Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
fait l'apprentissage des fonctions simples par des périodes de stages en entreprise. Cesstages doivent selon l'obligation fixée par le Ministère de l'Éducation, occuper le tiers dutemps, la première année, et les deux tiers du temps la deuxième année. Le recours auxentreprises a pour objectif de familiariser les élèves à au moins une fonction de travail quipermettrait l'acquisition d'attitudes ou de compétences générales susceptiblesd'augmenter leur degré d'employabilité et de faciliter leur insertion professionnelle. Lafinalité est donc de l'ordre de l'insertion sociale et professionnelle. L'école oriente lesobjectifs et les contenus du stage, sollicite et choisit les entreprises qui participent àl'évaluation des jeunes. Le rythme et les séquences des séjours en entreprise sont trèsvariés selon que l'on favorise des stages perlés, deux ou trois jours par semaine, ou desstages longs, de cinq à quinze semaines par année (Bujold, 1995). Le stage n'est pasrémunéré et ne donne pas lieu à des unités de formation, mais il fait l'objet d'uneattestation de capacité délivrée par la commission scolaire.En définitive, Nous constatons que le concept d'enseignement coopératif regroupetrois types d'alternances au Québec: l'enseignement coopératif proprement dit oualternance travail-études en formation universitaire et technique, l'alternance travail-étudesen formation professionnelle au niveau secondaire et l'alternance école-travail en insertionsociale et professionnelle pour les jeunes en difficulté scolaire. Les trois types d'alternancecombine des cours théoriques dans un établissement scolaire et des stages pratiques enentreprise. Cependant, la grande différence qui réside entre l'alternance travail-études enformation universitaire et technique et les deux autres types d'alternance (en formationprofessionnelle et en insertion sociale et professionnelle) est que les stages sontrémunérés dans le premier cas où l'étudiant stagiaire est considéré comme un salarié del'entreprise ; alors que l'élève ne reçoit aucun traitement salarial dans les deux autres cas.Il - Comparaison entre l'enseignement coopératif et l'enseignementnon coopératif au Québec.Audet Marc (1995) dans cette comparaison affirme qu' « il n'est pas rare que desréflexions portant sur les meilleures façons de former les étudiantes et étudiants mènent àla conclusion que les moyens qui rapprochent le milieu de l'éducation et le milieu du travailsont les plus fructueux. En effet, l'enseignement coopératif donné par des établissements- 76-
d'enseignement universitaire du Québec, dans certains de leurs programmes, constitue unmoyen parmi d'autres pour rapprocher l'éducation du travail.».C'est ainsi que l'auteur a voulu mesurer les effets de l'enseignement coopératif.Ceci en établissant une comparaison entre le modèle coopératif et le modèle noncoopératif. Cette comparaison portera sur la fréquentation scolaire, la durée des études etl'intégration au marché du travail.Audet Marc s'est basé sur les données tirées de l'enquête Relance de 1994. Tousles titulaires d'un baccalauréat qui ont obtenu leur grade universitaire au cours de l'année1992 et qui demeuraient au Canada au moment de l'enquête Relance ont été contactés.26 996 Bacheliers et Bachelières y ont participé, parmi lesquels 1620 personnesqui ont suivi un programme d'enseignement coopératif, soit un taux de 6%.Par ailleurs, l'auteur relève les principales caractéristiques suivantes au cours deson étude: l'enseignement coopératif est une méthode d'enseignement qui estprincipalement utilisée dans les programmes d'études en génie et en informatique.C'est une méthode d'enseignement qui est très peu utilisée par les établissementsd'enseignement universitaire, à l'exception de deux d'entre eux (Sherbrooke et l'école detechnologie supérieure).L'âge des titulaires d'un baccalauréat dans l'ensemble, est presque le même chezles personnes ayant suivi un programme coopératif que chez celles qui ont suivi unprogramme d'enseignement non coopératif (Voir le tableau 9 ci-dessous).Nous apportons quelques précisions par rapport aux éléments qui apparaîtrontdans les différents tableaux et graphiques :Régimes des études : programme d'enseignement coopératif et programmed'enseignement non coopératif.Domaines d'études: Mathématiques, Statistiques et Actuariat; SciencesPhysiques et Biologiques ; Génie ; Informatique ; Sciences Sociales ; Sciences del'Éducation ; Sciences de l'Administration ; Lettres et Langues.Taux de placement emploi : à temps plein, à temps partiel, permanent, lié audomaine d'étude.Type d'études collégiales : formation générale, formation professionnelle.-77-
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<strong>d'enseignement</strong> universitaire <strong>du</strong> Québec, dans certains de leurs programmes, constitue unmoyen parmi d'<strong>au</strong>tres pour rapprocher l'é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> travail.».C'est ainsi que l'<strong>au</strong>teur a voulu mesurer les effets de l'enseignement coopératif.Ceci en établissant une comparaison entre le modèle coopératif et le modèle noncoopératif. Cette comparaison portera sur la fréquentation scolaire, la <strong>du</strong>rée des études etl'intégration <strong>au</strong> marché <strong>du</strong> travail.Audet Marc s'est basé sur les données tirées de l'enquête Relance de 1994. Tousles titulaires d'un baccal<strong>au</strong>réat qui ont obtenu leur grade universitaire <strong>au</strong> cours de l'année1992 et qui demeuraient <strong>au</strong> Canada <strong>au</strong> moment de l'enquête Relance ont été contactés.26 996 Bacheliers et Bachelières y ont participé, parmi lesquels 1620 personnesqui ont suivi un programme <strong>d'enseignement</strong> coopératif, soit un t<strong>au</strong>x de 6%.Par ailleurs, l'<strong>au</strong>teur relève les principales caractéristiques suivantes <strong>au</strong> cours deson étude: l'enseignement coopératif est une méthode <strong>d'enseignement</strong> qui estprincipalement utilisée dans les programmes d'études en génie et en informatique.C'est une méthode <strong>d'enseignement</strong> qui est très peu utilisée par les établissements<strong>d'enseignement</strong> universitaire, à l'exception de deux d'entre eux (Sherbrooke et l'école detechnologie supérieure).L'âge des titulaires d'un baccal<strong>au</strong>réat dans l'ensemble, est presque le même chezles personnes ayant suivi un programme coopératif que chez celles qui ont suivi unprogramme <strong>d'enseignement</strong> non coopératif (Voir le table<strong>au</strong> 9 ci-dessous).Nous apportons quelques précisions par rapport <strong>au</strong>x éléments qui apparaîtrontdans les différents table<strong>au</strong>x et graphiques :Régimes des études : programme <strong>d'enseignement</strong> coopératif et programme<strong>d'enseignement</strong> non coopératif.Domaines d'études: Mathématiques, Statistiques et Actuariat; SciencesPhysiques et Biologiques ; Génie ; Informatique ; Sciences Sociales ; Sciences del'É<strong>du</strong>cation ; Sciences de l'Administration ; Lettres et Langues.T<strong>au</strong>x de placement emploi : à temps plein, à temps partiel, permanent, lié <strong>au</strong>domaine d'étude.Type d'études collégiales : formation générale, formation professionnelle.-77-