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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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28Méthodologiesles performances dans ces deux conditions d’amorçage, on peut ainsi préciser le rôle de lapropriété manipulée X dans les processus d’id<strong>en</strong>tification.Une question importante dans le paradigme d’amorçage est de savoir si une amorce faciliteou inhibe le traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> stimulus cible. Or, la comparaison à la condition contrôle nepermet pas de définir clairem<strong>en</strong>t le rôle facilitateur ou inhibiteur de l’amorce manipulée. En<strong>effet</strong>, considérons le cas où l’amorce ayant la propriété X con<strong>du</strong>it à un traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> mot cibleplus rapide que l’amorce contrôle. Faut-il alors dé<strong>du</strong>ire de ce résultat que l’amorce X facilitele traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> mot cible ou bi<strong>en</strong> que l’amorce contrôle inhibe ce traitem<strong>en</strong>t ? Afin de résoudrecette difficulté, Jacobs, Grainger et Ferrand (1995) ont proposé la technique d’amorçageincrém<strong>en</strong>tal. Le principe de cette technique est de prés<strong>en</strong>ter l’amorce à différ<strong>en</strong>ts niveauxd’int<strong>en</strong>sité lumineuse ou différ<strong>en</strong>ts temps de prés<strong>en</strong>tation. Ainsi, pour la même amorce, onpeut évaluer son <strong>effet</strong> sur le traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> mot cible et, ce, pour différ<strong>en</strong>ts niveaux de prés<strong>en</strong>tationde l’amorce. Aussi, <strong>en</strong> comparant chaque niveau de prés<strong>en</strong>tation de l’amorce à un niveauminimum où l’amorce est invisible pour le sujet, il est possible de <strong>des</strong>siner l’évolution<strong>des</strong> <strong>effet</strong>s facilitateurs ou inhibiteurs.Le paradigme d’amorçage permet donc de tester, de manière indirecte, le rôle de certainespropriétés <strong>des</strong> mots sur leur id<strong>en</strong>tification. Toutefois, les conclusions qui peuv<strong>en</strong>t être tiréesde ce g<strong>en</strong>re de manipulation rest<strong>en</strong>t assez générales. On est <strong>en</strong> mesure de discerner les facteursqui facilit<strong>en</strong>t ou inhib<strong>en</strong>t le traitem<strong>en</strong>t d’un mot sans pour autant pouvoir déterminerprécisém<strong>en</strong>t la nature de l’interaction <strong>en</strong>tre l’amorce et la cible. C’est pourquoi les mesures<strong>en</strong>registrées de cette interaction ne doiv<strong>en</strong>t certainem<strong>en</strong>t pas être considérées comme <strong>des</strong> mesurespures de facilitation ou d’inhibition de l’amorce sur la cible, mais comme les résultantes<strong>des</strong> interactions <strong>en</strong>tre forces facilitatrices et inhibitrices. L’utilisation d’un tel paradigme doitdonc être accompagnée d’une analyse précise de l’<strong>en</strong>semble de ces interactions complexes.2.2. Tâche LIPSi l’on compare les tâches d’id<strong>en</strong>tification perceptive à la tâche de décision lexicale (TDL)et à la tâche de prononciation, on peut affirmer que ces tâches fourniss<strong>en</strong>t <strong>des</strong> mesures comportem<strong>en</strong>talesplus directes <strong>des</strong> processus d’id<strong>en</strong>tification (Snodgrass & Mintzer, 1993). En<strong>effet</strong>, l’objectif de la TDL est avant tout de discriminer deux populations de stimuli et nonnécessairem<strong>en</strong>t, ou uniquem<strong>en</strong>t, de les id<strong>en</strong>tifier. De même, l’objectif de la tâche de pronon-

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