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l’infiniFrank CharpentierLa Dernière Lettrede RimbaudromanGALLIMARDPARUTION OCTOBRERoman9782070142484256 pages • 18,50 eFrank CharpentierLa Dernière Lettre de RimbaudDe quoi est-il question au fond, quand on parle de Rimbaud ou quand on le lit, si c’est encorevraiment le cas ? Rimbaud a écrit, Rimbaud n’a plus écrit. Mythe et légende douloureuse d’ungénie poétique précoce et fulgurant, à la Mozart ; et puis le désert, le commerce, les trafics, -et la fin tragique, l’amputation, la mort. Tout a été dit là-dessus, « littéralement et dans tousles sens ». Imagerie diverse ou adoration plus ou moins aveugle d’une « belle gloire d’artisteet de conteur emportée », et finalement, presque toujours, célébration oblige, indifférence àl’essentiel : affaire classée. Exit.Et si c’était un contresens complet ? Et s’il n’avait pas cessé… pas cessé d’écrire sa vie, d’unbout à l’autre, tout au long d’un parcours proprement géographique, et de la signer, de surcroît,secrètement, par son nom, ou plutôt par ses initiales, A.R., en se plaçant, consciemmentou non, sous ce signe constant ? Quel signe, d’ailleurs ? Celui de Noé ? Celui de Jonas ?D’un autre encore ? Se serait-il délibérément, retour de plus en plus initial, mis « à penser surla première lettre de l’alphabet », et lequel ? Le narrateur s’en souviendra - et ça le mèneraà une découverte bel et bien inouïe.l’arbalèteMarie ModianoUpsilon ScorpiiPARUTION OCTOBREPremier roman9782070142866192 pages • 18,50 ephoto C. Hélie © GallimardMarie Modiano est auteurcompositeuret chanteuse.En même temps qu’UpsilonScorpii, elle publiesimultanément deux albums :un en anglais intitulé PaperBoots, l’autre en françaisqui est une adaptation deson recueil de poèmesEspérance mathématique(L’Arbalète, 2012).Dimanche 11 janvier. Les cloches sonnent sans relâche :c’est la fête de la Sainte Naufragée. Je n’aime pas ce jour del’année, il fait toujours gris, et c’est toujours dimanche. Freddieet moi ne sortons pas de la journée. Je feuillette le livre quej’ai acheté sur les constellations. Je n’y comprends pas grandchose,mais je note dans mon cahier jaune le nom des étoilesdont j’aime la sonorité : Zeta Persi, Mu Geminorum, XiDraconis, Upsilon Scorpii… Je coupe les cheveux de Freddie,avec peine parce qu’il bouge sans cesse. Heureusement, ilne remarque pas le grand trou que je lui fais sur la nuque. Ilsemble ravi de sa nouvelle coupe, et je souris à l’intérieur demoi-même. »Upsilon Scorpii est le premier roman de Marie Modiano. Poétique etsubtil, il retranscrit au plus près le tumulte intérieur qui habite sonbeau personnage de jeune femme perdue.Dernière parutionEspérance mathématiqueCollection L’arbalète112 pages • 12,90 eLe sentiment géographiqueNé au Liban en 1967,Alexandre Najjar estresponsable du supplémentL’Orient littéraire qui paraîtà Beyrouth, il a publié unetrentaine d’ouvrageset a reçu plusieursprix littéraires.Alexandre NajjarLes anges de MillesgårdenRécit d’un voyage en SuèdeFruit d’un voyage à Stockholm et à Göteborg, ce récit nous livreles premières impressions d’un écrivain libanais parachuté dansun monde situé aux antipodes du sien. Avec érudition et humour,l’auteur nous décrit la Suède dans tous ses états, nous parle desSuédois et de leurs coutumes surprenantes, et met en exergueles différences qui séparent le Liban et la France de cette planèteétrange. Plus d’une fois, le narrateur rencontre des anges.Comment s’en étonner dans un pays considéré comme un paradis ?PARUTION octoBRE9782070142231Sous presse20

les cahiers de la NRFCouverture provisoire Couverture provisoireLes cahiers de laPierreMichonACTES DU COLLOQUEDE CERISY-LA-SALLEGallimardPARUTION octoBRE9782070143030Sous presseLes cahiers de laJacquesCopeauLouisJouvetCORRESPONDANCE1911-1949Édition établie, présentée et annotéepar Olivier RonyGallimardPARUTION octoBRE9782070143023Sous presseCollectifPierre Michon. Actes du colloque de Cerisy-la-SalleAoût 2009Textes réunis par Pierre-Marc de Biasi, Agnès Castiglione et Dominique ViartL’œuvre de Pierre Michon n’est-elle pas déjà celle d’un classique ? La question émerge à untournant historique : à un moment où les textes de Michon atteignent de nouveaux cerclesde lecteurs et où son écriture