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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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66Orthographe et PhonologieUne autre approche <strong>des</strong> unités sous-syllabiques est développée, plus récemm<strong>en</strong>t, par R.Treiman et, ce, autour d'une segm<strong>en</strong>tation de la syllabe <strong>en</strong> onset et rime. Treiman (1994) proposeque la segm<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> lettres écrites soit le miroir de la segm<strong>en</strong>tation phonologique<strong>des</strong> mots. Or, <strong>en</strong> <strong>Anglais</strong>, plusieurs résultats empiriques indiqu<strong>en</strong>t que les unités phonologiquescorrespond<strong>en</strong>t à l'onset et à la rime (pour une revue, voir Treiman, 1989). Partant de cettehypothèse, Treiman et Chaftez (1987) montr<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t <strong>des</strong> temps de réponse plus rapi<strong>des</strong>,<strong>en</strong> TDL, pour <strong>des</strong> mots monosyllbiques de cinq lettres segm<strong>en</strong>tés à la jonction onsetrime,que pour <strong>des</strong> mots segm<strong>en</strong>tés une lettre après le début de la rime (i.e., CR//ISP est répon<strong>du</strong>plus rapidem<strong>en</strong>t que CRI//SP). De même, Treiman, Goswami, et Bruck (1990) <strong>en</strong>registr<strong>en</strong>tde meilleurs performances, dans une tâche de prononciation de non-mots, pour <strong>des</strong>non-mots construits à partir de rimes partagées par un grand <strong>nombre</strong> de mots que pour <strong>des</strong>non-mots construits à partir de rimes peu fréqu<strong>en</strong>tes ou inexistantes dans le lexique anglais(ces deux groupes de stimuli étant composés globalem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> même type de correspondancesgrapho-phonémiques). Dans une grande étude réalisée <strong>en</strong> <strong>Anglais</strong> mesurant les lat<strong>en</strong>ces deprononciation d'un large corpus de mots, Treiman, Mull<strong>en</strong>ix, Bijeljac-Babic, et Richmond-Welty (1995) montr<strong>en</strong>t que la consistance de la prononciation de la rime explique une plusgrande part de la variance <strong>des</strong> lat<strong>en</strong>ces que n'importe quel autre indice sous-syllabique. Treimanet ses collaborateurs ont ainsi testé l'hypothèse <strong>des</strong> unités onset-rimes dans plusieursprotocoles expérim<strong>en</strong>taux et égalem<strong>en</strong>t dans un grand <strong>nombre</strong> d'étu<strong>des</strong> avec <strong>des</strong> <strong>en</strong>fants (e.g.,Gattuso, Smith, & Treiman, 1991 ; Treiman & Zukowski, 1988, 1996 ; Wise, Olson, & Treiman,1990). Cette même approche est poursuivie par J. Bowey dans différ<strong>en</strong>tes expéri<strong>en</strong>cesutilisant la technique d'amorçage. Bowey (1990, 1993) obti<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> facilitateur de l'amorcesur le traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> mot cible lorsque les lettres cont<strong>en</strong>ues dans l'amorce correspond<strong>en</strong>t à larime <strong>du</strong> mot. Enfin, Peereman et Cont<strong>en</strong>t (1997) suggèr<strong>en</strong>t que la segm<strong>en</strong>tation onset-rime estégalem<strong>en</strong>t fonctionnelle <strong>en</strong> Français. Dans une étude visant à préciser la nature <strong>des</strong> <strong>effet</strong>sfacilitateurs <strong>du</strong> voisinage orthographique, ces auteurs montr<strong>en</strong>t (1) que ces <strong>effet</strong>s sont <strong>du</strong>sprincipalem<strong>en</strong>t aux voisins orthographiques qui sont égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> voisins phonologiques <strong>du</strong>mot cible, appelés "voisins phonographiques" (par exemple, AISE, MISE, BASE et BILEsont tous <strong>des</strong> voisins orthographiques de BISE, mais seuls MISE, BASE et BILE sont <strong>des</strong>voisins phonographiques), et (2) que, parmi l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> voisins phonographiques, seulsceux qui partag<strong>en</strong>t la rime avec le mot cible sembl<strong>en</strong>t influ<strong>en</strong>cer son traitem<strong>en</strong>t (suivant notre

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