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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Chapitre 2Méthodologies« Quel que soit l’objet propre de chaque procé<strong>du</strong>re expérim<strong>en</strong>tale, la méthode reste la même dans son principe.Si le premier mouvem<strong>en</strong>t de l'expérim<strong>en</strong>tateur est la soumission au fait, il ne s'<strong>en</strong> satisfait cep<strong>en</strong>dantpas. Son idéal est d'arriver à pro<strong>du</strong>ire le fait et il ne peut y parv<strong>en</strong>ir que s'il <strong>en</strong> connaît toutes les conditionsd'apparition. A ce mom<strong>en</strong>t-là, il est capable de prédiction. Mais pour arriver à ce terme, l'expérim<strong>en</strong>tateur a dûtisser la toile <strong>des</strong> relations <strong>en</strong>tre tous les faits caractéristiques et, plus son objet est complexe, plus la tâche estlongue et difficile. »Paul FraisseLe système de lecture, comme l’<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts systèmes cognitifs, n’est pasaccessible directem<strong>en</strong>t par un observateur. Ce système se trouve imbriqué dans unsystème plus large que l’on peut appeler : système cognitif humain (SCH). Le SCH reçoit àchaque instant <strong>des</strong> informations <strong>du</strong> monde <strong>en</strong>vironnant et réalise un traitem<strong>en</strong>t de ces informations(grâce aux sous-systèmes cognitifs qui le compos<strong>en</strong>t). Ce traitem<strong>en</strong>t a pour conséqu<strong>en</strong>cede changer l’état <strong>du</strong> SCH, ce qui in<strong>du</strong>it <strong>des</strong> modifications au niveau d’indices externes– observables et mesurables - pro<strong>du</strong>its par le SCH. Un expérim<strong>en</strong>tateur peut ainsi manipulerles informations fournies au SCH et mesurer les variations de différ<strong>en</strong>ts indices externes(Figure 2.1.a). Il peut de cette manière établir <strong>des</strong> relations <strong>en</strong>tre certaines propriétés <strong>des</strong>informations fournies (classiquem<strong>en</strong>t appelées variables indép<strong>en</strong>dantes) et les variations <strong>des</strong>indices externes (appelées variables dép<strong>en</strong>dantes). Ainsi, <strong>en</strong> « tissant la toile <strong>des</strong> relations »qui li<strong>en</strong>t les variables indép<strong>en</strong>dantes aux variables dép<strong>en</strong>dantes, on obti<strong>en</strong>t une <strong>des</strong>cription dela façon dont fonctionne le SCH (Figure 2.1.b). A partir de ces <strong>des</strong>criptions fonctionnelles,on peut <strong>en</strong>suite in<strong>du</strong>ire un certain <strong>nombre</strong> d’hypothèses sur l’architecture <strong>du</strong> SCH, maiségalem<strong>en</strong>t sur l’architecture <strong>du</strong> sous-système qui nous intéresse, <strong>en</strong> l’occurr<strong>en</strong>ce, le systèmede lecture (Figure 2.1.c). En <strong>effet</strong>, on peut attribuer plus spécifiquem<strong>en</strong>t les variations <strong>des</strong>indices externes à certains sous-systèmes cognitifs. Il faut pour cela s’assurer que les mani-

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