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mep 1146 3-4 .qxd 02/09/2008 10:08 Page 2SOCIETE Al-watwan N° 1146 du 2 septembre 2008Page 4Premier groupe baccalauréat 2008 Anjouan et Mohéli.A Anjouan, le taux de réussite est de 2,16%A Anjouan et Mohéli, le sort des candidats au bac de cette année estscellé depuis hier. Les résultats sont catastrophiques : le taux de réussiteest de 2,16% à Anjouan contre 16,28 à Mohéli. A Ngazidja, la proclamationdes résultats est prévue ce mardi. Aux yeux de nombred’Anjouanais, le baccalauréat 2008 est venu crédibiliser un enseignementau rabais, livré jusqu’ici à la cupidité des différents acteurs de l’éducationinsulaire.Sur les 3052 candidats au bac àAnjouan, seuls 66, toutes sériesconfondues, ont pu décrocherleur ticket au premier groupe, soit untaux de réussite de 2,16%. 265 autrescandidats sont appelés à repasser lesépreuves de deuxième groupe, soit unpourcentage de 8,68%. En série A1,sur les 178 inscrits, 2 seulement sontadmis et 13 autorisés à subir l’oral deseconde session. En A4, 37 candidatsont été déclarés définitivement admissur un total de 2328, soit un pourcentagede 1,58%, contre 163 admis ausecond tour. La série C s’en est biensortie avec deux ‘‘mention bien’’ etsix heureux candidats sur trente neuf,soit un taux de réussite de 15,38%. Ensérie D où ils étaient 482 candidatssur la ligne de départ, 21 sont déclarésadmis (4,35%) et 64 autres autorisésà passer les épreuves orales dedeuxième groupe. Les séries techniques(Stc et Sti) n’ont enregistréaucun admis au premier tour. Dansl’ensemble, ils sont 20 à être autorisésà subir les épreuves de rattrapage sur38 candidats (les deux séries).Ces résultats on ne peut plus catastrophiquesalimentent les commentairesà Anjouan où le système D, pendantles cours, a toujours fonctionné àplein régime au détriment du niveauramadan de cette années’annonce difficile’’. La plainte‘‘Lesort de toutes les bouches àMwali. Avec la crise du carburant, lavie est devenue très chère. Les prixdes denrées alimentaires devenus, desurcroît, rares, ont augmenté. Au marchéde Fomboni tout est en hausse.‘‘De manière incroyable, on n’ajamais vu’’, se lamente une revendeusede bananes au marché de la capitale.La même quantité de bananes quiet du cursus des élèves. Les parentsont commencé à se rendre compteque le temps où il était encore possibled’obtenir le bac contre espècessonnantes et trébuchantes est révolu.Aux yeux de nombre d’Anjouanais,le baccalauréat 2008 est venu crédibiliserun enseignement au rabais, livréjusqu’ici à la cupidité des différentsacteurs de l’éducation insulaire. LesComoriens ont encore en tête le souvenirdes sessions précédentes oùl’on avait assisté, à plusieurs reprises,à des suspensions de résultats pourrajouter certains ‘‘clients’’ qui onttardé à verser leurs ‘‘enveloppes’’.A Mohéli, si les résultats du bac decette année ne sont pas satisfaisants.Ils sont, cependant, bien meilleursqu’à Anjouan. Sur un total de 696inscrits, 112 candidats sont admis aupremier groupe, soit un pourcentagede 16,28%, et 170 autorisés à repasserles épreuves de second groupe.Maintenant que les résultats du premiergroupe du baccalauréat sontconnus, le souffle des collégiens deNdzuwani est encore suspendu. Eneffet, les résultats du Bepc ne sont pasencore proclamés sur l’île alors qu’ilsle sont à Ngazidja depuis vendredi.M. Soilihi Ahmedcoûtait 350fc est passée à 500frc. Letaro (de trois morceaux) coûte 250fcde même un tas de manioc qui étaitde 150fc a augmenté de 50fc. ‘‘Noussommes obligés de revendre à cesprix parce que les frais de transportont augmenté et on nous fait payer lesbagages dans le taxi. Sans compterque nous sommes appelés à acheterdes