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effet du nombre des graphèmes en Anglais - Aix Marseille Université

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100MROM-pphonèmes reliés par un réseau de connexions va-t-il pouvoir associer une ou <strong>des</strong> lettres à unphonème donné, lorsque la ou les lettres se trouv<strong>en</strong>t à une position spécifique.Par exemple, ce type de système peut appr<strong>en</strong>dre à associer les lettres AI au phonème /E/,lorsque A et I se trouv<strong>en</strong>t respectivem<strong>en</strong>t à la première et seconde positions d'un mot (commedans AIDE, AIRE, AILE ou AISE). En revanche, le réseau ne peut pas généraliser cetteconnaissance à l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> positions ; sa connaissance sera liée à la position <strong>des</strong> lettres AIdans la séqu<strong>en</strong>ce de lettres. Ainsi, ce système ne peut nullem<strong>en</strong>t retrouver et activer le phonème/E/ dans le non-mot DAIP, par exemple. Un codage basé sur <strong>des</strong> lettres et phonèmes, ausein d'un modèle d'activation interactive, ne fournit donc pas une solution satisfaisante à laquestion <strong>des</strong> rapports <strong>en</strong>tre orthographe et phonologie au niveau sous-lexical.Afin de "minimiser" le problème de la dispersion (et non de le résoudre), Plaut et al.(1996) adopt<strong>en</strong>t un système de représ<strong>en</strong>tation plus structuré. Ils suggèr<strong>en</strong>t de segm<strong>en</strong>ter lasyllabe <strong>en</strong> unités onset/noyau/coda au niveau orthographique et phonologique. Nous avonségalem<strong>en</strong>t choisi d'opter pour une telle structuration <strong>des</strong> représ<strong>en</strong>tations mais au niveau phonologiqueuniquem<strong>en</strong>t. C’est pourquoi les représ<strong>en</strong>tations sous-lexicales phonologiques dansle MROM-p s'organis<strong>en</strong>t <strong>en</strong> trois groupes : les onsets (groupe <strong>des</strong> consonnes initiales), lesnoyaux (groupe voyelle) et les codas (groupe <strong>des</strong> consonnes finales). Cette solution, à l'instarde Plaut et al. (1996), minimise égalem<strong>en</strong>t le problème de la dispersion <strong>en</strong> limitant et structurantles connexions possibles <strong>en</strong>tre lettres et unités phonologiques 8 . La connectivité <strong>en</strong>trelettres et unités phonologiques est établie <strong>en</strong>suite <strong>en</strong> codant les li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre chaque lettre r<strong>en</strong>contréedans le lexique utilisé (i.e., CELEX : Baay<strong>en</strong>, Piep<strong>en</strong>brock, & van Rijn, 1993) et chaqueunité phonologique correspondante. Le codage est dép<strong>en</strong>dant de la position de la lettredans le mot et aussi de la position de l'unité phonologique.En résumé, la structure interne <strong>du</strong> MROM-p est définie par deux nouveaux niveaux dereprés<strong>en</strong>tation phonologiques : un niveau lexical compr<strong>en</strong>ant la représ<strong>en</strong>tation phonologiquede l'<strong>en</strong>semble <strong>des</strong> mots <strong>du</strong> lexique utilisé et un niveau sous-lexical divisé <strong>en</strong> unités phonologiquesonset-noyau-coda.8On ne parle plus alors d'unités phonèmes mais d'unités phonologiques. En <strong>effet</strong>, un onset, par exemple,peut être composé de plus d'un phonème, comme dans TRAIN (onset = /tr/).

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