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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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58Orthographe et Phonologierand, 1994, 1996 ; Humphreys, Evett, & Quinland, 1990 ; Lukatela & Turvey, 1994a, 1994b; Naish, 1980 ; Perfetti & Bell, 1991 ; Perfetti, Bell, & Delaney, 1988). Ces <strong>effet</strong>s facilitateursde la similarité orthographique et phonologique sont égalem<strong>en</strong>t décrits <strong>en</strong> décision lexicale(Ferrand & Grainger, 1992, 1993, 1994 ; Forster, 1987 ; Forster, Davis, Schoknecht, &Carter, 1987 ; Grainger & Ferrand, 1996 ; Ser<strong>en</strong>o, 1991) et <strong>en</strong> tâche de prononciation(Forster & Davis, 1991 ; Ser<strong>en</strong>o, 1991). De même, <strong>des</strong> manipulations <strong>du</strong> temps de prés<strong>en</strong>tation<strong>du</strong> stimulus amorce indiqu<strong>en</strong>t que les <strong>effet</strong>s de similarité orthographique apparaiss<strong>en</strong>tpour <strong>des</strong> temps de prés<strong>en</strong>tation courts (35 ms) et rest<strong>en</strong>t constants au delà (de 45 à 65 ms), etque les <strong>effet</strong>s de similarité phonologique apparaiss<strong>en</strong>t pour <strong>des</strong> temps de prés<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> stimulusamorce plus longs (45-50 ms) (Ferrand & Grainger, 1992, 1993, 1994 ; Perfetti &Bell, 1991). Ces étu<strong>des</strong> montr<strong>en</strong>t une gra<strong>du</strong>ation temporelle <strong>des</strong> <strong>effet</strong>s liés aux facteurs orthographiqueset phonologiques.En résumé, les <strong>effet</strong>s d'homophonie et de pseudohomophonie témoign<strong>en</strong>t de l'influ<strong>en</strong>ce<strong>des</strong> facteurs phonologiques et de leur activation automatique, irrépressibles, rapi<strong>des</strong> et nonstratégiqueslors de la reconnaissance visuelle d'un mot. De ces deux <strong>effet</strong>s, on peut dé<strong>du</strong>ireque (a) la prés<strong>en</strong>tation d'un homophone semble activer non seulem<strong>en</strong>t la signification de cemot mais égalem<strong>en</strong>t la signification <strong>du</strong> ou <strong>des</strong> homophones qui lui sont reliés ; et, (b) unnon-mot est <strong>en</strong> mesure d'activer très rapidem<strong>en</strong>t la représ<strong>en</strong>tation phonologique d'un mot, tout<strong>en</strong> ne partageant pas la même structure orthographique.3.2.2. Régularité - consistanceLa notion de régularité/consistance est liée à celle d’homophonie. En <strong>effet</strong>, une séqu<strong>en</strong>cede lettres est homophone à une autre séqu<strong>en</strong>ce lorsque toutes deux partag<strong>en</strong>t la même représ<strong>en</strong>tationphonologique, tout <strong>en</strong> ayant <strong>des</strong> formes orthographiques différ<strong>en</strong>tes. Inversem<strong>en</strong>t,on parlera d'inconsistance ortho-phonologique lorsqu’une même séqu<strong>en</strong>ce de lettres (parexemple, "ENS" ou "IX"), placée dans deux mots différ<strong>en</strong>ts (ex. : GENS/SENS ouDIX/PRIX), con<strong>du</strong>it à deux séqu<strong>en</strong>ces de phonèmes différ<strong>en</strong>tes (/JA)/ et /sA)s/ ; /dis/ et /pri/).La question de la régularité se pose lorsque l'on t<strong>en</strong>te de mettre <strong>en</strong> correspondance lessous-unités orthographiques (lettres ou groupes de lettres) avec les sous-unités phonologiques(phonèmes), unités reliées au sein de chaque mot d'une langue donnée (Hanna, Hanna,Hodges, & Ruderf, 1966 ; V<strong>en</strong>ezky, 1970 ; Wijk, 1966). La notion de graphème a été propo-

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