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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Orthographe et Phonologie 53processus de traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> mots écrits. Ces phénomènes empiriques fourniss<strong>en</strong>t autant decontraintes pour l’élaboration de modèles <strong>du</strong> système de reconnaissance <strong>des</strong> mots. Certainsd’<strong>en</strong>tre eux demeur<strong>en</strong>t néanmoins <strong>en</strong>core discutables et d’autres étu<strong>des</strong> doiv<strong>en</strong>t être m<strong>en</strong>éespour trouver une réponse claire quant à leur rôle. Nous pouvons cep<strong>en</strong>dant énumérer ces différ<strong>en</strong>tescontraintes :- <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce : les mots les plus fréqu<strong>en</strong>ts/familiers sont id<strong>en</strong>tifiés plus rapidem<strong>en</strong>tque les mots peu fréqu<strong>en</strong>ts. Cet <strong>effet</strong> est robuste mais mo<strong>du</strong>lable selon certains critères expérim<strong>en</strong>taux.- <strong>effet</strong> <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de lettres : on observe <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces dans le temps de traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong>mots si ces mots diffèr<strong>en</strong>t d’au moins 2 lettres. Ces différ<strong>en</strong>ces seront plus importantes pour<strong>des</strong> mots peu fréqu<strong>en</strong>ts.- <strong>effet</strong> <strong>du</strong> voisinage orthographique : un mot avec un grand <strong>nombre</strong> de voisins semble êtretraité plus rapidem<strong>en</strong>t dans certains protocoles (TDL, prononciation). Un mot ayant au moinsun voisin de plus haute fréqu<strong>en</strong>ce semble être id<strong>en</strong>tifié moins rapidem<strong>en</strong>t qu’un mot sansvoisin de plus haute fréqu<strong>en</strong>ce. Ces deux <strong>effet</strong>s sembl<strong>en</strong>t très dép<strong>en</strong>dants <strong>des</strong> choix expérim<strong>en</strong>tauxet appell<strong>en</strong>t <strong>des</strong> analyses pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> compte ces choix (cf. Grainger & Jacobs,1996).- <strong>effet</strong> de la visibilité <strong>des</strong> lettres : selon l’<strong>en</strong>droit où le regard se pose dans le mot, certaineslettres sont de ce fait moins visibles que d’autres, limitant ainsi l’information fournie au systèmede lecture. Dans <strong>des</strong> conditions de prés<strong>en</strong>tation c<strong>en</strong>trale et pour <strong>des</strong> mots courts, cet <strong>effet</strong>semble pouvoir être négligé.- <strong>effet</strong> de la confusabilité <strong>des</strong> lettres : plus les lettres composant un mot sont confusablesavec d’autres lettres, plus il faut de temps au système de lecture pour clarifier cette information.Cet <strong>effet</strong> n’est cep<strong>en</strong>dant pas <strong>en</strong>core mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce dans <strong>des</strong> protocoles oùl’information visuelle n’est pas perturbée (TDL, tâche de prononciation).3.2. Variables phonologiquesSur le plan phonologique, un mot se définit par une séqu<strong>en</strong>ce de phonèmes donnée (Clem<strong>en</strong>ts,1985 ; Jakobson, Fant, & Halle, 1952 ; pour une vue alternative 6 , voir Browman &6Contrairem<strong>en</strong>t à l’argum<strong>en</strong>tation de Clem<strong>en</strong>ts (1985), qui considère la phonologie comme une suite linéaired’unités phonémiques, ces auteurs déf<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t l’idée d’une phonologie non-linéaire, dont les élém<strong>en</strong>ts de base

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