articles dans les magasins quisont chers’’, renchérit la même revendeuse.Quant au prix du poisson, leSous Centre de Mutsamudu Serie A4Numéro NomPrenomTableau Résultats du Premier groupe baccalauréatMentionG1149 Afretane Abdou Assez Bien244 Assaendou Ali Passable328 El Mansoib Izdihar Passable339 Fahdi Ahmed Dini Passable469 Ibrahim Saindou Passable504 Kaniza Abdallah Passable530 Latuf Nourdine Passable558 Mirzam Malihou Passable602 Nadine Nouroudine Passable617 Naïda Kaambi Passable625 Nakidi A. Combo Passable720 Rouchdat Moirab Passable867 Zakaria Abdallah Passable915 Adihamou Kamal Edine Passable945 Amiri Ishma Passable958 Anfouza Hassane Passable961 Anli Attoumani Passable1004 Bachirdine Boura Passable1039 Damir Attoumane Assez Bien1055 Dhoul-Anrif Nadjib Passable1065 Djamaldine Bacar Passable1205 Joachim Ali Ibrahim Passable1211 Kamar Moussa Passable1218 Kassali Zakaria Passable1247 Maanfou Saidali Assez Bien1251 Makaml’amine Attoumani Passable1284 M. Roksana A. Mohamed Passable1353 Niwas Camar-Eddine Passable1376 Ombaïdat Said Kaambi Assez Bien1449 Samnia Sidi Passable1496 Warda Ridjali Passable1523 Zaïnou Anzizi Assez BienSous Centre de Domoni Serie A41952 Ichamddine Ali Hadhur Passable1958 Jerby Mohamed Soula Passable2068 Soidikou Andili Assez Bien2076 Talwine Loutfi Passable2090 Youmna Bacar Abdou Passablekilogramme est passé de 750fc à 500.‘‘Ces derniers temps, avant mêmel’arrivée du ramadan, pour se nourrirde ces denrées locales il faut seprésenter au marché très tôt le matin,avant le levé du soleil et se frayer unchemin pour trouver un tas de bananesqui ne suffit même pas une famillede quatre personnes’’, constateFatima Soufou, mère de famille.Consommer du riz est devenu beaucoupplus accessible que manger deSous Centre de Sima Serie A42381 Bourhane Attoumane Passable2394 Einlmati Abdallah PassableSous Centre de Mutsamudu Serie C2506 Abdel-Aziz Kamal Bien2523 Achmaouil Ben Hachim Assez Bien2527 Assane Mohamed Assez Bien2534 Idriss Mohamed Abdou Passable2540 Nairoiti Mahamoud Passable2543 Sefilmoulouk I. Housseny PassableSous Centre de Mutsamudu Serie D2559 Al-Amyinou H. Mohamed Passable2581 Assyati Issouf Passable2586 Combo Tadjou Passable2626 Ibrahim Youssouf Yahoudha Passable2694 Sinam Abdou Passable2703 Soyhati Aboulaithe Passable2717 Abasse Baco Abdallah Assez Bien2755 Anrafat Said Kaambi Passable2756 Anrifate A. Mourtadhoi Passable2757 Antufi Oumar Passable2798 Hadidja Ahmed Passable2809 Idrissa Nidhoimi Passable2810 Ilda Ali Said Bien2833 Mohamed El. Oirdi-Zahir Passable2835 Mohamed Oumar Passable2845 Mouzidi Harthidine Passable2846 Nadjidou Abdou PassableSous Centre de Domoni Serie D2960 Nissiya Saïd Amady PassableSous Centre deSima Serie Dla banane ou du manioc. ‘C’est devenuun luxe ici à Mohéli’’, ajoute-telle.Les difficultés dues au carburant quiont engendré un délestage du courantélectrique, n’incitent pas les commerçantsà stocker de la viande et du poulet.Conséquence, ces produits manquentdans l’île. Cela accroît l’inquiétude.Mohéli, longtemps considéréecomme le grenier du pays, souffre,2983 Dhoulkamal Attoumane Passable3003 Assaendou Abdallah Passable3025 Zanadjiouiyati Abdallah PassableAlors que le ramadan arriveLes prix des denrées alimentaires explosent au marché de Fombonielle aussi d’un manque des produitsalimentaires locaux. Une île où tout lemonde pratique l’activité agricole. Leproblème c’est que ‘‘les vols dans leschamps découragent les cultivateurset les propriétaire des terrains’’, selamentent les travailleurs des champs.Cela a contribué à aggraver les difficultésd’approvisionnement de cesdenrées dans les marchés. Avec lesconséquences que cela entraînent surles prix.

