Les algues - Outil de Suivi des Contrats

Les alguesLes différents types de thalle desChlorophycéesMorphologie• Les archéthalles :– Unicellulaires– Colonies– Cénobes– ArchéthallesfilamenteuxEx. d’archéthalle en colonie : ScenedesmusEx. d’archéthalle en cénobe : VolvoxEntre les cellules fillessubsistent des pontscytoplasmiques. Il y acommunication métaboliqueentre les cellules, conditionsnécessaire pour la division dutravail.Cellules spécialisées dans lareproduction : les gonidiesAprès division, les cellules filles restent liées de façonlâche. La cohésion est assurée par une gelée.Cénobes filles à l’intérieurFlagelles ducénobemèretournéesversl’extérieurFlagellesdu cénobefillestounéesversl’intérieurEx. d’archéthalle filamenteux : SpirogyraLe cénobe fille doit se retouner comme une chaussette

ii. Les nématothalles : croissance d’un filament à partir de ladivision d’une cellule apicale, suivie ou non par des divisionsintercalairesEx. de nématothalle rampant : ColeochaeteDifférents types de nématothalles : la croissance du filament peutconduire à trois cas de figure : A, mixte ; B, rampant ; C, dresséLes filaments rampants se soudent pour former un disque aplatisur le support.Ex. de nématothalle : MonostromaEx. de nématothalle : UlvaCe thalle dérive d’un nématothalle dresséayant « perdu » ces ramifications. Le thalleest formé d’une couche unicellulaire issue dedivisions s’effectuant dans deux directionsperpendiculaires (dans un seul plan). Robert et al. Tome 2 p. 74 et Gorenflot p. 57Le thalle foliacé de l’Ulve est constitué de deux couches decellules. Ce nématothalle diffère de celui de Monostroma parl’addition d’un plan de division supplémentaire.Ex. de nématothalle : Enteromorphaiii. Organisation siphonéeProtosiphonValoniaCe type de nématothalle s’obtient à partir d’une lame bisériée de typeUlve par séparation des deux couches de cellules.Exemples d’algues à structure siphonée d’organisation simple. CertainesValonia peuvent atteindre la taille d’un œuf de Pigeon

CodiumCaulerpaCaulerpa sp.Organisation siphonéeRobert et al. Tome 2 p. 78 et Atlas BV Tome 1 Roland et al. P.24Le thalle siphoné des Caulerpaprésente une organisation complexeavec des stolons, des rhizoïdes et deslames foliacées dressées.• Le passage de l’unicellularité à la pluricellularité passe par :– Assemblage par une gelée– Assemblage par des ponts cytoplasmiques– Assemblage car issue d’une même cellule apicale– Assemblage par fusion de filaments.• La croissance des thalles peut être apicale ou intercalairePolysiphonia elongataAntithamnion plumulaDelesseria sp.• Une grande différence d’avec les plantes « supérieures » estl’absence de méristème.Ceramium sur GrateloupiaArchéthalles : Alguesunicellulaires- PorphyridiumNématothalle donnant un Thalle foliacé- à 1 couche cellulaire (Porphyra)- à 2 couches cellulaires (Palmaria palmata)-Épais (Chondrus crispus)PorphyridiumCladothalle-Polysiphonia elongata-Anthithamnion plumula-Delesseriac. Morphologie : les différents types de thalleLes cladothallesLes cladothalles peuvent former des thalles foliacées parentrelacement des filaments de cellules• Un axe à croissanceindéfinie : le cladomeprimaire• Des cellules coaxalesdesquelles partent des axessecondaires, les cladomesecondaires et qui portenteux mêmes des axes àcroissance définie : lespleuridies3 cmAntithamnionplumulaDelesseriaCo= Cellule coaxialePl = PleuridieCl=Cladome primaire

Cladome de Polysiphonia p77• Cet entrelacement des filaments de cellules conduit à desformes foliacées. Des filaments voisins peuvent fusionner: un mucilage insoluble agglutine des filaments voisinsconduisant finalement à un faux tissu : le plectenchyme.Les structures filamenteuses initiales ne peuvent êtrereconnues qu’en observant la distribution desplasmodesmes au microscope. Les plasmodesmes setrouvent entre les cellules d’un même filament et nonentre les cellules de filaments ayant fusionné.• La formation de ce type de thalle résulte de divisioncellulaire unidirectionelle (à l’extrémité du filament) puissecondairement d’une fusion des filaments.moelle avec des cellules conductrices en trompetteCellules en trompette

