effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université
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24Méthodologiestes, on obti<strong>en</strong>t <strong>des</strong> informations complém<strong>en</strong>taires sur le type d’erreurs ou les confusions perceptives.En revanche, ce type de protocole ne fournit aucune information sur la dynamique<strong>des</strong> processus d’id<strong>en</strong>tification, c’est-à-dire sur le temps de traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> stimulus.Deuxièmem<strong>en</strong>t, les métho<strong>des</strong> ajoutant <strong>du</strong> bruit visuel dégrad<strong>en</strong>t l’information visuelle <strong>en</strong>superposant certaines informations visuelles au stimulus à id<strong>en</strong>tifier. Par exemple, Vokey etal. (1986) propos<strong>en</strong>t un protocole expérim<strong>en</strong>tal où le stimulus à id<strong>en</strong>tifier est tout d’abordrecouvert par une nuée de points noirs distribués aléatoirem<strong>en</strong>t. Progressivem<strong>en</strong>t, le <strong>nombre</strong>de points noirs diminue, démasquant petit-à-petit le stimulus. La tâche <strong>des</strong> sujets est d’arrêterle démasquage dès l'id<strong>en</strong>tification <strong>du</strong> stimulus. On mesure ainsi le seuil d’id<strong>en</strong>tification pourchaque stimulus (qui correspond au rapport signal/bruit pour lequel les sujets réalis<strong>en</strong>t uneid<strong>en</strong>tification correcte). L’utilisation d’un bruit visuel ajouté au stimulus à traiter soulève toutefoisla question de la variabilité accompagnant cette information bruitée. Par définition,l’ajout d’un signal bruité aléatoire implique que ce signal est différ<strong>en</strong>t d’un essai à l’autre, cequi peut in<strong>du</strong>ire certaines modifications dans le traitem<strong>en</strong>t effectué. Une autre possibilité proposéepar Grainger et Segui (1990) consiste à alterner la prés<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> stimulus cible avecla prés<strong>en</strong>tation d’un masque. Dans ce protocole, <strong>en</strong> plus de l’alternance stimulus/masque, letemps de prés<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> stimulus augm<strong>en</strong>te d’une prés<strong>en</strong>tation à l’autre alors que le tempsde prés<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> masque diminue respectivem<strong>en</strong>t. Le sujet interrompt ce processus dèsqu’il reconnaît le stimulus cible. Cette procé<strong>du</strong>re étant réalisée <strong>en</strong> temps réel, on peut alorsmesurer le temps d’id<strong>en</strong>tification <strong>du</strong> stimulus et évaluer l’exactitude de l’id<strong>en</strong>tification <strong>du</strong>sujet. Cep<strong>en</strong>dant, on peut se demander si la prés<strong>en</strong>tation <strong>du</strong> masque interagit avec le traitem<strong>en</strong>t<strong>du</strong> stimulus cible, ce qui demande alors de préciser la nature de cette interaction afin qu’ell<strong>en</strong>’intervi<strong>en</strong>ne pas dans l’analyse de la performance comme facteur incontrôlé.Troisièmem<strong>en</strong>t, les métho<strong>des</strong> à prés<strong>en</strong>tation partielle propos<strong>en</strong>t de dégrader le stimulusvisuel <strong>en</strong> ne prés<strong>en</strong>tant qu’une partie de ce stimulus puis <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tant progressivem<strong>en</strong>t letaux d’informations visuelles disponibles. Ces protocoles début<strong>en</strong>t généralem<strong>en</strong>t par la prés<strong>en</strong>tationd’une forme extrêmem<strong>en</strong>t dégradée <strong>du</strong> stimulus (ne permettant pas de l’id<strong>en</strong>tifier laplupart <strong>du</strong> temps). Puis, les sujets peuv<strong>en</strong>t demander à recevoir un peu plus d’informationsvisuelles jusqu’à ce qu’ils puiss<strong>en</strong>t reconnaître le stimulus. Là <strong>en</strong>core, il est possible de mesurerle seuil d’id<strong>en</strong>tification pour chaque stimulus. Vokey et al. (1986) prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une variantede ce protocole dans laquelle l’information visuelle manipulée est le pourc<strong>en</strong>tage de