mep 1146 2 -5.qxd 02/09/2008 10:09 Page 1POLITIQUE Al-watwan N° 1146 du 2 septembre 2008Page 2M.Toyibou: ''Nous évoluons au sein du Mcjp''Monsieur le président,Ndzuwani a traverséun long moment d’incertitudeavant votreélection. Quel a été votre premierconstat une fois investi chef del’exécutif de l’île?J’ai trouvé une île meurtrie danstous les secteurs. Une administrationen panne avec des bureaux saccagéset mobiliers emportés ; desinfrastructures sociales complètementdétruites ; un environnementvégétal déjà durement affecté parune pénurie de pétrole lampant,vécue depuis sous le règne de monprédécesseur, une diminution de laproduction des produits locaux faceà une flambée des prix des produitsimportés, un enseignement auxmains d’un nombre important debénévoles, des contractuels engagéspendant la transition sans soucis descrédits devant être alloués à leurpaiement, une administration pléthoriquemarquée par un manqued’expérience et de professionnalisme.Bientôt vous ferez deux mois depuisvotre installation au palais de Darnadjah.Quelles sont les premièresleçons tirées de la fonction de présidentd’une île autonome ?Effectivement les fonctions d’autoritépublique sont différentes decelle de technicien que j’ai eu àexercer pendant dix-sept ans, mêmesi dans cette période il y a eu neufmois de fonction de ministre de laRépublique. Je savais que la fonctionde chef d’exécutif n’était pasune plaisanterie car il lui faut édicterune ligne de conduite à ses subordonnéset être, surtout, armé debeaucoup de patience. Il doit impérativements’y mettre pour redonnerespoir à la population, montrer despreuves d’honnêteté quand il s’agitde dire la vérité sur les promessesque l’on ne se sent pas capable desatisfaire au lieu de chercher à bernerla population.Pouvez-vous nous parler de vospriorités?C’est d’abord l’éducation étantconvaincu qu’elle est le pilier dudéveloppement. Il y a ensuite lasanté, la création d’emplois etd’espaces de loisirs pour la jeunesse,les infrastructures sociales etéconomiques, la formation continuedes agents de la Fonction publique,le renforcement de la préservationde l’environnement notamment parle reboisement, la gestion des orduresménagers, la restauration du sol,les aires protégées et la protectiondes sources de captage d’eau. Il y aaussi l’exploitation de l’électricitéhydraulique pour remplacer l’énergiethermique qui devient de plusen plus coûteuse. D’ailleurs, sur ceprojet, nous allons bénéficier del’assistance technique et financièredu Soudan.Quelle lecture faites-vous des loisorganiques relatives aux compétencesà partager entre l’Union et lesîles ?Pour une réflexion approfondie dela question, je compte instituerbientôt une commission mais dansl’immédiat il est urgent de créerd’abord un cadre de vie agréablepour la population. La priorité estau social et à l’économie. La politiquesuivra après.Croyez-vous que Ndzuwani a retrouvétoute sa stabilité après l’effortde sa libération en mars dernier ?En partie seulement, car il n’y aplus d’oppression. Nous venons detenir un baccalauréat commun avecles autres îles, l’hymne national arefait surface dans l’île, le séparatismecède à l’unité nationale retrouvée.Je sais qu’il y a encorequelques contestataires par rapportà la participation au mécanisme decompte commun des îles et del’Union. Ce sont des esprits partisansqui cherchent à nuire à l’unitémais nous n’allons pas croiser lesbras.Le chef de l’Etat a évoqué toutrécemment une menace de déstabilisationde l’île à partir de Mayotte.Partagez-vous ce sentiment ?Le Général Salimou m’a parlé d’unproblème d’effectifs de l’arméenationale. Ce qui a conduit l’étatmajorà procéder à un recrutementd’un effectif additionnel qui seraopérationnel dans deux mois. Maisen attendant, j’ai sollicité le stationnementdes militaires tanzaniens etsoudanais pour parer au vide. Lamenace