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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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42Orthographe et Phonologie3.1. Variables visuo-orthographiquesSur le plan visuel, et pour les systèmes d’écriture alphabétique, on définit un mot commeune séqu<strong>en</strong>ce particulière de caractères alphabétiques. A partir de cette définition, on peutdonc dériver un certain <strong>nombre</strong> de variables visuo-orthographiques spécifiant la position dechaque séqu<strong>en</strong>ce de lettres possible dans l’espace multidim<strong>en</strong>sionnel visuo-orthographique.Nous considérons ici <strong>des</strong> variables suivantes : la confusabilité <strong>des</strong> lettres, la visibilité <strong>des</strong>lettres, le <strong>nombre</strong> de lettres, la fréqu<strong>en</strong>ce d'occurr<strong>en</strong>ce de certaines unités orthographiques etles voisins orthographiques.3.1.1. La confusabilité <strong>des</strong> lettresUn mot est composé d’une certaine séqu<strong>en</strong>ce de lettres. Aussi, la reconnaissance d’un motest-elle dép<strong>en</strong>dante, a priori, de la reconnaissance <strong>des</strong> lettres qui le compos<strong>en</strong>t et, donc, <strong>des</strong>propriétés de ces lettres. La question de la perception <strong>des</strong> lettres est, jusqu’à maint<strong>en</strong>ant,abordée indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t de la question de la perception <strong>des</strong> mots. Peu ou pas d’étu<strong>des</strong>considèr<strong>en</strong>t l’influ<strong>en</strong>ce <strong>des</strong> propriétés structurelles <strong>des</strong> lettres dans la reconnaissance <strong>des</strong>mots. D’ailleurs, comme nous le verrons au chapitre 4, la plupart <strong>des</strong> modèles de la perception<strong>des</strong> mots rest<strong>en</strong>t muets sur ces étapes de traitem<strong>en</strong>t précoces.La plupart <strong>des</strong> étu<strong>des</strong> dans le domaine de la perception <strong>des</strong> lettres utilis<strong>en</strong>t <strong>des</strong> protocolesd’id<strong>en</strong>tification perceptive où les sujets doiv<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifier <strong>des</strong> lettres qui sont prés<strong>en</strong>tées tachistoscopiquem<strong>en</strong>t(e.g., Bouma, 1971 ; Fisher, Monty, Glucksberg, 1969 ; Geyer, 1977 ;Gilmore, Hersh, Caramazza, & Griffin, 1979 ; van der Heijd<strong>en</strong>, Malhas, & van der Roovaart,1984 ; Towns<strong>en</strong>d, 1971). On obti<strong>en</strong>t ainsi <strong>des</strong> matrices de confusions indiquant pour chaquelettre la répartition <strong>des</strong> réponses données. De ces matrices, on dé<strong>du</strong>it trois résultats généraux: (1) certaines paires de lettres sont plus souv<strong>en</strong>t confon<strong>du</strong>es que d’autres ; (2) certaines lettressont mieux id<strong>en</strong>tifiées que d’autres ; et (3) les erreurs de confusion <strong>en</strong>tre deux lettressont souv<strong>en</strong>t asymétriques (Appelman & Mayzner, 1982). Les contributions théoriques réaliséesà la suite de ces résultats expérim<strong>en</strong>taux suggèr<strong>en</strong>t que la reconnaissance d’une lettredép<strong>en</strong>d (1) <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de traits visuels la constituant, (2) <strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de traits partagés avecd’autres lettres, et (3) de la prés<strong>en</strong>ce de traits distinctifs (Appleman & Mayzner, 1982 ; Ker<strong>en</strong>& Bag<strong>en</strong>, 1981 ; Krumhansl, 1978, 1982 ; Shimron & Navon, 1981 ; Tversky, 1977).

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