tate, Ermitage), lavision malrucienne se trouve à la fois accomplie et métamorphosée. Nous posons donc laquestion : à quoi ressemb<strong>le</strong>nt, aujourd’hui, nos musées imaginaires ?Le Musée imaginaire de la NRF se propose donc d’accueillir quelques textes de réf<strong>le</strong>xionsur <strong>le</strong> musée imaginaire et <strong>le</strong>s sens qu’il peut revêtir aujourd’hui, pour des écrivains et desartistes, mais aussi et surtout des textes d’imagination et de fiction.Quelques participants : Éric Chevillard, Orhan Pamuk, Jean-Yves Jouannais, Nathalie Léger,Pierre Michon, Jean-Luc Godard, Hans Belting...Formulaires d’abonnements aux revues téléchargeab<strong>le</strong>s sur www.gallimard.fr/Revues