Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
universelle accordée au type de formation dont elle a bénéficié. Elle préfère ignorerl'apprentissage comme n'appartenant pas à sa culture. (or , et) en fait, l'une desapproches majeures de la modernité passe par la maîtrise des techniques par les gens demétier qui, peu à peu, seront formés à être plus efficaces et à mieux transmettre ».En définitive, nous constatons que l'adaptabilité de l'enseignementcoopératif au Cameroun ne sera pas chose évidente, c'est sûrement à bout d'efforts, deréflexions et de persévérance que le projet pourra être réalisé. Ainsi, nous terminons ceChap.4 en énumérant les différentes solutions qui peuvent permettre de vaincre lesdifficultés nées de l'adaptabilité du modèle coopératif au Cameroun.B - Solutions permettant de contourner et vaincre les barrièresPremièrement, les promoteurs qui voudront introduire le système d'enseignementcoopératif au Cameroun devront expliquer clairement dans des brochures qu'ilsadresseront à l'État, aux étudiants, entreprises et bailleurs de fonds; la nécessité d'adopterce type d'enseignement, les bienfaits que l'implantation d'un programme d'enseignementcoopératif peut apporter à toute une nation, ces avantages pour tous.Deuxièmement, les promoteurs devront solliciter l'aide et le soutien d'autres pays(Canada), des établissements étrangers (surtout ceux qui offrent des programmesd'enseignement coopératif comme l'Université de Sherbrooke au Québec) et organismesinternationaux (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International, UNESCO,Francophonie) pour financer le projet (création de l'institution, recrutement desenseignants, du personnel administratif, publicité de l'établissement) et pour d'éventuelsconseils.Troisièmement, pour être à la hauteur et contrecarrer la concurrence des autresinstitutions, les promoteurs devront assurer la qualité des programmes à offrir auxétudiants, ce qui comptera le plus sera le produit final c'est-à-dire l'étudiant prêt à intégrerle monde du travail, la « vraie vie »; aussi le partenariat avec les entreprises du paysdevra être solide, car c'est là l'un des éléments indispensables de l'introduction du modèlecoopératif au Cameroun.- 120-
Quatrièmement, les promoteurs devront faire face à la situation des étudiantsbrillants, mais démunis, en offrant des bourses d'études dans leur établissement. Ainsitout le monde aura la chance d'accéder au programme d'enseignement coopératif.Nous venons d'analyser théoriquement l'adaptabilité du modèle d'enseignementcoopératif tel que dispensé au Canada, au système de formation camerounais. Ainsi, nousnous posons la question de savoir si ce modèle d'enseignement peut avoir du succèsdans un pays comme le Cameroun, bien que certaines de ses valeurs diffèrent de cellescanadiennes ?Les éléments ayant aidé à élaborer les questions de recherche que nous posonsici et qui découlent de tout ce qui précède, seront confirmés ou rejetés lors de l'analysedes données collectées au Cameroun :1 - La qualité de la formation supérieure au Cameroun est très satisfaisante. Quece soit pour les étudiants ou les entreprises qui recrutent. Ce qui implique que cetteformation permet de s'insérer facilement sur le marché du travail.2 - La formation en Occident permet de mieux s'insérer dans le monde du travail ;parce que la formation sur place au Cameroun est quelque peu incomplète.3 - Si la formation supérieure au Cameroun est incomplète, son amélioration estpossible (par l'enseignement coopératif par exemple).4 - Il est préférable d'étudier en enseignement coopératif au Cameroun, malgré lefait que le coût de cette formation soit relativement élevé.Ces éléments nous amènent à passer aux chapitres méthodologiques de cetterecherche. En effet, nous aurons deux chapitres sur le plan méthodologique. L'un sepenchera sur le sondage sur le terrain ; l'autre traitera de la faisabilité et de la planificationde projet.- 121 -
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universelle accordée <strong>au</strong> type de formation dont elle a bénéficié. Elle préfère ignorerl'apprentissage comme n'appartenant pas à sa culture. (or , et) en fait, l'une desapproches majeures de la modernité passe par la maîtrise des techniques par les gens demétier qui, peu à peu, seront formés à être plus efficaces et à mieux transmettre ».En définitive, nous constatons que l'adaptabilité de l'enseignementcoopératif <strong>au</strong> Cameroun ne sera pas chose évidente, c'est sûrement à bout d'efforts, deréflexions et de persévérance que le projet pourra être réalisé. Ainsi, nous terminons ceChap.4 en énumérant les différentes solutions qui peuvent permettre de vaincre lesdifficultés nées de l'adaptabilité <strong>du</strong> modèle coopératif <strong>au</strong> Cameroun.B - Solutions permettant de contourner et vaincre les barrièresPremièrement, les promoteurs qui voudront intro<strong>du</strong>ire le système <strong>d'enseignement</strong>coopératif <strong>au</strong> Cameroun devront expliquer clairement dans des brochures qu'ilsadresseront à l'État, <strong>au</strong>x étudiants, entreprises et bailleurs de fonds; la nécessité d'adopterce type <strong>d'enseignement</strong>, les bienfaits que l'implantation d'un programme <strong>d'enseignement</strong>coopératif peut apporter à toute une nation, ces avantages pour tous.Deuxièmement, les promoteurs devront solliciter l'aide et le soutien d'<strong>au</strong>tres pays(Canada), des établissements étrangers (surtout ceux qui offrent des programmes<strong>d'enseignement</strong> coopératif comme l'Université de Sherbrooke <strong>au</strong> Québec) et organismesinternation<strong>au</strong>x (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International, UNESCO,Francophonie) pour financer le projet (création de l'institution, recrutement desenseignants, <strong>du</strong> personnel administratif, publicité de l'établissement) et pour d'éventuelsconseils.Troisièmement, pour être à la h<strong>au</strong>teur et contrecarrer la concurrence des <strong>au</strong>tresinstitutions, les promoteurs devront assurer la qualité des programmes à offrir <strong>au</strong>xétudiants, ce qui comptera le plus sera le pro<strong>du</strong>it final c'est-à-dire l'étudiant prêt à intégrerle monde <strong>du</strong> travail, la « vraie vie »; <strong>au</strong>ssi le partenariat avec les entreprises <strong>du</strong> paysdevra être solide, car c'est là l'un des éléments indispensables de l'intro<strong>du</strong>ction <strong>du</strong> modèlecoopératif <strong>au</strong> Cameroun.- 120-