13.07.2015 Views

Téléchargez le Bulletin Gallimard

Téléchargez le Bulletin Gallimard

Téléchargez le Bulletin Gallimard

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

<strong>le</strong>s cahiers de la NRFCouverture provisoire Couverture provisoireLes cahiers de laPierreMichonACTES DU COLLOQUEDE CERISY-LA-SALLE<strong>Gallimard</strong>PARUTION octoBRE9782070143030Sous presseLes cahiers de laJacquesCopeauLouisJouvetCORRESPONDANCE1911-1949Édition établie, présentée et annotéepar Olivier Rony<strong>Gallimard</strong>PARUTION octoBRE9782070143023Sous presseCol<strong>le</strong>ctifPierre Michon. Actes du colloque de Cerisy-la-Sal<strong>le</strong>Août 2009Textes réunis par Pierre-Marc de Biasi, Agnès Castiglione et Dominique ViartL’œuvre de Pierre Michon n’est-el<strong>le</strong> pas déjà cel<strong>le</strong> d’un classique ? La question émerge à untournant historique : à un moment où <strong>le</strong>s textes de Michon atteignent de nouveaux cerc<strong>le</strong>sde <strong>le</strong>cteurs et où son écriture el<strong>le</strong>-même pourrait, à cette occasion, chercher à se construirede nouveaux défis. Certains textes comme La Grande Beune, ou Les Onze, ne vont-ils pasconnaître une seconde floraison ? Le charme et <strong>le</strong> démon de l’inachevé traversent l’écriture dePierre Michon comme un label de l’inimitab<strong>le</strong> et la promesse d’une perpétuel<strong>le</strong> continuation.La chance nous est donnée par l’écrivain lui-même de chercher à comprendre cette aventure àl’état naissant : dans l’épaisseur sauvage de ses carnets de travail, à même la genèse du textetel qu’il est en train de s’inventer, avec la chance exceptionnel<strong>le</strong> de pouvoir interroger soncréateur. Ce sera, pour la <strong>le</strong>cture de l’œuvre, l’une des grandes nouveautés de ce colloque etdes recherches à venir. Que va-t-on trouver à travers ces traces de la création ? Un formidab<strong>le</strong>chantier intel<strong>le</strong>ctuel, une profusion de matériaux imaginaires et quelques aperçus inédits surl’art de l’écrivain… mais surtout une énergie, une logique, une « percolation » qui constituentla signature inimitab<strong>le</strong> d’une écriture. Comment la qualifier ? Comment résumer la singularitéparadoxa<strong>le</strong> de cette œuvre, à la fois baroque et boutonnée, naturel<strong>le</strong> et fardée, nob<strong>le</strong> et roturière,sauvage et réglée, cruel<strong>le</strong> et généreuse, si ce n’est par cette hypothèse : cette écriturene serait-el<strong>le</strong> pas tout simp<strong>le</strong>ment en train de construire la langue classique de notre temps ?Jacques Copeau - Louis JouvetCorrespondance (1911-1949)Édition établie, présentée et annotée par Olivier RonyCe volume rassemb<strong>le</strong> pour la première fois l’intégralité de la correspondance échangéeentre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et LouisJouvet (1887-1951), dont l’influence n’a pas cessé de nourrir <strong>le</strong>s pratiques contemporaines.Ce qui <strong>le</strong>s unit d’abord, au-delà d’un compagnonnage exemplaire qui <strong>le</strong>s verra côte à côteau Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut <strong>le</strong> rêve d’une fraternité artistique idéa<strong>le</strong>,d’une utopie théâtra<strong>le</strong>. Que <strong>le</strong>s circonstances, différends ou querel<strong>le</strong>s d’amour-propre aientfait dégénérer cette mystique, personne ne <strong>le</strong> contestera. Mais des premiers spectac<strong>le</strong>s de1913 à l’aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisationdes dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou <strong>le</strong>urs échanges sur « lacomédie nouvel<strong>le</strong> » et sur l’éducation origina<strong>le</strong> du comédien des temps modernes, <strong>le</strong> dialogueentre Jacques Copeau et Louis Jouvet révè<strong>le</strong> la complicité émouvante qui <strong>le</strong>s a liés,notamment pendant la Première Guerre mondia<strong>le</strong>.Leurs <strong>le</strong>ttres composent donc un récit unique, celui d’un don de chacun à l’autre, et celamême après <strong>le</strong> départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiréen Bourgogne à la recherche de formu<strong>le</strong>s dramatiques inédites, reste <strong>le</strong> « patron », auquel<strong>le</strong> cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendrahommage jusqu’à sa mort, en octobre 1949.Centenaire du Théâtre du Vieux-ColombierDécor du Vieux-Colombier pourLa Nuit des rois de Shakespeare, 1920.© Archives Éditions <strong>Gallimard</strong>Le 23 octobre 1913 est inauguré <strong>le</strong> théâtre duVieux-Colombier, nouvel<strong>le</strong> scène parisiennecréée dans <strong>le</strong> prolongement de La NRF, à l’initiativede Jacques Copeau et Jean Schlumberger,et administrée par Gaston <strong>Gallimard</strong>. Il s’agit,dans l’esprit de ses fondateurs, de répondre aumercantilisme du théâtre de l’époque, par uneentreprise artistique destinée à la jeunesse et aupublic <strong>le</strong>ttré, « et s’imposant par <strong>le</strong> bon marchéde ses spectac<strong>le</strong>s, <strong>le</strong>ur variété, la qualité de <strong>le</strong>urinterprétation et <strong>le</strong>ur mise en scène ».Estimant que l’interprétation est capita<strong>le</strong>,Jacques Copeau recrute une troupe jeune, oùfigurent notamment Louis Jouvet (acteur etrégisseur) et Char<strong>le</strong>s Dullin. Le répertoire duVieux-Colombier réserve une place importanteaux textes classiques (Molière, Shakespeare…),mais accueil<strong>le</strong> éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s créations contemporainesd’auteurs proches de La NRF : Claudel,Gide, Martin du Gard, Romains, Vildrac, Ghéon,Schlumberger…Après une parenthèse new-yorkaise pendantla guerre, <strong>le</strong> théâtre rouvre ses portes en 1919 àParis ; mais, dès 1924, de graves difficultés financièrescontraignent ses créateurs à mettre fin àcette expérience de « théâtre neuf », dont l’apportthéorique et artistique doit être à nouveau soulignéà l’occasion de ce centenaire.21

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!