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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Orthographe et Phonologie 49riés (Baay<strong>en</strong>, Piep<strong>en</strong>brock, & van Rijn, 1993 ; Cont<strong>en</strong>t, Mousty, & Radeau, 1990 ; Kucera& Francis, 1967 ; Thorndike & Lodge, 1944). De <strong>nombre</strong>uses étu<strong>des</strong> ont testé l’influ<strong>en</strong>ce decette mesure sur les performances d’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots et rapport<strong>en</strong>t dans l’<strong>en</strong>semble ceque l’on appelle un « <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce », c’est-à-dire de meilleures performances dans latraitem<strong>en</strong>t de mots de haute fréqu<strong>en</strong>ce par rapport à <strong>des</strong> mots de basse fréqu<strong>en</strong>ce (pour unerevue, voir Monsell, 1991 ; Monsell, Doyle, & Haggard, 1989). Cet <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce est un<strong>effet</strong> robuste, avec une amplitude de l’<strong>effet</strong> plus ou moins importante selon les catégories defréqu<strong>en</strong>ce sélectionnées et les protocoles expérim<strong>en</strong>taux utilisés (Forster & Chambers, 1973; Frost, Katz, & B<strong>en</strong>tin, 1987 ; Monsell, 1991 ; Monsell et al., 1989 ; O’Regan & Jacobs,1992 ; Richardson, 1976 ; Ziegler et al., 1998). Nous prés<strong>en</strong>tons ici seulem<strong>en</strong>t quelquesrésultats à titre d’exemples, l’<strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce méritant un exposé à lui seul étant donné le<strong>nombre</strong> d’étu<strong>des</strong> qui ont manipulé ce facteur.Parmi les premières étu<strong>des</strong> rapportant une manipulation de la fréqu<strong>en</strong>ce d'occurr<strong>en</strong>ce <strong>des</strong>mots, on peut citer le travail de Howes et Solomon (1951). Ces auteurs prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>des</strong> mots àl’aide d’un tachistoscope et mesur<strong>en</strong>t les temps de prés<strong>en</strong>tation à partir <strong>des</strong>quels les sujetspeuv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier correctem<strong>en</strong>t les mots prés<strong>en</strong>tés. Ils obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t ainsi <strong>des</strong> coeffici<strong>en</strong>ts decorrélations de -.68 à -.79 <strong>en</strong>tre les seuils d’id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots et le logarithme de leurfréqu<strong>en</strong>ce d'occurr<strong>en</strong>ce (la corrélation est négative car les seuils sont plus bas pour les motsde haute fréqu<strong>en</strong>ce). Forster et Chambers (1973), utilisant <strong>des</strong> mots de très basse et très hautefréqu<strong>en</strong>ce, obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> de 71 ms dans la tâche de prononciation et de 196 ms dans laTDL. Frederiks<strong>en</strong> et Kroll (1976) observ<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce de 35 ms <strong>en</strong> tâche de prononciationet de 90 ms <strong>en</strong> TDL (un résultat similaire est obt<strong>en</strong>u par O’Regan et Jacobs,1992). De même, Frost et al. (1987) trouv<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce différ<strong>en</strong>tielselon le protocole expérim<strong>en</strong>tal, c’est-à-dire <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces de 20-60 ms pour la tâche deprononciation et <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces de 80-160 ms <strong>en</strong> TDL. Ce résultat est répliqué <strong>en</strong> différ<strong>en</strong>teslangues (Hébreu, <strong>Anglais</strong> et Serbo-Croate). Toutefois, comme le montr<strong>en</strong>t Stone et Van Ord<strong>en</strong>(1993), la taille de l’<strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> TDL dép<strong>en</strong>d <strong>du</strong> type de non-mots employésdans l’expéri<strong>en</strong>ce : ils obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t un <strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce de 36 ms <strong>en</strong> TDL lorsque les nonmotssont <strong>des</strong> suites de lettres illégales, un <strong>effet</strong> de 76 ms <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de non-mots légaux etde 159 ms <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce de pseudohomophones. La taille de l’<strong>effet</strong> de fréqu<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> TDL apparaîtdonc fortem<strong>en</strong>t dép<strong>en</strong>dant <strong>des</strong> non-mots employés.

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