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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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142Des prédictions au niveau <strong>des</strong> motsprés<strong>en</strong>tées dans ces étu<strong>des</strong> sont suffisamm<strong>en</strong>t robustes pour servir de test empirique critiquepour évaluer les modèles de la perception <strong>des</strong> mots écrits. Ainsi, <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant 2791 mots communsaux étu<strong>des</strong> de Spieler et Balota (1997) et de Seid<strong>en</strong>berg et Waters (1989), Seid<strong>en</strong>berget Plaut (1998) obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t un coeffici<strong>en</strong>t de corrélation de .54 <strong>en</strong>tre les moy<strong>en</strong>nes par mot deces deux étu<strong>des</strong>. De même, Treiman et al. (1995) obti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t une corrélation de .41 <strong>en</strong>tre lesétu<strong>des</strong> de Wayne State et celle de McGill. Il semble donc que la fiabilité de ces données nesoit pas totalem<strong>en</strong>t assurée et qu'il reste <strong>en</strong>core une grande part de bruit dans les moy<strong>en</strong>nesobt<strong>en</strong>ues. En <strong>effet</strong>, on constate que ces moy<strong>en</strong>nes sont calculées sur la base de la performancede 30, 27 et 31 sujets respectivem<strong>en</strong>t. Il est donc fort probable, avec un tel <strong>nombre</strong> d'observations,que la variance intra-item soit <strong>en</strong>core bi<strong>en</strong> supérieure à la variance inter-items, ce quiin<strong>du</strong>it inévitablem<strong>en</strong>t une source de variabilité incontrôlée liée au petit <strong>nombre</strong> d'observations.Il est donc légitime de douter de la robustesse de ces estimations <strong>des</strong> temps de prononciationpour chaque mot.La seule manière de ré<strong>du</strong>ire cette source d'erreur et d'accroître la fiabilité de ce type dedonnées, est d'augm<strong>en</strong>ter le <strong>nombre</strong> de sujets dans le calcul de la moy<strong>en</strong>ne par mot. C'est lechoix que nous avons fait dans une expéri<strong>en</strong>ce réalisée à l'Université d'Arizona State où nousavons mesuré les temps d'id<strong>en</strong>tification de 144 sujets sur un <strong>en</strong>semble de 120 mots dans latâche de LIP 14 .L'objectif de cette expéri<strong>en</strong>ce est similaire à celui de Spieler et Balota (1997). Il s'agitd'obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> données empiriques permettant d'analyser les performances moy<strong>en</strong>nes de sujetsau niveau <strong>des</strong> mots, pris indivi<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t. L'ambition d'une telle expéri<strong>en</strong>ce est de proposerun test empirique robuste pour les modèles computationnels, permettant d'évaluer leurs prédictionsau niveau <strong>des</strong> mots et non plus au niveau de groupes de mots. Par ailleurs, nousavons choisi un autre protocole que celui de Spieler et Balota (1997), pour les raisons invoquéesau chapitre 2, c'est-à-dire que nous avons porté notre choix sur un protocole qui semblefournir <strong>des</strong> mesures plus directes <strong>des</strong> processus d'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots écrits (le protocolede prononciation supposant la coopération de processus d'id<strong>en</strong>tification et de pro<strong>du</strong>ctionorale, cf. Chap. 2). Ensuite, contrairem<strong>en</strong>t aux étu<strong>des</strong> de Seid<strong>en</strong>berg et Waters (1989), Spieleret Balota (1997) et Treiman et al. (1995), nous avons utilisé peu de mots (120) et beaucoup de14Cette étude a été réalisée avec l'aide et l'accord <strong>du</strong> Prof. Guy Van Ord<strong>en</strong> de l'Université d'Arizona State(USA) et <strong>en</strong> collaboration avec Florian Schmidt-Weigand de l'Université de Marburg (Allemagne).

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