Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
l'éducation a pour but ultime de socialiser l'individu. Et il est plus valorisant de chômermême avec des diplômes que de compter parmi les analphabètes de sa société. Maiscette situation de sous-emploi devrait-elle perdurer indéfiniment ? Autrement dit, n'est-ilpas légitime que le jeune diplômé aspire à une place au soleil après tous les sacrificesconsentis sur les bancs de l'école? (Josué Yengnong (2003)).2- Les défis du marché de l'emploi camerounaisLe marché de l'emploi camerounais a comme défis d'insérer les jeunes diplômésdans leurs effectifs afin de limiter le taux de chômage (Josué Yengnong (2003)). Ceci doitse faire tout en combattant des maux comme le tribalisme qui amène le dirigeant d'uneentreprise de ne choisir que les personnes de sa famille ou de son ethnie; la corruption quiveut que une personne paye une somme considérable d'argent pour avoir une place dansune entreprise. En outre, un remplacement progressif doit se faire dans les entreprises,surtout publiques, dans lesquelles des individus travaillent jusqu'à un âge très avancé;ceci afin de permettre aux jeunes de prendre la relève. Enfin, vu l'évolution croissante del'environnement des organisations (nouvelles technologies de communication,concurrence mondiale, besoins changeants des consommateurs, déperdition desemployés), les entreprises doivent mettre sur pied des formations pour les employés.B - Le chômage au Cameroun et les raisons du chômage des Diplômés1 - Le taux de chômage au CamerounLe taux de chômage au Cameroun est évalué à 17% de la population active soitenviron 800.000 demandeurs d'emploi et plusieurs milliers de personnes en situation desous-emploi (employés à la tâche ou à la journée). 800.000 chômeurs à Douala la capitaleéconomique (35% en termes de ratio global). 500.000 chômeurs à Yaoundé (25% enterme de ratio global). 300.000 chômeurs dans les zones rurales (4%). L'ex PremierMinistre, Chef du gouvernement Peter MAFANY MUSONGE s'était rendu à Douala le 11avril 2001 dans le cadre des activités du Comité interministériel élargi au secteur privé.- 32-
Cette réunion s'inscrivait dans le cadre de la lutte contre la pauvreté. Toutes les partiesétaient représentées : le gouvernement, les collectivités administratives décentralisées, lesentreprises publiques et la société civile. Au centre des échanges, la création d'emplois(conditions de création, emplois en milieu urbain et rural; emplois des jeunes; la formation;l'information; la lutte contre l'exclusion) occupait une place de choix (Article« Réunion deconcertation entre le gouvernement et le secteur privé» publié le 12 Avril 2001 sur lesite : http://www .cameroon-info.net/ visité le 12 Décembre 2005).2- Les raisons du chômage des jeunes diplômésElles sont diverses et variées. Cependant, bien que tout le monde s'accorde à fairede l'emploi un thème central et à le considérer comme l'instrument majeur pour enrayer lapauvreté, il n'en demeure pas moins que les gens sont mal armés pour agir et fairedisparaître ce fléau. La raison souvent avancée de cette latence est l'insuffisance, voire lemanque d'informations statistiques, le manque de fiabilité de celles-ci.Les raisons qui peuvent accroître le chômage des jeunes diplômés au Camerounsont les suivantes : le manque de qualification de la main d'œuvre, la corruption, letribalisme ou favoritisme, le clientélisme (Josué Yengnong (2003)).En effet, certaines raisons liées à la qualification de l'employé peuvent être misesen cause. Les jeunes qui viennent de terminer leurs études n'ont pas d'expérience detravail pour la plupart, dans la mesure où des stages pratiques n'avaient pas été assuréspar leurs établissements. En effet, pour les dirigeants des entreprises africaines : « lesformations africaines souffrent d'être trop peu orientées vers le monde du travail, ce quirend difficiles les premiers mois d'intégration professionnelle de leurs diplômés. » (Voir lenuméro 2342 de l'Hebdomadaire International Indépendant Jeune Afrique l'Intelligentdu 27 Novembre au 3 Décembre 2005, Page XVI de la rubrique Évènements et rencontres(XXIIIe sommet Afrique-France)). Le problème d'inadéquation entre la formation et lesbesoins sociaux, de disparité entre la formation et le monde de l'emploi, est posé. Ce quiest appris en classe est bien différent de ce qui est en entreprises, du moment où lathéorie et la pratique n'ont pas été alliées. Pas de liens entre la formation reçue et le travail- 33-
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Cette réunion s'inscrivait dans le cadre de la lutte contre la p<strong>au</strong>vreté. Toutes les partiesétaient représentées : le gouvernement, les collectivités administratives décentralisées, lesentreprises publiques et la société civile. Au centre des échanges, la création d'emplois(conditions de création, emplois en milieu urbain et rural; emplois des jeunes; la formation;l'information; la lutte contre l'exclusion) occupait une place de choix (Article« Réunion deconcertation entre le gouvernement et le secteur privé» publié le 12 Avril 2001 sur lesite : http://www .cameroon-info.net/ visité le 12 Décembre 2005).2- Les raisons <strong>du</strong> chômage des jeunes diplômésElles sont diverses et variées. Cependant, bien que tout le monde s'accorde à fairede l'emploi un thème central et à le considérer comme l'instrument majeur pour enrayer lap<strong>au</strong>vreté, il n'en demeure pas moins que les gens sont mal armés pour agir et fairedisparaître ce flé<strong>au</strong>. La raison souvent avancée de cette latence est l'insuffisance, voire lemanque d'informations statistiques, le manque de fiabilité de celles-ci.Les raisons qui peuvent accroître le chômage des jeunes diplômés <strong>au</strong> Camerounsont les suivantes : le manque de qualification de la main d'œuvre, la corruption, letribalisme ou favoritisme, le clientélisme (Josué Yengnong (2003)).En effet, certaines raisons liées à la qualification de l'employé peuvent être misesen c<strong>au</strong>se. Les jeunes qui viennent de terminer leurs études n'ont pas d'expérience detravail pour la plupart, dans la mesure où des stages pratiques n'avaient pas été assuréspar leurs établissements. En effet, pour les dirigeants des entreprises africaines : « lesformations africaines souffrent d'être trop peu orientées vers le monde <strong>du</strong> travail, ce quirend difficiles les premiers mois d'intégration professionnelle de leurs diplômés. » (Voir lenuméro 2342 de l'Hebdomadaire International Indépendant Jeune Afrique l'Intelligent<strong>du</strong> 27 Novembre <strong>au</strong> 3 Décembre 2005, Page XVI de la rubrique Évènements et rencontres(XXIIIe sommet Afrique-France)). Le problème d'inadéquation entre la formation et lesbesoins soci<strong>au</strong>x, de disparité entre la formation et le monde de l'emploi, est posé. Ce quiest appris en classe est bien différent de ce qui est en entreprises, <strong>du</strong> moment où lathéorie et la pratique n'ont pas été alliées. Pas de liens entre la formation reçue et le travail- 33-