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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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86Modèles de la perception visuelle <strong>des</strong> motscombinées pour donner un prononciation unique. Le modèle proposé par Norris (1994) <strong>en</strong>visageune implém<strong>en</strong>tation de ce type de système, <strong>en</strong> ne considérant que <strong>des</strong> mots monosyllabiques(excluant ainsi les unités syllabes et morphèmes).Ce modèle compr<strong>en</strong>d deux niveaux : un niveau orthographique, où sont représ<strong>en</strong>tées <strong>des</strong>unités orthographiques telles que les lettres, les graphèmes, les groupem<strong>en</strong>ts consonantiques,la rime, etc., et un niveau phonologique divisé <strong>en</strong> onset, voyelle et coda. Les connexions <strong>en</strong>treunités orthographiques et unités phonologiques sont établies a priori suivant un algorithmed'extraction de règles de correspondance. Ensuite, lorsqu'une <strong>en</strong>trée visuelle est prés<strong>en</strong>tée aumodèle, celle-ci va activer l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> unités qui lui correspond<strong>en</strong>t. Ces unités vont transférercette activation au niveau phonologique. Après compétition <strong>en</strong>tre les unités phonologiques,seule une unité à chaque position gagne, donnant ainsi la prononciation <strong>du</strong> modèle.L'intérêt d'un tel modèle est de fournir une <strong>des</strong>cription computationnelle simple d'un modèlede type analogique compr<strong>en</strong>ant différ<strong>en</strong>ts niveaux de représ<strong>en</strong>tations. Ce modèle soulèveégalem<strong>en</strong>t un certain <strong>nombre</strong> de questions par rapport au <strong>nombre</strong> d'unités employées. Lasimplicité <strong>du</strong> modèle est <strong>en</strong> <strong>effet</strong> pondérée par le grand <strong>nombre</strong> de représ<strong>en</strong>tations et d'unitésde traitem<strong>en</strong>t nécessaires. De même, alors que le fait de pouvoir définir la nature de toutes lesunités d'un système soit un atout <strong>du</strong> point de vue de la transpar<strong>en</strong>ce et de la compréh<strong>en</strong>sion<strong>du</strong> système, le grand <strong>nombre</strong> d'unités implique une dynamique globale beaucoup plus complexe.Si ce modèle suggère de considérer d'autres groupem<strong>en</strong>ts orthographiques que lesgraphèmes, il semble ne pas être assez spécifique <strong>du</strong> point de vue de la sélection de ces groupem<strong>en</strong>ts.4.6. Plaut et al., 1996Le modèle de Plaut et al. (1996) est une version révisée <strong>du</strong> modèle de Seid<strong>en</strong>berg etMcClelland (1989). En <strong>effet</strong>, afin de résoudre le problème de la mauvaise performance <strong>du</strong>précéd<strong>en</strong>t modèle concernant la prononciation <strong>des</strong> non-mots, ces auteurs propos<strong>en</strong>t de modifierle codage <strong>des</strong> niveaux orthographique et phonologique afin d'optimiser la généralisation<strong>du</strong> modèle. Aussi, l'hypothèse d'un codage distribué <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tations est-elle abandonnéeau profit d'un codage <strong>en</strong> unités symboliques.Ce modèle est constitué d'un niveau orthographique divisé <strong>en</strong> trois sous-groupes d'unitésgraphèmes : les onsets, les voyelles et les codas. Ces unités graphèmes sont connectées, tou-

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