Dossier d'habilitation des programmes de formation initiale et post ...

l’inscription claire des formations dans l’environnement européen et par la valorisation de larecherche, tant auprès des spécialistes professionnels et du cadre de vie, qu’auprès du grandpublic.3.3 Construire un outil adapté aux missions de l’institutionLes actions conduites dans le cadre du LMD, ne sauraient occulter les questions structurellesd’ordre statutaire concernant l’ensemble du dispositif de l’enseignement de l’architecture enFrance, de même que les aspects matériels liés au cadre de vie et de travail des acteurs etusagers de l’institution. Le projet d’établissement intègre également la volonté militante deparvenir à une amélioration réelle de la situation, non seulement par une améliorationsubstantielle de l’encadrement pédagogique en augmentant le nombre de postesd’enseignants et d’agents chargés de la logistique, etc..., :En modifiant les statutsLes acteurs de l’école attendent avec impatience la transformation de l’institution en EPSCP,afin de concrétiser au plan formel, pratique et symbolique l’appartenance de l’architecture aumonde de l’enseignement supérieur universitaire, à l’instar des établissements européens. Cestatut marquera également une avancée importante dans la démocratisation et l’engagementdes membres de la communauté de l’école dans le fonctionnement de leur institution.L’impatience évoquée ci-dessus vaut également pour la question de l’adaptation du statut desenseignants aux besoins et modalités propres à l’activité des praticiens engagés dans lapédagogie et à celle des enseignants engagés dans la recherche. La prise en compte par desclauses statutaires différenciées de la spécificité de chacun de ces modes d’intervention – tousdeux indispensables – à l’œuvre de formation des architectes, est urgente. Le statutd’enseignant-praticien et celui d’enseignant-chercheur devraient garantir, bien entendu, desdroits identiques dans la gouvernance des écoles.En édifiant de nouveaux locauxPour atteindre les objectifs cités plus haut d’une école ouverte sur la société et sur le monde,les acteurs et les usagers de l’institution doivent également bénéficier d’un cadre de travail dequalité. De même, le choix du site d’implantation de l’école d’architecture dans la ville estdéterminant, pour à la fois faciliter les liens avec les institutions universitaires, immerger lesétudiants dans un cadre urbain vivant, offrir un accueil décent aux enseignants, étudiants etvisiteurs étrangers ou nationaux, comparable à celui de ses homologues européens. Enfin,conférer à cette institution la place symbolique et les moyens de développer sa mission desensibilisation, de diffusion et de débat sur l’architecture et la ville, en direction d’un publiclarge chaque jour plus attentif au cadre de vie.À la suite de l’échec du projet de déménagement à la Manufacture des Tabacs au centre villeenvisagé en 1983, le principe de procéder à une extension sur le site était dicté, à la fois parla volonté de rester dans une enveloppe financière restreinte, et par l’attachement natureld’une partie de la communauté de l’école à la démarche qui conduisit, en 1969, à laconstruction de l’établissement dans le cadre de la réalisation du projet de Georges Candilisdu quartier du Mirail. La décision ministérielle de matérialiser l’extension, en portant la surfaceactuelle de 5 500 m2 à 8 500 m2, a été actée en 1998.Dans une étape ultérieure, le besoin de porter à 10 000 m2 la surface des locaux en raisondu développement des activités de l’école et les graves dégâts occasionnés sur les mêmes parl’explosion de l’usine AZF le 21 Septembre 2001, ont à nouveau permis d’envisager un16