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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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MROM-p 103namique, l'autre au niveau de sa structure. La structure et la dynamique <strong>du</strong> MROM-p ont résistéaux différ<strong>en</strong>ts tests expérim<strong>en</strong>taux auxquels le modèle a été soumis pour l'instant.On peut, par ailleurs, se questionner sur le choix <strong>des</strong> données expérim<strong>en</strong>tales utilisées pourtester les hypothèses structurelles et dynamiques d'un modèle. Afin de pouvoir tester effectivem<strong>en</strong>tles modèles proposés pour r<strong>en</strong>dre compte <strong>des</strong> processus de perception <strong>des</strong> mots, il estimportant qu'un cons<strong>en</strong>sus existe autour d'un <strong>en</strong>semble de données jugées importantes etrobustes (Jacobs & Grainger, 1994). Aussi, un nouveau modèle doit-il <strong>en</strong> premier lieu faireses preuves sur cet <strong>en</strong>semble de données expérim<strong>en</strong>tales. Après avoir passé cette premièresérie de tests, on peut <strong>en</strong>visager <strong>des</strong> tests plus précis <strong>du</strong> point de vue de la taille <strong>des</strong> <strong>effet</strong>sobservés et simulés. Toutefois, un tel cons<strong>en</strong>sus n'existe pas <strong>en</strong>core dans le domaine de lareconnaissance <strong>des</strong> mots.5.2. DiscussionOn peut considérer le MROM-p comme le prototype d'un modèle d'activation interactivecont<strong>en</strong>ant <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tations orthographiques et phonologiques. Il se distingue notamm<strong>en</strong>t<strong>du</strong> modèle proposé par Coltheart et al. (1993) <strong>du</strong> point de vue <strong>des</strong> choix computationnelsadoptés au niveau <strong>des</strong> correspondances ortho-phonologiques sous-lexicales. Il propose <strong>en</strong><strong>effet</strong> de garder les même principes computationnels pour l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> parties <strong>du</strong> modèle etprés<strong>en</strong>te ainsi une certaine homogénéité. Contrairem<strong>en</strong>t au modèle de Coltheart et al. (1993),il postule un mécanisme associatif simple <strong>en</strong>tre lettres et unités phonologiques similaire aumécanisme associatif <strong>en</strong>tre unités lettres et unités mots.Toutefois, à l'instar <strong>du</strong> modèle de Plaut et al. (1996), le choix computationnel opéré auniveau <strong>des</strong> correspondances sous-lexicales ne permet que de minimiser et non de résoudre leproblème de la dispersion <strong>des</strong> régularités ortho-phonologiques. Le modèle de Coltheart et al.(1993) fournit ici une meilleure solution à ce problème <strong>en</strong> utilisant un système de règles quin'est pas dép<strong>en</strong>dant de la position <strong>des</strong> lettres. Ce système semble cep<strong>en</strong>dant peu fonctionnelpour <strong>des</strong> processus aussi rapi<strong>des</strong> et automatiques que les processus d'id<strong>en</strong>tification <strong>des</strong> mots.Le MROM-p fournit une réponse partielle à la question <strong>des</strong> rapports <strong>en</strong>tre orthographe etphonologie. Il ne permet pas <strong>en</strong> <strong>effet</strong> de résoudre le problème de la dispersion <strong>des</strong> régularitésortho-phonologiques. Il reste <strong>en</strong>core limité <strong>du</strong> point de vue de ses capacités de généralisationortho-phonologique pour <strong>des</strong> séqu<strong>en</strong>ces de lettres ne formant pas <strong>des</strong> mots. Il semble donc

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