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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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Des prédictions au niveau <strong>des</strong> mots 141avec le système de lecture qu'il représ<strong>en</strong>te, on peut <strong>en</strong>visager de fournir <strong>des</strong> contraintes empiriquestout aussi fortes que les prédictions de ces modèles. L'objectif est alors d'avoir <strong>des</strong>mesures empiriques <strong>des</strong> temps d'id<strong>en</strong>tification de mots, pris indivi<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t, afin de limiter àl'extrême le domaine de performance <strong>des</strong> modèles proposés. Plusieurs approches empiriquesréc<strong>en</strong>tes se sont déjà <strong>en</strong>gagées dans cette direction.Seid<strong>en</strong>berg et Waters (1989) <strong>en</strong>registr<strong>en</strong>t les temps de prononciation de 30 sujets del'Université de McGill pour un <strong>en</strong>semble de 2897 mots monosyllabiques anglais. De même,Treiman et al. (1995) prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t une étude dans laquelle les temps de prononciation de 27sujets de l'Université de Wayne State sont mesurés pour un <strong>en</strong>semble de 1327 mots monosyllabiquesanglais. Treiman et al. (1995) utilis<strong>en</strong>t ces deux grands <strong>en</strong>sembles de donnéesempiriques pour étudier les corrélations <strong>en</strong>tre les temps de prononciation moy<strong>en</strong>s de chaquemot et un certain <strong>nombre</strong> de facteurs linguistiques. Ces auteurs montr<strong>en</strong>t notamm<strong>en</strong>t que laconsistance de l'onset, la consistance de la rime orthographique, la familiarité <strong>des</strong> mots et lephonème initial sont <strong>des</strong> facteurs qui permett<strong>en</strong>t d'expliquer <strong>en</strong>semble 38.2 % (pour WayneState) et 26.2 % (pour McGill) de la variance obt<strong>en</strong>ue dans ces deux <strong>en</strong>sembles de mesures.Ils n'utilis<strong>en</strong>t toutefois pas ces données pour les confronter avec les prédictions <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>tsmodèles computationnels disponibles.C'est, <strong>en</strong> revanche, ce que propos<strong>en</strong>t Spieler et Balota (1997), dans une étude où ils <strong>en</strong>registr<strong>en</strong>tles temps de prononciation de 31 sujets de l'Université de Washington pour un <strong>en</strong>semblede 2870 mots monosyllabiques anglais. En <strong>effet</strong>, ces auteurs utilis<strong>en</strong>t les moy<strong>en</strong>nesobt<strong>en</strong>ues par items dans cette expéri<strong>en</strong>ce pour évaluer les prédictions <strong>du</strong> modèle de Seid<strong>en</strong>berget McClelland (1989) et de Plaut et al. (1996). Ils observ<strong>en</strong>t que les deux modèles sontcapables d'expliquer respectivem<strong>en</strong>t 10.07 % et 3.33 % de la variance observée. De même,Seid<strong>en</strong>berg et Plaut (1998) effectu<strong>en</strong>t la même analyse sur les données obt<strong>en</strong>ues par Seid<strong>en</strong>berget Waters (1989) et constat<strong>en</strong>t que les deux modèles peuv<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>dre compte respectivem<strong>en</strong>tde 2.91 % et 1.43 % de la variance dans cette expéri<strong>en</strong>ce. Il apparaît donc, à premièrevue, que ce test empirique soit redoutable pour les modèles proposés jusqu'à maint<strong>en</strong>ant etque les modèles ne sont pas <strong>en</strong>core <strong>en</strong> mesure de r<strong>en</strong>dre compte de manière satisfaisante de laperformance <strong>des</strong> sujets au niveau <strong>du</strong> temps de traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> mots pris indivi<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t.Seid<strong>en</strong>berg et Plaut (1998) soulign<strong>en</strong>t toutefois un point important à propos <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>nespar item obt<strong>en</strong>ues dans ces expéri<strong>en</strong>ces. On peut effectivem<strong>en</strong>t se demander si les données

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