effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université
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138FUMà une <strong>en</strong>tité extérieure au système cognitif) par un concept d'unité dynamique. C'est vers cetype de concept que nous souhaitons t<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> employant la notion d'unité et de niveau dereprés<strong>en</strong>tation <strong>des</strong> unités orthographiques fonctionnelles. En <strong>effet</strong>, ces groupes de lettres ont apriori le statut de représ<strong>en</strong>tations symboliques statiques dans notre modèle. Or, il faudraitplutôt imaginer ces unités comme le résultat d'interactions <strong>en</strong>tre <strong>des</strong> information visuelles et<strong>des</strong> informations phonologiques. Ces unités symboliserai<strong>en</strong>t la dynamique <strong>des</strong> interactions<strong>en</strong>tre visuel et phonologique qui ont eu lieu au cours de l'acquisition de la lecture, et représ<strong>en</strong>terai<strong>en</strong>tdonc "le lieu" où ces informations se soud<strong>en</strong>t et s'associ<strong>en</strong>t.7.3.3. Vers un cons<strong>en</strong>sus empirique pour tester les modèlesUn dernier point à discuter concerne les données empiriques qui contraign<strong>en</strong>t l'élaboration<strong>des</strong> modèles de la perception <strong>des</strong> mots écrits. Comme nous l'avons dit au chapitre 4, il n'existepas à l'heure actuelle de cons<strong>en</strong>sus sur un <strong>en</strong>semble de données empirique robustes, cons<strong>en</strong>susautour <strong>du</strong>quel les différ<strong>en</strong>ts modèles proposés peuv<strong>en</strong>t se r<strong>en</strong>contrer et être évalués. Untel cons<strong>en</strong>sus pourrait regrouper un <strong>en</strong>semble d'étu<strong>des</strong> critiques qui aurai<strong>en</strong>t été répliquéesplusieurs fois, afin de valider leur robustesse, et égalem<strong>en</strong>t la taille <strong>des</strong> <strong>effet</strong>s observés. Cesétu<strong>des</strong> devrai<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>ter <strong>des</strong> <strong>effet</strong>s marqués, avec <strong>des</strong> analyses statistiques par sujet et paritem toutes deux significatives. De telles données permettrai<strong>en</strong>t ainsi de spécifier très précisém<strong>en</strong>tle domaine de performance dans lequel doit se situer un modèle. En <strong>effet</strong>, face auxmodèles computationnels, qui sont <strong>des</strong> outils théoriques puissants, il faut égalem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> donnéesempiriques fortes afin de délimiter avec précision le domaine <strong>des</strong> combinaisons théoriquespossibles.7.3.4. De nouvelles contraintes empiriquesLes modèles computationnels sont <strong>en</strong> mesure de fournir <strong>des</strong> prédictions sur les performancesd'id<strong>en</strong>tification de sujets pour <strong>des</strong> mots pris indivi<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t. En <strong>effet</strong>, chaque stimulus,prés<strong>en</strong>té à un modèle computationnel donné, génère certaines activités à différ<strong>en</strong>tsniveaux dans le modèle, et la combinaison dynamique de ces activités con<strong>du</strong>it à une lat<strong>en</strong>ced'id<strong>en</strong>tification (mesurée <strong>en</strong> cycles de traitem<strong>en</strong>t) spécifique pour chaque mot. Récemm<strong>en</strong>t,certaines étu<strong>des</strong> se sont proposé de fournir <strong>des</strong> données empiriques se situant au niveau <strong>des</strong>mots, pris indivi<strong>du</strong>ellem<strong>en</strong>t, afin de tester la dynamique fine <strong>des</strong> modèles disponibles (Spieler