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Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM

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Le livret de culture technologique : ce livret a une vocation générale decompréhension de tout ce qui touche <strong>au</strong> métier (connaissance des matéri<strong>au</strong>x et desprincipales techniques). Il f<strong>au</strong>t présenter dans ce livret les méthodes générales defabrication en comparant les méthodes de construction et finition afin de favoriser lesaptitudes <strong>au</strong> choix d'une solution et l'adaptation <strong>au</strong>x situations nouvelles. La présentationdes règles de l'art essentielles est <strong>au</strong>ssi une façon d'inviter l'artisan à les apprendrerapidement <strong>au</strong>x apprentis. Lorsqu'un programme d'alphabétisation est mis en place, pourles apprentis, le livret est <strong>au</strong>ssi un livret de lecture et doit participer à cet apprentissage.Le cahier de réalisations pratiques : ce cahier, largement illustré, décrit lesopérations à réaliser. Il intro<strong>du</strong>it la lecture <strong>du</strong> dessin et des exercices pour réaliser defaçon simple le dessin (à main levée) de différents objets. La pratique de la mesure, lecalcul appliqué <strong>au</strong>x situations concrètes sont partout présents dans la démarche deprésentation et dans les exercices d'application. Le cahier de réalisations pratiques fait, defaçon systématique et ordonnée, appel <strong>au</strong>x données chiffrées, et invite à mesurer,calculer. Car la maîtrise de la mesure est indispensable pour l'évaluation des matéri<strong>au</strong>xnécessaires, la réalisation précise de l'objet et le calcul des coûts permettant d'établir ledevis ou la facture. Les exercices intro<strong>du</strong>isent des principes de gestion car toute personneformée doit se préparer à gérer une entreprise.La langue utilisée : pour les <strong>au</strong>teurs, la pratique de la langue internationale(français ou anglais pour be<strong>au</strong>coup de pays africains) est la première grande difficulté àsurmonter pour comprendre et maîtriser le langage technique. Le problème de lamédiation linguistique pour accéder à la culture technique est posé ici. Ainsi, la médiationlinguistique avec les artisans est essentielle, notamment pour que des termes techniquesd'origine étrangère soient bien compris. Toute formation technique part de l'observationformalisée en description et analysée pour être comprise. Apprendre par cœur, c'est sepréparer à commettre de graves contresens. Il est nécessaire d'utiliser des mots avec unsens précis qui soit le même pour l'artisan, l'apprenti et le formateur. D'où l'utilité d'untexte dans la langue nationale officielle, tra<strong>du</strong>it dans la langue pratiquée régionalement. Laprésence de deux textes juxtaposés lève des obstacles de compréhension, mais <strong>au</strong>ssi ladistance que crée socialement l'usage d'une langue que l'on maîtrise mal.Pour finir, rappelons que P<strong>au</strong>l bachelard et Amédée O<strong>du</strong>nlami (1997) ont soutenudans leur livre que « l'apprentissage enrichi par l'alternance constituait l'approche la- 112-

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