effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université
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102MROM-pLorsque le modèle génère le comportem<strong>en</strong>t att<strong>en</strong><strong>du</strong>, nous le testons, dans une secondeétape, au niveau d'un groupe de mots issu de données expérim<strong>en</strong>tales (i.e., Coltheart et al.,1977). Nous répliquons ainsi le résultat expérim<strong>en</strong>tal de Coltheart et al. (1977) ce qui nouscon<strong>du</strong>it à la troisième étape : généraliser ce résultat (i.e., l'<strong>effet</strong> de pseudohomophonie) à unautre <strong>en</strong>semble de données portant sur le même <strong>effet</strong> (Seid<strong>en</strong>berg et al., 1996). Cette troisièmeétape consiste égalem<strong>en</strong>t à généraliser la validité <strong>du</strong> paramètrage choisi à un autre <strong>effet</strong> expérim<strong>en</strong>tal: l'<strong>effet</strong> de consistance grapho-phonologique (Stone et al., 1997). La bonne performance<strong>du</strong> modèle pour ces différ<strong>en</strong>ts <strong>effet</strong>s valide dans un premier temps le choix <strong>des</strong> paramètreslibres. Il reste alors la quatrième étape de test au cours de laquelle le modèle est comparéaux performances de modèles concurr<strong>en</strong>ts. Puis, la cinquième étape vise à reconsidérer età réviser les choix computationnels <strong>en</strong> fonction <strong>des</strong> résultats <strong>des</strong> précéd<strong>en</strong>tes étapes. Notreévaluation <strong>du</strong> MROM-p s'est arrêtée pour le mom<strong>en</strong>t à l'étape 3.En cas d'échec <strong>du</strong> modèle dans une comparaison avec <strong>des</strong> données empiriques, deux possibilitéssont à <strong>en</strong>visager : 1) soit il s'agit d'une insuffisance au niveau <strong>du</strong> paramétrage ; 2) soitil s'agit d'une limite liée à la structure <strong>du</strong> modèle et aux choix computationnels. S'il s'agit d'uneerreur de paramétrage, il est possible d'essayer un nouvel <strong>en</strong>semble de paramètres et de recomm<strong>en</strong>cer<strong>en</strong>suite l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> tests expérim<strong>en</strong>taux. L'impossibilité de trouver un tel <strong>en</strong>semblede paramètres suggère au contraire une limitation computationnelle <strong>du</strong> modèle, laquellepeut être résolue par une modification, cette fois, de certains choix computationnels.Par exemple, Jacobs et Grainger (1992) ne parvi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas à simuler les résultats obt<strong>en</strong>us parAndrews (1992), montrant un <strong>effet</strong> facilitateur <strong>du</strong> voisinage orthographique pour <strong>des</strong> motspeu fréqu<strong>en</strong>ts, dans une tâche de décision lexicale. Ces simulations sont réalisées avec la versionSIAM (pour "Semistochastic" Interactive Activation Model) <strong>du</strong> modèle d'activation interactive.La version MROM (Grainger & Jacobs, 1996), <strong>en</strong> revanche, parvi<strong>en</strong>t à simuler cerésultat <strong>en</strong> gardant la structure et la dynamique <strong>du</strong> SIAM et <strong>en</strong> ajoutant simplem<strong>en</strong>t d'autresprocé<strong>du</strong>res de réponse (i.e., lecture de la réponse sur la base de l'activation lexicale globale).Dans ce cas, la modification apportée ne se situe pas au niveau <strong>des</strong> paramètres fixant la dynamique<strong>du</strong> modèle (ces paramètres étant id<strong>en</strong>tiques d'une version à l'autre), mais au niveau<strong>des</strong> choix computationnels régissant la procé<strong>du</strong>re de réponse. Ainsi, comme on peut le voir, ilexiste deux niveaux d'ajustem<strong>en</strong>t possibles d'un modèle : l'un se situant au niveau de sa dy-