elle-même pourrait, à cette occasion, chercher à se construirede nouveaux défis. Certains textes comme La Grande Beune, ou Les Onze, ne vont-ils pasconnaître une seconde floraison ? Le charme et le démon de l’inachevé traversent l’écriture dePierre Michon comme un label de l’inimitable et la promesse d’une perpétuelle continuation.La chance nous est donnée par l’écrivain lui-même de chercher à comprendre cette aventure àl’état naissant : dans l’épaisseur sauvage de ses carnets de travail, à même la genèse du textetel qu’il est en train de s’inventer, avec la chance exceptionnelle de pouvoir interroger soncréateur. Ce sera, pour la lecture de l’œuvre, l’une des grandes nouveautés de ce colloque etdes recherches à venir. Que va-t-on trouver à travers ces traces de la création ? Un formidablechantier intellectuel, une profusion de matériaux imaginaires et quelques aperçus inédits surl’art de l’écrivain… mais surtout une énergie, une logique, une « percolation » qui constituentla signature inimitable d’une écriture. Comment la qualifier ? Comment résumer la singularitéparadoxale de cette œuvre, à la fois baroque et boutonnée, naturelle et fardée, noble et roturière,sauvage et réglée, cruelle et généreuse, si ce n’est par cette hypothèse : cette écriturene serait-elle pas tout simplement en train de construire la langue classique de notre temps ?Jacques Copeau - Louis JouvetCorrespondance (1911-1949)Édition établie, présentée et annotée par Olivier RonyCe volume rassemble pour la première fois l’intégralité de la correspondance échangéeentre deux hommes de théâtre hors du commun, Jacques Copeau (1879-1949) et LouisJouvet (1887-1951), dont l’influence n’a pas cessé de nourrir les pratiques contemporaines.Ce qui les unit d’abord, au-delà d’un compagnonnage exemplaire qui les verra côte à côteau Théâtre du Vieux-Colombier de 1913 à 1922, fut le rêve d’une fraternité artistique idéale,d’une utopie théâtrale. Que les circonstances, différends ou querelles d’amour-propre aientfait dégénérer cette mystique, personne ne le contestera. Mais des premiers spectacles de1913 à l’aventure mouvementée des deux saisons américaines, en passant par la réalisationdes dispositifs fixes des scènes new-yorkaises et parisiennes ou leurs échanges sur « lacomédie nouvelle » et sur l’éducation originale du comédien des temps modernes, le dialogueentre Jacques Copeau et Louis Jouvet révèle la complicité émouvante qui les a liés,notamment pendant la Première Guerre mondiale.Leurs lettres composent donc un récit unique, celui d’un don de chacun à l’autre, et celamême après le départ de Louis Jouvet du Vieux-Colombier. Jacques Copeau, alors retiréen Bourgogne à la recherche de formules dramatiques inédites, reste le « patron », auquelle cadet, devenu à son tour un des animateurs incontestés de la scène parisienne, rendrahommage jusqu’à sa mort, en octobre 1949.Centenaire du Théâtre du Vieux-ColombierDécor du Vieux-Colombier pourLa Nuit des rois de Shakespeare, 1920.© Archives Éditions GallimardLe 23 octobre 1913 est inauguré le théâtre duVieux-Colombier, nouvelle scène parisiennecréée dans le prolongement de La NRF, à l’initiativede Jacques Copeau et Jean Schlumberger,et administrée par Gaston Gallimard. Il s’agit,dans l’esprit de ses fondateurs, de répondre aumercantilisme du théâtre de l’époque, par uneentreprise artistique destinée à la jeunesse et aupublic lettré, « et s’imposant par le bon marchéde ses spectacles, leur variété, la qualité de leurinterprétation et leur mise en scène ».Estimant que l’interprétation est capitale,Jacques Copeau recrute une troupe jeune, oùfigurent notamment Louis Jouvet (acteur etrégisseur) et Charles Dullin. Le répertoire duVieux-Colombier réserve une place importanteaux textes classiques (Molière, Shakespeare…),mais accueille également les créations contemporainesd’auteurs proches de La NRF : Claudel,Gide, Martin du Gard, Romains, Vildrac, Ghéon,Schlumberger…Après une parenthèse new-yorkaise pendantla guerre, le théâtre rouvre ses portes en 1919 àParis ; mais, dès 1924, de graves difficultés financièrescontraignent ses créateurs à mettre fin àcette expérience de « théâtre neuf », dont l’apportthéorique et artistique doit être à nouveau soulignéà l’occasion de ce centenaire.21