se justifie par la démobilisationdes milices dont certains sontencore dans la nature et l’évasiontout récemment de prisonniers politiques.Il y a aussi la question desdéparts périlleux vers Maore…… Justement, Ndzuwani étant leport de départ des kwasa-versMaoré contre le gré de l’autoritéd’occupation de l’île. Commentcomptez-vous venir à bout de cephénomène qui cause tant de dramesen mer?Je compte entrer en contact avec lesautorités de cette île dans le cadrede la coopération décentralisée pourvoir ensemble ce que nous pouvonsfaire en matière d’économie et desceller concrètement la cause dumouvement massif des frères desautres îles vers Mayotte. Je saisqu’il y a le lien de sang et le travail.Il semble que la plupart desAnjouanais, se rendant à Mayotte,travaillent dans l’agriculture. Dansle cadre de la coopération décentralisée,nous pouvons organiser le circuitde sorte, par exemple, qu’ilscultivent ici pour vendre la productionlà-bas. Mais il faut ouvrir unservice phytosanitaire agrée par(A propos de menace de déstabilisationà partir de Maore)« Le Général Salimou m’aparlé d’un problème d’effectifsde l’armée nationale. Cequi a conduit l’état-major àprocéder à un recrutementd’un effectif additionnel quisera opérationnel dans deuxmois. Mais en attendant, j’aisollicité le stationnement desmilitaires tanzaniens et soudanaispour parer au vide.La menace se justifie par ladémobilisation des milicesdont certains sont encoredans la nature et l’évasiontout récemment de prisonnierspolitiques ».l’Ue pour que nos produits soientexportés sur le marché Maorais.Ces paysans devront bénéficier desprêts au niveau des Meck etSanduku. Nous allons aussi restructurernotre direction en agence del’emploi qui veillera aux profils dupersonnel dont Mayotte auraitbesoin et postuler aux offres. Lesadmis partiront avec des contrats detravail. Ce qui réduira le départmassif vers cette île comoriennesous domination française.« Je crois que nous devons tout d’abord appliquer la constitutioncar l’autonomie a été dévolue aux îles mais toujoursest-il qu’il y a certaines incohérences, notamment les mandatsdes députés des îles qui n’ont pas la même durée d’uneîle à une autre. Certes les institutions sont lourdes en matièrede gestion du pays, j’estime qu’il serait normal d’allégerun peu car nous risquons de faire plus de politique au pointde négliger l’économie. Or, je crois fermement que le problèmedu pays est plus économique et nous devons privilégierl’investissement de nos recettes dans l’économie plutôt qued’entretenir des structures politiques ».Il y a eu tout dernièrement, lundi 25août, une manifestation de rues àMutsamudu contre les expulsions etle mauvais traitement des comoriensde Ndzuwani, Mwali etNgazidja à Maore. Quelle est laposition de votre gouvernement parrapport à cette situation?Je salue la tenue de cette manifestationqui a exprimé l’indignation desComoriens vis-à-vis de ce qui sepasse sur l’île comorienne deMayotte. Les ressortissants deNgazidja, Mwali et Ndzuwaniméritent plus de respect. S’il n’estpas question de régulariser leursituation, ils doivent être renvoyésdans leurs localités respectivesd’une façon humaine. Je tiens toujoursà mon engagement, vis-à-visde la population, de défendre ladignité humaine. Au niveau de mongouvernement, nous comptonsimposer aux agences de transportaérien et maritime qui transportentces personnes de supporter égalementles charges de leur acheminementjusqu’à leurs îles et localitésrespectives. Plutôt que de les jeter àl’aéroport ou au port et nous créerdes ennuis.Des sympathisants à votre électionse sont rassemblés, dimanche 24août à Tsembehou, pour la mise enplace d’une structure autre que leMcjp, le rassemblement politiquequi soutient le chef de l’Etat. Peutonvoir en cela une rupture de votrepolitique avec celle de présidentSambi?... Il n’y a pas de