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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Modèles de la perception visuelle <strong>des</strong> mots 83McClelland propos<strong>en</strong>t <strong>en</strong> <strong>effet</strong> de dé<strong>du</strong>ire <strong>des</strong> lat<strong>en</strong>ces de prononciation à partir <strong>des</strong> scoresd'erreurs. Il semble toutefois improbable qu'une mesure <strong>du</strong> taux d'erreurs puisse être unemesure directe d'un temps de traitem<strong>en</strong>t.En résumé, ce modèle propose la première version algorithmique d'un système de lecture àune voie. Il est capable, par ailleurs, d'appr<strong>en</strong>dre les relations statistiques <strong>en</strong>tre orthographe etphonologie, sans pour autant utiliser <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tations symboliques <strong>des</strong> co<strong>des</strong> orthographiqueset phonologiques. Toutefois, ses capacités de généralisation à <strong>des</strong> non-mots sont mises<strong>en</strong> question et sembl<strong>en</strong>t révéler une car<strong>en</strong>ce importante de ce modèle. Le modèle de Seid<strong>en</strong>berget McClelland (1989) ne serait ainsi pas <strong>en</strong> mesure de résoudre conv<strong>en</strong>ablem<strong>en</strong>t le problèmede la prononciation <strong>des</strong> non-mots.4.4. Coltheart et al., 1993Alors que le modèle de Seid<strong>en</strong>berg et McClelland (1989) proposait une version <strong>du</strong> modèleschématique à une voie, le modèle de Coltheart et al. (1993) fournit une version prototypiqueet computationnelle <strong>du</strong> modèle à deux voies : le modèle à deux voies <strong>en</strong> cascade (DRC pour"Dual-Route Cascaded model"). Ce modèle propose l'implém<strong>en</strong>tation d'un système de lecturecomposé d'une voie lexicale et d'une voie non-lexicale (Figure 4.6). La voie lexicale compr<strong>en</strong>dla même structure que le MAI, à laquelle sont ajoutés un niveau de représ<strong>en</strong>tation phonologique<strong>des</strong> mots et un système sémantique (non-implém<strong>en</strong>té). Cette voie code toutes les correspondancesortho-phonologiques au niveau lexical ; elle permet donc de résoudre le problèmede la régularité/consistance <strong>en</strong> stockant <strong>en</strong> mémoire lexicale la prononciation de chaque mot.La voie non-lexicale est constituée d'un système de conversion <strong>des</strong> graphèmes <strong>en</strong> phonèmes.Ce système compr<strong>en</strong>d un <strong>en</strong>semble de règles de conversion permettant d'associer chaquegraphème au phonème avec lequel il a la relation la plus fréqu<strong>en</strong>te. Grâce à ce système souslexical,le DRC est <strong>en</strong> mesure de résoudre le problème de la prononciation <strong>des</strong> non-mots.Comme nous l'avons déjà noté, plusieurs types de représ<strong>en</strong>tations peuv<strong>en</strong>t être adoptés auniveau <strong>des</strong> conversions ortho-phonologiques (notamm<strong>en</strong>t le niveau de la rime). Cep<strong>en</strong>dant, lemodèle de Coltheart et al. (1993) ne pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> compte que les unités graphèmes. Par ailleurs,ce modèle postule l'exist<strong>en</strong>ce d'un mécanisme utilisant <strong>des</strong> règles et, ce, pour décrire <strong>des</strong> processusde perception. On peut ainsi se demander dans quelle mesure ce choix théorique estopportun pour r<strong>en</strong>dre compte de processus de perception rapi<strong>des</strong> et automatiques (un sys-

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