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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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180Conclusionplutôt un système où ces unités pr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t place à un même niveau <strong>des</strong> unités orthographiquesfonctionnelles.10.2. Unités perceptives et acquisition de la lectureQuelles implications pour l'acquisition de la lecture pouvons-nous dé<strong>du</strong>ire <strong>du</strong> modèle qu<strong>en</strong>ous proposons ? L'idée c<strong>en</strong>trale de cette modélisation est l'établissem<strong>en</strong>t, au cours de l'appr<strong>en</strong>tissagede la lecture, d'unités orthographiques fonctionnelles de plus <strong>en</strong> plus larges (<strong>des</strong>graphèmes jusqu'aux mots). Notre hypothèse est que la lecture devi<strong>en</strong>t fonctionnelle, rapide etautomatisée lorsque l'on traite les mots à <strong>des</strong> niveaux de plus <strong>en</strong> plus intégrés.Par exemple, l'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots courts et fréqu<strong>en</strong>ts se fait <strong>en</strong> l'abs<strong>en</strong>ce de tout recodageortho-phonologique de bas niveau, sur la base d'un recodage basé directem<strong>en</strong>t sur le motdans son <strong>en</strong>semble. Le mot est alors traité par le système de lecture comme un tout. En revanche,l'id<strong>en</strong>tification de mots moins fréqu<strong>en</strong>ts, dont la combinaison ortho-phonologique n'a pasété traitée par le système de lecture un grand <strong>nombre</strong> de fois, est basée sur un recodage souslexicalet <strong>des</strong> unités orthographique fonctionnelles plus élém<strong>en</strong>taires.L'établissem<strong>en</strong>t de telles unités lexicales et sous-lexicales pour un <strong>en</strong>fant suppose ainsideux conditions nécessaires :1) une bonne s<strong>en</strong>sibilité phonologique qui favorise la différ<strong>en</strong>ciation <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts sons etgroupes de sons <strong>du</strong> langage oral. Cette bonne segm<strong>en</strong>tation phonologique facilite <strong>en</strong>suite lesassociations <strong>en</strong>tre unités phonologiques et unités visuelles qui leur correspond<strong>en</strong>t (Bradley &Bryant, 1978 ; Cont<strong>en</strong>t, Morais, Alegria, & Bertelson, 1986 ; Stanovich, 1986, 1987, 1988 ;Tallal, 1980 ; Tallal, Miller, Bedi, Byma, Wang, Nagarajan, Schreiner, J<strong>en</strong>kins, & Merz<strong>en</strong>ich,1996). Ces associations récurr<strong>en</strong>tes con<strong>du</strong>is<strong>en</strong>t ainsi à la formation <strong>des</strong> unités orthographiquesfonctionnelles 17 .2) une capacité à traiter, à associer et à mémoriser <strong>des</strong> unités de plus <strong>en</strong> plus larges. Cettecapacité dép<strong>en</strong>d de l'acquisition d'unités plus élém<strong>en</strong>taires et de la stabilité de cette acquisitionmais, égalem<strong>en</strong>t, de la vitesse et de l'efficacité <strong>du</strong> traitem<strong>en</strong>t visuel (Laberge & Samuel, 1974).Le niveau de lecture d'un <strong>en</strong>fant peut ainsi dép<strong>en</strong>dre <strong>du</strong> niveau auquel il traite les mots et,donc, <strong>du</strong> type d'unités dont il dispose. Cette hypothèse peut être formalisée au sein <strong>du</strong> modèle17Ces associations phono-visuelles permett<strong>en</strong>t par la même occasion de stabiliser ou d'acc<strong>en</strong>tuer les segm<strong>en</strong>tationsphonologiques, affinant ainsi la s<strong>en</strong>sibilité phonologique.

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