UNIVERSITE D'ANTANANARIVO Faculté des Sciences - Thèses ...
UNIVERSITE D'ANTANANARIVO Faculté des Sciences - Thèses ... UNIVERSITE D'ANTANANARIVO Faculté des Sciences - Thèses ...
• l’absorption :La végétation et les microorganismes sont des accumulateurs de phosphore. Ce dernier est3-relargué dans le milieu lors de la décomposition de leurs tissus s’il est à l’état dissous (PO 4 ).Il y a un équilibre entre la phase adsorbée aux particules du sol et la phase dissoute dans l’eau.Quand la concentration dissoute dans le sol diminue, les phosphates accrochés aux éléments dusol sont relargués dans l’eau [12].I-5-3 Migration des pollutions bactériennes [7]C’est le flux d’eau souterraine qui permet la migration de ce type de pollution.Selon l’OMS, en zone non saturée et en l’absence de flux d’eau, la migration de la pollution esttrès limitée. L’OMS propose une profondeur de 3 m maximale et une propagation latérale quasiinexistante. Néanmoins, en cas d’infiltration massive d’eau de surface (forte pluie par exemple),l’entraînement peut être plus important.• en zone saturée et en milieu continu, pour des vitesses de flux de 1 à 3 m par jour, l’OMSpropose une distance maximale de propagation dans la direction du flux de 11 m.• en zone fracturée ou karstique, l’écoulement est difficilement prévisible maisgénéralement très rapide. La pollution peut être transportée sur des distancesconsidérables.I-6 LA QUALITE DE L’EAU SOUTERRAINELa qualité de l’eau souterraine peut varier rapidement surtout quand il s’agit de la contaminationfécale. Une eau de source de bonne qualité, pendant la saison sèche peut être fortementcontaminée quand il commence a pleuvoir, surtout si elle n’est pas suffisamment protégée [13].Le principal moyen disponible sur le terrain pour estimer la qualité de l’eau est l’enquête sanitairecomplétée par des analyses physico-chimiques et bactériologiques [13].Une enquête sanitaire est nécessaire pour aider à identifier les sources de risque de contaminationqui ne sont pas décelées par les analyses physico-chimiques et bactériologique [7] .Elle permet derelever la vulnérabilité de l’eau par rapport à la pollution.12
Pour illustrer, un exemple de type d’enquête sanitaire d’un point d’eau, standard, appliqué enIndonésie [13] est présenté en Annexe 5I-7 LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAUPour maintenir la qualité naturelle de l’eau, il est indispensable de prendre des mesures visant àprotéger les ressources contre les pollutions.Le périmètre de protection est désigné pour définir la zone d’un point d’eau dans laquelle dessubstances polluantes peuvent pénétrer et contaminer l’eau [14]. Pour un pays, chaque pointd’eau a son périmètre de protection suivant la norme proposée.En milieu continu, l’OMS propose une distance de sécurité de 15 m en aval des latrines. Dans lesterrains fissurés et les karts, il est impossible de parler de norme.Toutes les sources de pollutions potentielles doivent être écartées du périmètre immédiat du pointd’eau [7].Même aux endroits où nous ne pourrions pas utiliser l’eau souterraine directement commeréserve d’eau potable, nous devons néanmoins protéger l’eau souterraine car elle acheminera lescontaminants et polluants des terres vers les lacs et les cours d’eau d’où d’autres personnesprélèvent un fort pourcentage de leurs réserves d’eau douce.Pour une protection suffisante d’un point d’eau, voici un schéma montrant l’estimation dupérimètre de protection selon OMS [7].13
- Page 5: DEDICACEJe dédie cet ouvrage à :-
- Page 8 and 9: TABLE DES MATIERESLISTE DES TABLEAU
- Page 11: LISTE DES TABLEAUXTableau 1 : Class
- Page 15: LISTE DES ABREVIATIONSµS cm -1 : M
- Page 18 and 19: CHAPITRE IETUDES BIBLIOGRAPHIQUES2
- Page 20 and 21: I-2 L’ AQUIFEREC’est une roche
- Page 22 and 23: −Le trottoir et le drainage sont
- Page 24 and 25: I-5 LES TRANSFERTS DE CONTAMINANTS
- Page 26 and 27: humiques. Les phénomènes de fixat
- Page 30 and 31: Figure 3 : Périmètre de protectio
- Page 32 and 33: 3. Température [9] :L’augmentati
- Page 34 and 35: parasites dans la ressource et pouv
- Page 36 and 37: CHAPITRE IIDESCRIPTION DE LA ZONE D
- Page 38 and 39: Figure 4 : Localisation de Mahanoro
- Page 40 and 41: I-2-2 Recharge des couches aquifèr
- Page 42 and 43: CHAPITRE IIIETUDES QUALITATIVES DES
- Page 44 and 45: Tableau 3 : Caractéristique des po
- Page 46 and 47: 49. puits FID 2 cimenté fosse couv
- Page 48 and 49: ANDROHOMANASANature75. puits en fû
- Page 50 and 51: I-1 ECHANTILLONNAGEIntroduction :A
- Page 52 and 53: I-2-1-1 Analyse physico-chimiqueLes
- Page 54 and 55: I-2-1-3 Paramètres microbiologique
- Page 56 and 57: MESURES PHYSIQUESANALYSES CHIMIQUES
- Page 58 and 59: 56. puits FID 9 4,85 5,89 104,6 27,
- Page 60 and 61: I-3-1-1 Discussion• Conductivité
- Page 62 and 63: • Température :La figure 9 prés
- Page 64 and 65: -Turbidité :La figure 11 donne les
- Page 66 and 67: • Fer :La figure 13 montre les co
- Page 68 and 69: • Phosphates (PO 43-) :Les concen
- Page 70 and 71: 24 puits7 cuvelé en fût 0 100 3m8
- Page 72 and 73: 75 puits cuvelé en fût TNTC TNTC
- Page 74 and 75: La qualité bactériologique des ea
- Page 76 and 77: Tableau 9 : RESULTATS DE L’ENQUET
Pour illustrer, un exemple de type d’enquête sanitaire d’un point d’eau, standard, appliqué enIndonésie [13] est présenté en Annexe 5I-7 LA PROTECTION DES RESSOURCES EN EAUPour maintenir la qualité naturelle de l’eau, il est indispensable de prendre <strong>des</strong> mesures visant àprotéger les ressources contre les pollutions.Le périmètre de protection est désigné pour définir la zone d’un point d’eau dans laquelle <strong>des</strong>substances polluantes peuvent pénétrer et contaminer l’eau [14]. Pour un pays, chaque pointd’eau a son périmètre de protection suivant la norme proposée.En milieu continu, l’OMS propose une distance de sécurité de 15 m en aval <strong>des</strong> latrines. Dans lesterrains fissurés et les karts, il est impossible de parler de norme.Toutes les sources de pollutions potentielles doivent être écartées du périmètre immédiat du pointd’eau [7].Même aux endroits où nous ne pourrions pas utiliser l’eau souterraine directement commeréserve d’eau potable, nous devons néanmoins protéger l’eau souterraine car elle acheminera lescontaminants et polluants <strong>des</strong> terres vers les lacs et les cours d’eau d’où d’autres personnesprélèvent un fort pourcentage de leurs réserves d’eau douce.Pour une protection suffisante d’un point d’eau, voici un schéma montrant l’estimation dupérimètre de protection selon OMS [7].13