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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Modèles de la perception visuelle <strong>des</strong> mots 87jours par l'intermédiaire d'unités cachées, aux unités phonologiques, elles-mêmes divisées <strong>en</strong>trois sous-groupes onset-voyelle-coda. Ce réseau compr<strong>en</strong>d ainsi 105 unités graphèmes, 100unités cachées et 61 unités phonèmes. Le modèle utilise pratiquem<strong>en</strong>t la même procé<strong>du</strong>red'appr<strong>en</strong>tissage que celle prés<strong>en</strong>tée pour le modèle de Seid<strong>en</strong>berg et McClelland (1989).Avec ce nouveau schéma de représ<strong>en</strong>tation, les capacités de généralisation <strong>du</strong> modèle sontaméliorées. Il reste néanmoins une ambiguïté <strong>du</strong> fait de l'hétérogénéité <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tationsutilisées. En <strong>effet</strong>, ce modèle ne dispose plus de représ<strong>en</strong>tations distribuées mais d'unitéssymboliques (<strong>des</strong> graphèmes ou <strong>des</strong> phonèmes). Aussi, quand on prés<strong>en</strong>te une séqu<strong>en</strong>ce delettres au modèle, cette séqu<strong>en</strong>ce doit être tout d'abord segm<strong>en</strong>tée <strong>en</strong> graphèmes, lesquels activ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>suite <strong>des</strong> unités cachées codant, de manière distribuée, les correspondances graphophonémiques.Il apparaît ainsi que ces auteurs ont fait paradoxalem<strong>en</strong>t le choix - arbitraire ? -d'unités symboliques dans un modèle qui se voulait initialem<strong>en</strong>t sous-symbolique et distribué.4.7. Zorzi et al., 1998Dans un article réc<strong>en</strong>t, Zorzi et al. (1998) explor<strong>en</strong>t sous un autre angle le double problèmede consistance/généralisation ainsi que la question associée d'un traitem<strong>en</strong>t orthophonologiqueà une ou deux voies. Dans une première étude, les auteurs utilis<strong>en</strong>t simplem<strong>en</strong>tun modèle composé de deux niveaux de représ<strong>en</strong>tations (orthographique et phonologique)reliés <strong>en</strong>tre eux par un réseau de connexions. La tâche de ce modèle est simplem<strong>en</strong>t d'associer,au cours d'une phase d'appr<strong>en</strong>tissage (utilisant la règle delta), les deux niveaux de représ<strong>en</strong>tation.L'unité de base, au niveau orthographique, est la lettre, et le phonème au niveauphonologique. A noter toutefois un point important : lettres et phonèmes sont positionnéssuivant une distinction <strong>en</strong> onset et rime. Après appr<strong>en</strong>tissage, ces auteurs montr<strong>en</strong>t que lesystème réussit à extraire, presque parfaitem<strong>en</strong>t, les correspondances les plus régulières <strong>en</strong>trelettres et phonèmes.Dans une seconde simulation, Zorzi et al. coupl<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> parallèle, le premier modèle à unréseau d'unités cachées. La partie "unités cachées" <strong>du</strong> modèle est <strong>en</strong>traînée avec un algorithmede rétro-propagation et la partie initiale <strong>du</strong> modèle garde la même procé<strong>du</strong>re d'<strong>en</strong>traînem<strong>en</strong>t.Cette seconde version approche les performances humaines notamm<strong>en</strong>t sur le plan de la prononciation<strong>des</strong> non-mots (d'après les données de Glushko, 1979). Ces auteurs soulign<strong>en</strong>tainsi que le réseau initial à deux niveaux semble avoir appris les relations régulières <strong>en</strong>tre

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