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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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62Orthographe et Phonologie3.2.3.1. SyllabesL'une <strong>des</strong> premières étu<strong>des</strong> ayant posé la question <strong>du</strong> rôle <strong>des</strong> syllabes pour la reconnaissance<strong>des</strong> mots est celle de Spoehr et Smith (1973). Ces auteurs compar<strong>en</strong>t les performancesd'id<strong>en</strong>tification pour deux populations de mots différant par leur <strong>nombre</strong> de syllabes (1 vs. 2).Chaque mot est prés<strong>en</strong>té à l'aide d'un tachistoscope et Spoehr et Smith obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>des</strong> pourc<strong>en</strong>tagesd'id<strong>en</strong>tification supérieurs pour les mots monosyllabiques par rapport aux mots dissyllabiques.De même, dans un autre protocole utilisant la procé<strong>du</strong>re de Reicher (1969), cesauteurs observ<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de syllabes, c'est-à-dire <strong>des</strong> pourc<strong>en</strong>tagesd'id<strong>en</strong>tification de lettres supérieurs pour les mots monosyllabiques. Toutefois, Spoehr etSmith ne conclu<strong>en</strong>t pas que leur <strong>effet</strong> soit un <strong>effet</strong> <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de syllabes, mais un <strong>effet</strong> liéaux groupes vocaliques c<strong>en</strong>traux (GVC, "vocalic c<strong>en</strong>ter group") définis par Hans<strong>en</strong> et Rodgers(1965). Les GVC diffèr<strong>en</strong>t légèrem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> syllabes au niveau de la segm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong>tredeux unités voyelles. Ils se définiss<strong>en</strong>t comme les groupes de lettres compr<strong>en</strong>ant une unitévoyelle et <strong>des</strong> unités consonnes placées avant et après la voyelle. L'appart<strong>en</strong>ance d'un groupeconsonantique à un GVC est déterminée par une série de règles proposées par Hans<strong>en</strong> etRodgers (1965). En ré-analysant leurs données suivant une segm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> GVC et non plus<strong>en</strong> syllabes, Spoehr et Smith (1973) montr<strong>en</strong>t que les performances sont mieux expliquées àl'aide de cette seconde interprétation.Mewhort et Beal (1977) montr<strong>en</strong>t cep<strong>en</strong>dant que la segm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> syllabes semble êtrefonctionnelle pour la reconnaissance d'un mot polysyllabique. Dans un protocole où <strong>des</strong> motspolysyllabiques sont prés<strong>en</strong>tés segm<strong>en</strong>t par segm<strong>en</strong>t, ces auteurs obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>des</strong> pourc<strong>en</strong>tagesd'id<strong>en</strong>tification supérieurs lorsque le segm<strong>en</strong>t correspond à la syllabe par rapport à unecondition non-syllabique. Ils ne compar<strong>en</strong>t pas toutefois la segm<strong>en</strong>tation syllabique et lasegm<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> GVC.Dans la tâche de prononciation, Klapp, Anderson et Berrian (1973) obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>des</strong> lat<strong>en</strong>cesd'initiation de prononciation supérieures pour <strong>des</strong> mots disyllabiques par rapport à <strong>des</strong> motsmonosyllabiques. Un <strong>effet</strong> similaire est rapporté par Butler et Hains (1979) et Eriks<strong>en</strong>, Pollack,et Montague, 1970. En revanche, Forster et Chambers (1973), et Frederiks<strong>en</strong> et Kroll(1976), n'observ<strong>en</strong>t pas d'<strong>effet</strong> <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de syllabes sur les temps d'initiation de prononciation.Jared et Seid<strong>en</strong>berg (1990) suggèr<strong>en</strong>t toutefois que ces inconsistances dans les résultats

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