Les AlguesLa paroi des algues rougesQuelques utilisations des algues par l’hommeCarraghénaneCode E407Les composants de la paroi desalgues sont des galactanes(polymères de galactose).-très sulfaté (carraghénane)-peu sulfaté (agarose)AgaroseCode E406Les composants de la paroi desalgues rouges leur confèrent despropriétés mécaniques,d’hydrophilie et d’échangeursioniques.Les carraghénanes sont traditionnellement utilisés dans les industries laitièrescar ils interagissent avec la caséine du lait pour former un gel. La présenced'ions Ca2+ favorise la gélification par formation de ponts Ca2+ entre lesmoléculesA température ambiante l’assemblage desdoubles brins des chaînes de carraghénaneforme un gel qui se liquifie aux températuresélevéesc. Utilisation des algues rouges par l’homme• Les parois peuvent être imprégnéespar du carbonate de calcium (CaCO 3 )qui forme une croûte dure protectrice.• Quelques espèces importantes pour laformation des récifs coralliensUtilisation agroalimentaire et médicaleChondrus crispus• Les carraghénanes ont un pouvoir gélifiant particulièrement élevé dans les laits et lesviandes ; ils sont utilisés dans les préparations lactées (crême dessert, glace laitschocolatés..) et les conserves (alimentations pour animaux).• L’agar ne géle pas dans le lait, il est utilisé comme– gélifiant dans l’agroalimentaire (60 %) sous forme de nappages, ou de matrice pourles confiseries– outils de laboratoire (gel d’électrophorèse)– Composant pour l’industrie pharmaceutique pour l’enrobage de médicament, laxatif• Matrice calcaire– Supplément calcium dans l’alimentation « Soja et calcium d’origine végétale »– Prothèse osseuse réalisé avec corralinaleLithophyllum incrustans Corallina Lithothamnium calcareumMaërl• Alimentation directe : Porphyra (nori) , Palmaria (Dulse)– les Chinois et les Japonais en consomment actuellement en moyenne entre 1.6 et2.3 kg/an ( poid sec )– la consommation d'algues par les amateurs n'atteint pas 100 grammes /an et parpersonne en France

Les constituants de la paroi des algues brunesUtilisation agronomiqueAlginate• Amendement calcaire pour les terres acidesagricoles (Maërl)Ca 2+ Adjonction de Ca 2+• Dépollution des sites eutrophesAu sud de l’ Italie, la mar picoloConstituants de l’acide alginiqueA) Acide mannuroniqueB) Acide guluroniqueLe goémon-épave:toutes les algues rejetées par la mer,arrachées naturellement ou renouvelées(frondes des Laminaria hyperborea chaqueannée en avril-mai).Récolte libre permise à tous sauf la nuit.Le goémon de rive:Algues poussant dans la zone debalancement des marées accessible à pied«!sec!».récolte permise seulement auxhabitants des communes riveraines, deuxmarées par an. Laminariales, Gigartinaleset surtout Fucales.Le goémon de fond:En dessous des plus basses mers. Récolteréservée aux inscrits maritimes possédantun bateau de pêche. 2mai au 15 octobre.Récolte du goémon de fondBrûlage des Algues, au ConquetRetour d’un bateau chargé de Laminaires à Porsall. L’engin de coupeest appelé skoubidou.Ar Men n°7

Four à goémon dans la dunePlouhinec, 2002Pain de soudeLes diatoméesLes diatomitesIndice DiatomiqueÉlaboration d’indices de la qualité de l'eau reposant sur la composition decommunautés végétales ou animales :– l'IBGN (indice biologique global normalisé), basé sur la macro-faunebenthique (invertébrés vivant accrochés au substrat, essentiellement deslarves d'insectes et des gastéropodes)Larve de Plécoptère– l'indice diatomique (à partir de 2001), basé sur les diatomées, alguesbrunes unicellulaires entourées d'une carapace siliceuseDiatomée

• Prélèvement standardisé• Identification des espèces• Calcul de l’indicediatomique• Diagnostique sur la qualitéde l’eauLes haptophytes : les CocolithophoridéesAu crétacé (-144 -65 MA), les concentrations en CO 2 et latempérature élevées favorisent la pullulation descoccolithophoridées. Leur sédimentation forme la craieFalaise de craie de PicardieCONCLUSIONLes algues constituent un ensemble extrêmement diversifiétant d’un point de vue systématique, que morphologique.Les algues constituent un groupe polyphylétique où les liensphylogénétiques résultent d’endosymbioses successives.Les cyanobactéries sont le « point commun évolutif» desalgues eucaryotes, qui possèdent toutes d’un plaste dérivantplus ou moins directement d’une Cyanobactérie.La diversité des morphologies résultent de modalités decroissance variées. La morphologie générale étant très peuspécialisée.