13.07.2015 Views

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

52Orthographe et Phonologieteurs <strong>du</strong> voisinage. Par ailleurs, le même <strong>effet</strong> inhibiteur de la fréqu<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> voisins orthographiquesest obt<strong>en</strong>u <strong>en</strong> mesurant les temps de fixation <strong>du</strong> regard sur un mot (Grainger et al.,1989 ; Perea & Pollatsek, 1998) et égalem<strong>en</strong>t dans <strong>des</strong> protocoles d’id<strong>en</strong>tification perceptive(Grainger & Jacobs, 1996 ; Grainger & Segui, 1990 ; Snodgrass & Mintzer, 1993 ; Ziegleret al., 1998). Dans la tâche de prononciation, la prés<strong>en</strong>ce de voisins orthographiques de plushaute fréqu<strong>en</strong>ce semble avoir un <strong>effet</strong> facilitateur sur les lat<strong>en</strong>ces de prononciation (Grainger,1990 ; Sears et al., 1995).Concernant la d<strong>en</strong>sité <strong>du</strong> voisinage orthographique, les différ<strong>en</strong>tes étu<strong>des</strong> ayant manipuléce facteur indiqu<strong>en</strong>t que <strong>des</strong> mots avec un grand voisinage orthographique ont <strong>des</strong> temps deréponses plus courts que <strong>des</strong> mots ayant peu de voisins. Cet <strong>effet</strong> facilitateur <strong>du</strong> voisinage estobservé dans la TDL (Andrews, 1989, 1992 ; Forster & Sh<strong>en</strong>, 1996 ; Johnson & Pugh,1994 ; Laxon, Coltheart, & Keating, 1988 ; Sears et al., 1995) et semble interagir avec lafréqu<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> mots (les <strong>effet</strong>s sont plus marqués pour les mots de basse fréqu<strong>en</strong>ce), le typede non-mots, et les consignes données aux sujets portant l’att<strong>en</strong>tion soit sur la rapidité, soitsur l’exactitude <strong>des</strong> réponses (Andrews, 1989 ; Grainger & Jacobs, 1996 ; Sears et al.,1995). De même, un <strong>effet</strong> facilitateur <strong>du</strong> voisinage orthographique est égalem<strong>en</strong>t rapportédans la tâche de prononciation (Andrews, 1989, 1992 ; Peereman & Cont<strong>en</strong>t, 1995 ; Sears etal., 1995).L’<strong>en</strong>semble de ces résultats expérim<strong>en</strong>taux indiqu<strong>en</strong>t que le voisinage orthographique <strong>des</strong>mots semble être un facteur critique pour la reconnaissance <strong>des</strong> mots écrits. Toutefois, le rôlede cette variable paraît varier selon les protocoles et conditions expérim<strong>en</strong>tales utilisées. Alorsque la prés<strong>en</strong>ce de voisins orthographiques de plus haute fréqu<strong>en</strong>ce semble ral<strong>en</strong>tir l’accès aumot à traiter et, ce, dans <strong>des</strong> tâches demandant une id<strong>en</strong>tification <strong>du</strong> mot (comme les tâchesd’id<strong>en</strong>tification perceptive), le <strong>nombre</strong> de voisins orthographiques semble faciliter le traitem<strong>en</strong>t<strong>des</strong> mots dans la TDL et la tâche de prononciation.3.1.6. RésuméNous avons prés<strong>en</strong>té jusqu'ici différ<strong>en</strong>tes étu<strong>des</strong> testant le rôle de différ<strong>en</strong>tes variablesorthographiques sur les processus de reconnaissance <strong>des</strong> mots : la confusabilité <strong>des</strong> lettres, lavisibilité <strong>des</strong> lettres, le <strong>nombre</strong> de lettres, la fréqu<strong>en</strong>ce d'occurr<strong>en</strong>ce, et le voisinage orthographique.Des manipulations expérim<strong>en</strong>tales de ces facteurs indiqu<strong>en</strong>t qu’ils influ<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t les

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!