Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif au ... - DEPOSITUM
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CHAPITRE 5ADAPTABILITÉ DE L'ENSEIGNEMENT COOPERATIF AU SYSTEME DEFORMATION EN AFRIQUE NOIRE, AU CAMEROUN EN PARTICULIER.Cette adaptabilité est une nécessité pour améliorer les résultats nés de la formationdispensée dans les institutions postsecondaires en Afrique, plus précisémentcamerounaises. Aussi, les avantages que procurent les programmes d'enseignementcoopératif, surtout pour l'étudiant incitent à expérimenter un tel programme au Cameroun.En effet, les lacunes de la formation au Cameroun nous amène à innover vial'introduction au système de formation camerounais un type de formation qui alternera lescours théoriques aux expériences pratiques, à l'instar du modèle coopératif du Canada.Par ailleurs pour Paul Bachelard et Amédée Odunlami (1997), Les nouvelles pratiquesd'alternance développées dans les lycées d'enseignement technique ou dans lesformations d'enseignement supérieur en Occident (techniciens supérieurs ou cadresd'écoles d'ingénieurs ou d'écoles supérieures de commerce) n'ont eu pour l'instant quepeu d'écho en Afrique. C'est ainsi que des organisations non gouvernementalesallemandes s'inspirant du système dual et des maisons familiales rurales s'inspirant dumodèle d'alternance français se sont installées en Afrique.L'inadéquation grandissante des finissants du système éducatif avec les besoinsdu marché de l'emploi est malheureusement un constat du monde économique. L'absenceou l'insuffisance de la maîtrise du fait technique et d'un certain nombre de spécialités enparticulier, dans les formations supérieures existantes, remarquée par de nombreusesentreprises, demande de réagir le plus rapidement possible. Il convient alors de proposerun modèle d'enseignement (coopératif) qui permettrait de mieux former les jeunescamerounais, qui sont l'avenir de demain. Le Cameroun ne serait pas alors obligéd'importer de la main d'œuvre étrangère, alors qu'une jeunesse compétente et nombreuseest présente. C'est ce qui s'est malheureusement passé lors de la réalisation du PipelineTchad-Cameroun (Kribi). En effet, il a fallu appeler des expatriés pour coordonner etréaliser le projet du Pipeline Tchad-Cameroun. Le Cameroun manque de professionnels- 102-
dans un certain nombre de domaines. C'est le cas dans les domaines de l'informatiqueindustrielle, les technologies de l'électronique industrielle, le contrôle industriel et larégulation automatique, les technologies de l'information et de la communication, lamaintenance aéronautique, la maîtrise de l'énergie, la conception industrielle, latechnologie de maintenance industrielle, la réalité virtuelle et la simulation, ledéveloppement durable et l'environnement, la technologie forestière, etc.L'Adaptabilité du modèle d'enseignement coopératif peut-elle se faire sans heurtau Cameroun ? Quelle est la nécessité d'adapter l'enseignement coopératif au système deformation postsecondaire camerounais ? Quelles sont les barrières à l'entrée du projet ?Nous répondrons à ces questions en définissant dans un premier temps le conceptd'« ADAPTABILITÉ» et en traitant de l'adaptabilité de l'alternance en Afriquesubsaharienne par le système dual allemand et les maisons familiales rurales françaises(1); ensuite nous démontrerons qu'il est nécessaire d'adapter le modèle coopératif ausystème de formation au Cameroun (Il). Enfin, nous parlerons des barrières à l'entrée dela réalisation du projet et des solutions pour atténuer ces difficultés (Ill). Pour conclure cechapitre, nous poserons les hypothèses de cette adaptabilité de l'enseignement coopératifau contexte camerounais. Hypothèses qui pourront être confirmées ou infirmées après lacueillette, l'analyse et l'interprétation des données au Cameroun.1- Définition du concept« ADAPTABILITÉ» et adaptabilité de l'alternanceen Afrique SubsaharienneNous définirons dans un premier temps le concept d'adaptabilité, ensuite nousévoquerons l'adaptabilité de l'alternance telle qu'elle est faite en Afrique actuellement.C'est dans cette sous-partie que nous parlerons du système dual allemand et des maisonsfamiliales rurales françaises. Nous verrons en outre l'élément clé de la politique de soutienà l'apprentissage en Afrique noire développé par Paul Bachelard et Amédée Odunlami(1997). Enfin, nous survolerons les outils nécessaires à la mise en place d'une formationen alternance en Afrique noire.- 103-
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CHAPITRE 5ADAPTABILITÉ DE L'ENSEIGNEMENT COOPERATIF AU SYSTEME DEFORMATION EN AFRIQUE NOIRE, AU CAMEROUN EN PARTICULIER.Cette adaptabilité est une nécessité pour améliorer les résultats nés de la formationdispensée dans les institutions postsecondaires en Afrique, plus précisémentcamerounaises. Aussi, les avantages que procurent les programmes <strong>d'enseignement</strong>coopératif, surtout pour l'étudiant incitent à expérimenter un tel programme <strong>au</strong> Cameroun.En effet, les lacunes de la formation <strong>au</strong> Cameroun nous amène à innover vial'intro<strong>du</strong>ction <strong>au</strong> système de formation camerounais un type de formation qui alternera lescours théoriques <strong>au</strong>x expériences pratiques, à l'instar <strong>du</strong> modèle coopératif <strong>du</strong> Canada.Par ailleurs pour P<strong>au</strong>l Bachelard et Amédée O<strong>du</strong>nlami (1997), Les nouvelles pratiquesd'alternance développées dans les lycées <strong>d'enseignement</strong> technique ou dans lesformations <strong>d'enseignement</strong> supérieur en Occident (techniciens supérieurs ou cadresd'écoles d'ingénieurs ou d'écoles supérieures de commerce) n'ont eu pour l'instant quepeu d'écho en Afrique. C'est ainsi que des organisations non gouvernementalesallemandes s'inspirant <strong>du</strong> système <strong>du</strong>al et des maisons familiales rurales s'inspirant <strong>du</strong>modèle d'alternance français se sont installées en Afrique.L'inadéquation grandissante des finissants <strong>du</strong> système é<strong>du</strong>catif avec les besoins<strong>du</strong> marché de l'emploi est malheureusement un constat <strong>du</strong> monde économique. L'absenceou l'insuffisance de la maîtrise <strong>du</strong> fait technique et d'un certain nombre de spécialités enparticulier, dans les formations supérieures existantes, remarquée par de nombreusesentreprises, demande de réagir le plus rapidement possible. Il convient alors de proposerun modèle <strong>d'enseignement</strong> (coopératif) qui permettrait de mieux former les jeunescamerounais, qui sont l'avenir de demain. Le Cameroun ne serait pas alors obligéd'importer de la main d'œuvre étrangère, alors qu'une jeunesse compétente et nombreuseest présente. C'est ce qui s'est malheureusement passé lors de la réalisation <strong>du</strong> PipelineTchad-Cameroun (Kribi). En effet, il a fallu appeler des expatriés pour coordonner etréaliser le projet <strong>du</strong> Pipeline Tchad-Cameroun. Le Cameroun manque de professionnels- 102-