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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Méthodologies 23par la rapidité et l’automaticité de la perception visuelle normale. En freinant les processusd’id<strong>en</strong>tification, on peut plus facilem<strong>en</strong>t mesurer <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ces qui n'apparaiss<strong>en</strong>t pas dans<strong>des</strong> conditions de prés<strong>en</strong>tation normales.On dé<strong>nombre</strong> plusieurs variantes de cette approche dans le domaine de la reconnaissance<strong>des</strong> mots. Ainsi, certains auteurs propos<strong>en</strong>t de dégrader l’information visuelle donnée auxsujets :1) <strong>en</strong> limitant le temps de prés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> mots grâce, notamm<strong>en</strong>t, à la technique <strong>du</strong> tachistoscope(Haber & Hersh<strong>en</strong>son, 1965 ; Howes & Solomon, 1951 ; Jacoby & Dallas,1981) ;2) <strong>en</strong> utilisant <strong>des</strong> masques placés avant ou après le stimulus (Marcel, 1983 ; Massaro &Klitzke, 1979 ; Turvey, 1973) ;3) <strong>en</strong> immergeant le stimulus dans <strong>du</strong> bruit visuel (Vokey, Baker, Hayman, & Jacoby,1986) ;4) <strong>en</strong> démasquant progressivem<strong>en</strong>t la prés<strong>en</strong>tation d’un mot (Feustel, Shiffrin, & Salasoo,1983 ; Grainger & Segui, 1990) ;5) <strong>en</strong> fragm<strong>en</strong>tant le stimulus prés<strong>en</strong>té (Snodgrass & Poster, 1992 ; Warrington & Weiskrantz,1968 ; Ziegler, Rey, & Jacobs, 1998).Ces protocoles, bi<strong>en</strong> qu'ayant <strong>en</strong> commun de dégrader l’information visuelle fournie auxsujets, se distingu<strong>en</strong>t néanmoins sur le plan <strong>du</strong> type de dégradation employée et, égalem<strong>en</strong>t,sur le plan <strong>des</strong> variables dép<strong>en</strong>dantes <strong>en</strong>registrées. On peut classer ces différ<strong>en</strong>tes métho<strong>des</strong><strong>en</strong> trois catégories : les métho<strong>des</strong> à prés<strong>en</strong>tation limitée (Haber & Hersh<strong>en</strong>son, 1965 ; Howes& Solomon, 1951 ; Jacoby & Dallas, 1981 ; Marcel, 1983 ; Massaro & Klitzke, 1979 ;Turvey, 1973), les métho<strong>des</strong> ajoutant <strong>du</strong> bruit visuel (Feustel et al., 1983 ; Grainger & Segui,1990 ; Vokey et al., 1986), et les métho<strong>des</strong> à prés<strong>en</strong>tation partielle (Snodgrass & Poster,1992 ; Vokey et al., 1986 ; Warrington & Weiskrantz, 1968 ; Ziegler et al., 1998).Premièrem<strong>en</strong>t, les métho<strong>des</strong> à prés<strong>en</strong>tation limitée dégrad<strong>en</strong>t l’information visuelle <strong>en</strong> limitantle temps d’apparition et, donc, le temps de traitem<strong>en</strong>t <strong>du</strong> stimulus. Toute l’informationvisuelle sur le stimulus est donnée, <strong>en</strong> revanche elle n’est disponible que p<strong>en</strong>dant une fractionde secon<strong>des</strong>, ne permettant pas un traitem<strong>en</strong>t complet et une id<strong>en</strong>tification totale <strong>du</strong> stimulus.La variable dép<strong>en</strong>dante typique dans ce g<strong>en</strong>re d’expéri<strong>en</strong>ce est le pourc<strong>en</strong>tage de réponsescorrectes pour une <strong>du</strong>rée de prés<strong>en</strong>tation donnée. De même, lorsque <strong>des</strong> erreurs sont pro<strong>du</strong>i-

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