13.07.2015 Views

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Méthodologies 19Plusieurs étu<strong>des</strong> ont proposé une analyse de la TDL et ont t<strong>en</strong>té de montrer dans quellemesure ce protocole est relié aux processus de reconnaissance <strong>des</strong> mots (Atkinson & Juola,1973 ; Balota & Chumbley, 1984 ; Gordon, 1983 ; Grainger & Jacobs, 1996 ; Stone &Van Ord<strong>en</strong>, 1993). La plupart de ces étu<strong>des</strong> suggèr<strong>en</strong>t <strong>en</strong> fait de démasquer la simplicité appar<strong>en</strong>tede la TDL pour révéler la complexité <strong>des</strong> interactions <strong>en</strong>tre processus de perception etprocessus de décision. Si l’on suit, par exemple, la <strong>des</strong>cription proposée par Balota et Chumbley(Figure 2.3), il est possible de représ<strong>en</strong>ter les deux <strong>en</strong>sembles de mots et de non-motsutilisés au cours d’une expéri<strong>en</strong>ce sur un continuum de familiarité lexicale (Atkinson &Juola, 1973). On attribue ainsi à chaque chaîne de lettres une valeur sur cette dim<strong>en</strong>sion defamiliarité lexicale <strong>en</strong> fonction de ses propriétés orthographiques et/ou phonologiques. Onobti<strong>en</strong>t ainsi deux distributions pouvant se chevaucher plus ou moins, selon le type de mots etde non-mots employés dans l’expéri<strong>en</strong>ce. La tâche <strong>des</strong> sujets est <strong>en</strong>suite de discriminer rapidem<strong>en</strong>tces deux populations de stimuli <strong>en</strong> commettant le moins d’erreurs possible.Réponses « non »rapi<strong>des</strong>Régiondemandantplusd ’analyseRéponses « oui »rapi<strong>des</strong>Non-motsMotsProportiond’erreurs « non »Proportiond’erreurs « oui »CritèreBasCritèreHautFaible F. Familiarité LexicaleForte F.Figure 2.3. : Distribution <strong>des</strong> mots et non-mots sur une dim<strong>en</strong>sion de familiarité lexicale (suivant Balota &Chumbley, 1984).Ces auteurs font l’hypothèse que les sujets trouv<strong>en</strong>t deux critères de décision les plus efficacespossibles (sur le plan <strong>du</strong> rapport vitesse/exactitude de la réponse), l’un permettantd’accepter le stimulus comme « mot » (critère haut), l’autre permettant de le rejeter dans lacatégorie « non-mot » (critère bas). Ainsi, <strong>des</strong> stimuli situés <strong>en</strong> amont <strong>du</strong> critère haut sontrapidem<strong>en</strong>t classés comme « mots » et réciproquem<strong>en</strong>t pour <strong>des</strong> stimuli situés <strong>en</strong> aval <strong>du</strong> critèrebas. Reste la zone intermédiaire <strong>en</strong>tre les deux critères, pour laquelle les sujets doiv<strong>en</strong>tpr<strong>en</strong>dre plus de temps afin d’effectuer une analyse plus détaillée <strong>du</strong> stimulus. On voit ici que

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!