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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Méthodologies 29ciation est de dénommer une suite de lettres, c’est-à-dire pro<strong>du</strong>ire une séqu<strong>en</strong>ce sonore à partird’une information visuo-orthographique. Il s’agit donc ici d’un transcodage d’une modalitéà l’autre, transcodage qui suppose une reconnaissance <strong>du</strong> stimulus, mais pas uniquem<strong>en</strong>t.La TDL et la tâche de prononciation mêl<strong>en</strong>t ainsi les processus d’id<strong>en</strong>tification à d’autresprocessus (décision/discrimination et pro<strong>du</strong>ction orale), ce qui demande de pouvoir distinguer,au niveau <strong>des</strong> indices comportem<strong>en</strong>taux externes, la part attribuée aux processusd’id<strong>en</strong>tification de celle dédiée aux processus associés.Les protocoles d’id<strong>en</strong>tification perceptive sembl<strong>en</strong>t moins sujets à ce g<strong>en</strong>re de critique etles mesures qu’ils permett<strong>en</strong>t d’<strong>en</strong>registrer apparaiss<strong>en</strong>t plus directem<strong>en</strong>t liées aux processusd’id<strong>en</strong>tification. Pourtant, comme nous l’avons vu, on peut noter <strong>en</strong>core quelques limitationsà ce type de protocole. Sur le plan de la dégradation <strong>du</strong> stimulus, les métho<strong>des</strong> ajoutant <strong>du</strong>bruit visuel ou les métho<strong>des</strong> ne fournissant qu’une information partielle utilis<strong>en</strong>t <strong>des</strong> procé<strong>du</strong>resaléatoires, lesquelles pos<strong>en</strong>t la question de la variabilité ajoutée, ou <strong>en</strong>core, del’homogénéité de la perturbation visuelle d’un essai à l’autre. Sur le plan <strong>des</strong> variables dép<strong>en</strong>dantes,ces protocoles fourniss<strong>en</strong>t dans l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> mesures discrètes <strong>des</strong> seuilsd’id<strong>en</strong>tification. Ils ne r<strong>en</strong>seign<strong>en</strong>t pas, pour la plupart, ou de manière indirecte seulem<strong>en</strong>t, surla composante temporelle <strong>des</strong> processus d’id<strong>en</strong>tification.Afin de t<strong>en</strong>ter de résoudre certaines difficultés décrites ci-avant, nous avons testé une nouvelleprocé<strong>du</strong>re expérim<strong>en</strong>tale que l’on peut considérer comme une variante <strong>des</strong> tâchesd’id<strong>en</strong>tification perceptive à prés<strong>en</strong>tation partielle : la tâche LIP (pour « Luminance IncreasingProce<strong>du</strong>re »). Dans cette tâche, un essai débute par la prés<strong>en</strong>tation d’un écran noir surlequel aucune information visuelle n’est donnée. Puis, progressivem<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> temps réel, onaugm<strong>en</strong>te la luminance d’un mot situé au c<strong>en</strong>tre de l’écran. Ainsi, gra<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t,l’information visuelle est disponible au sujet, lequel interrompt cette procé<strong>du</strong>re dès qu’ilid<strong>en</strong>tifie le stimulus prés<strong>en</strong>té (Figure 2.6). Il peut alors <strong>en</strong>trer au clavier le mot id<strong>en</strong>tifié puis,passer à l’essai suivant.

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