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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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166Les mots polysyllabiquesmots monosyllabiques courts. Cep<strong>en</strong>dant, il existe <strong>en</strong>core assez peu d'étu<strong>des</strong> empiriques pourcontraindre de manière claire et précise l'élaboration de tels modèles (cf. Chap. 3). C’estpourquoi, le propos <strong>des</strong> expéri<strong>en</strong>ces prés<strong>en</strong>tées dans ce chapitre est d'apporter quelques indicesempiriques supplém<strong>en</strong>taires sur le rôle <strong>des</strong> facteurs "<strong>nombre</strong> de syllabes" et "<strong>nombre</strong> delettres" dans la perception <strong>des</strong> mots écrits.Nous prés<strong>en</strong>tons pour cela trois expéri<strong>en</strong>ces réalisées <strong>en</strong> Allemand. L'Allemand est unelangue particulièrem<strong>en</strong>t intéressante pour l'étude <strong>du</strong> facteur "syllabe". En <strong>effet</strong>, elle est classéeparmi les langues à orthographe "superficielle" ("shallow orthography", cf. Chap. 3) car lescorrespondances <strong>en</strong>tre unités orthographiques et unités phonologiques sont relativem<strong>en</strong>ttranspar<strong>en</strong>tes et directes. Ainsi, le passage <strong>du</strong> code sous-syllabique orthographique au codephonologique prés<strong>en</strong>te peu ou pas d'ambiguïtés. Cette langue ré<strong>du</strong>it donc les problèmes decorrespondances sous-syllabiques et est de ce fait idéale pour étudier le rôle d'unités plusgran<strong>des</strong>, comme la syllabe.Dans ces expéri<strong>en</strong>ces, notre objectif est de ne pas trop augm<strong>en</strong>ter la complexité <strong>des</strong> dim<strong>en</strong>sionslinguistiques <strong>des</strong> mots manipulés. Nous nous cont<strong>en</strong>tons de comparer les performancespour <strong>des</strong> mots disyllabiques par rapport à <strong>des</strong> mots monosyllabiques. De même, la manipulation<strong>du</strong> <strong>nombre</strong> de lettres porte sur un intervalle allant de 3 à 6 lettres. Avec un tel intervalle,on peut <strong>en</strong>core postuler qu'une fixation oculaire suffit pour id<strong>en</strong>tifier un mot. De plus, cesexpéri<strong>en</strong>ces sont toutes réalisées avec le protocole LIP. Une fois <strong>en</strong>core, ce protocole nousparaît fournir de meilleures mesures <strong>des</strong> processus d'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots lors de la lecturesil<strong>en</strong>cieuse.9.1. Expéri<strong>en</strong>ce 7 : fréqu<strong>en</strong>ce * syllabeCette expéri<strong>en</strong>ce est similaire aux expéri<strong>en</strong>ces 2 et 3 réalisées au chapitre 6. En <strong>effet</strong>, danscette étude, nous maint<strong>en</strong>ons constant le <strong>nombre</strong> de lettres (5) et manipulons la structure phonologique<strong>des</strong> mots et nous comparons les temps d'id<strong>en</strong>tification <strong>en</strong>tre <strong>des</strong> mots ayant unestructure phonologique monosyllabique et dissyllabique. Notre hypothèse ici est que la segm<strong>en</strong>tationortho-phonologique <strong>des</strong> mots dissyllabiques est, a priori, plus complexe que celle<strong>des</strong> mots monosyllabiques. Pour un mot dissyllabique, le système de lecture doit non seulem<strong>en</strong>tretrouver et convertir chaque graphème <strong>en</strong> phonème, mais égalem<strong>en</strong>t coupler certainsgraphèmes pour former une syllabe. Ce couplage n'est nécessaire qu'une seule fois pour les

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