l’infiniFrank CharpentierLa Dernière Lettrede RimbaudromanGALLIMARDPARUTION OCTOBRERoman9782070142484256 pages • 18,50 eFrank CharpentierLa Dernière Lettre de RimbaudDe quoi est-il question au fond, quand on par<strong>le</strong> de Rimbaud ou quand on <strong>le</strong> lit, si c’est encorevraiment <strong>le</strong> cas ? Rimbaud a écrit, Rimbaud n’a plus écrit. Mythe et légende douloureuse d’ungénie poétique précoce et fulgurant, à la Mozart ; et puis <strong>le</strong> désert, <strong>le</strong> commerce, <strong>le</strong>s trafics, -et la fin tragique, l’amputation, la mort. Tout a été dit là-dessus, « littéra<strong>le</strong>ment et dans tous<strong>le</strong>s sens ». Imagerie diverse ou adoration plus ou moins aveug<strong>le</strong> d’une « bel<strong>le</strong> gloire d’artisteet de conteur emportée », et fina<strong>le</strong>ment, presque toujours, célébration oblige, indifférence àl’essentiel : affaire classée. Exit.Et si c’était un contresens comp<strong>le</strong>t ? Et s’il n’avait pas cessé… pas cessé d’écrire sa vie, d’unbout à l’autre, tout au long d’un parcours proprement géographique, et de la signer, de surcroît,secrètement, par son nom, ou plutôt par ses initia<strong>le</strong>s, A.R., en se plaçant, consciemmentou non, sous ce signe constant ? Quel signe, d’ail<strong>le</strong>urs ? Celui de Noé ? Celui de Jonas ?D’un autre encore ? Se serait-il délibérément, retour de plus en plus initial, mis « à penser surla première <strong>le</strong>ttre de l’alphabet », et <strong>le</strong>quel ? Le narrateur s’en souviendra - et ça <strong>le</strong> mèneraà une découverte bel et bien inouïe.l’arbalèteMarie ModianoUpsilon ScorpiiPARUTION OCTOBREPremier roman9782070142866192 pages • 18,50 ephoto C. Hélie © <strong>Gallimard</strong>Marie Modiano est auteurcompositeuret chanteuse.En même temps qu’UpsilonScorpii, el<strong>le</strong> publiesimultanément deux albums :un en anglais intitulé PaperBoots, l’autre en françaisqui est une adaptation deson recueil de poèmesEspérance mathématique(L’Arbalète, 2012).Dimanche 11 janvier. Les cloches sonnent sans relâche :c’est la fête de la Sainte Naufragée. Je n’aime pas ce jour del’année, il fait toujours gris, et c’est toujours dimanche. Freddieet moi ne sortons pas de la journée. Je feuil<strong>le</strong>tte <strong>le</strong> livre quej’ai acheté sur <strong>le</strong>s constellations. Je n’y comprends pas grandchose,mais je note dans mon cahier jaune <strong>le</strong> nom des étoi<strong>le</strong>sdont j’aime la sonorité : Zeta Persi, Mu Geminorum, XiDraconis, Upsilon Scorpii… Je coupe <strong>le</strong>s cheveux de Freddie,avec peine parce qu’il bouge sans cesse. Heureusement, ilne remarque pas <strong>le</strong> grand trou que je lui fais sur la nuque. Ilsemb<strong>le</strong> ravi de sa nouvel<strong>le</strong> coupe, et je souris à l’intérieur demoi-même. »Upsilon Scorpii est <strong>le</strong> premier roman de Marie Modiano. Poétique etsubtil, il retranscrit au plus près <strong>le</strong> tumulte intérieur qui habite sonbeau personnage de jeune femme perdue.Dernière parutionEspérance mathématiqueCol<strong>le</strong>ction L’arbalète112 pages • 12,90 eLe sentiment géographiqueNé au Liban en 1967,A<strong>le</strong>xandre Najjar estresponsab<strong>le</strong> du supplémentL’Orient littéraire qui paraîtà Beyrouth, il a publié unetrentaine d’ouvrageset a reçu plusieursprix littéraires.A<strong>le</strong>xandre NajjarLes anges de Mil<strong>le</strong>sgårdenRécit d’un voyage en SuèdeFruit d’un voyage à Stockholm et à Göteborg, ce récit nous livre<strong>le</strong>s premières impressions d’un écrivain libanais parachuté dansun monde situé aux antipodes du sien. Avec érudition et humour,l’auteur nous décrit la Suède dans tous ses états, nous par<strong>le</strong> desSuédois et de <strong>le</strong>urs coutumes surprenantes, et met en exergue<strong>le</strong>s différences qui séparent <strong>le</strong> Liban et la France de cette planèteétrange. Plus d’une fois, <strong>le</strong> narrateur rencontre des anges.Comment s’en étonner dans un pays considéré comme un paradis ?PARUTION octoBRE9782070142231Sous presse20

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