rupture. L’objectifdu rassemblement de Tsembehou aété plutôt d’évaluer nos actionsdepuis le démarrage de la campagnel’année dernière et sa reprisecette année. Nous étions allés tirerles leçons du parcours fait et nonpas une démarche de rupture avecle Mcjp. D’ailleurs le message estbien passé que le Mcjp est le partiqui soutient Sambi, une formationd’envergure nationale implantée àla fois à Ngazidja, Mwali etNdzuwani. La preuve en est que lecongrès se tiendra après le ramadanici à Ndzuwani. Il n’y a aucunecrainte de rupture, nous évoluonsau sein du Mcjp.Quelles seront les propositions deNdzuwani, au cas où le débat sur laconstitution que le chef de l’Etat atoujours dit va avoir lieu ?Je crois que nous devons d’abordappliquer la constitution. Toujoursest-il qu’il y a certaines incohérences,notamment les mandats desdéputés des îles qui n’ont pas lamême durée d’une île à une autre.Les institutions sont lourdes enmatière de gestion du pays, j’estimequ’il serait normal d’alléger un peucar nous risquons de passer tout notretemps à ne faire que de la politique.Or, je crois fermement que le problèmedu pays est plus économique etnous devons privilégier l’investissementde nos forces et de nos recettesdans l’économie plutôt que d’entretenirdes structures politiques.Pour terminer, mesurez-vous leniveau du coût de la vie actuelle dela population et surtout à l’approchedu ramadan ?Je suis conscient que bien avant ledébut du ramadan la vie est extrêmementchère. Le riz, les bananeset maniocs, des produits plus sollicitéspendant la période sont chers.Mais je prie Dieu pour que le ramadannous apporte sa bénédiction.Propos recueillis parM. Soilihi Ahmedavec la collaboration d’A.Abdallah et S. MohamedLisez Al-Watwantous les jours saufle week end

mep <strong>1146</strong> 3-4 .qxd 02/09/2008 10:08 Page 2SOCIETE <strong>Al</strong>-watwan N° <strong>1146</strong> du 2 septembre 2008Page 4Premier groupe baccalauréat 2008 Anjouan et Mohéli.A Anjouan, le taux de réussite est de 2,16%A Anjouan et Mohéli, le sort des candidats au bac de cette année estscellé depuis hier. Les résultats sont catastrophiques : le taux de réussiteest de 2,16% à Anjouan contre 16,28 à Mohéli. A Ngazidja, la proclamationdes résultats est prévue ce mardi. Aux yeux de nombred’Anjouanais, le baccalauréat 2008 est venu crédibiliser un enseignementau rabais, livré jusqu’ici à la cupidité des différents acteurs de l’éducationinsulaire.Sur les 3052 candidats au bac àAnjouan, seuls 66, toutes sériesconfondues, ont pu décrocherleur ticket au premier groupe, soit untaux de réussite de 2,16%. 265 autrescandidats sont appelés à repasser lesépreuves de deuxième groupe, soit unpourcentage de 8,68%. En série A1,sur les 178 inscrits, 2 seulement sontadmis et 13 autorisés à subir l’oral deseconde session. En A4, 37 candidatsont été déclarés définitivement admissur un total de 2328, soit un pourcentagede 1,58%, contre 163 admis ausecond tour. La série C s’en est biensortie avec deux ‘‘mention bien’’ etsix heureux candidats sur trente neuf,soit un taux de réussite de 15,38%. Ensérie D où ils étaient 482 candidatssur la ligne de départ, 21 sont déclarésadmis (4,35%) et 64 autres autorisésà passer les épreuves orales dedeuxième groupe. Les séries techniques(Stc et Sti) n’ont enregistréaucun admis au premier tour. Dansl’ensemble, ils sont 20 à être autorisésà subir les épreuves de rattrapage sur38 candidats (les deux séries).Ces résultats on ne peut plus catastrophiquesalimentent les commentairesà Anjouan où le système D, pendantles cours, a toujours fonctionné àplein régime au détriment du niveauramadan de cette années’annonce difficile’’. La plainte‘‘Lesort de toutes les bouches àMwali. Avec la crise du carburant, lavie est devenue très chère. Les prixdes denrées alimentaires devenus, desurcroît, rares, ont augmenté. Au marchéde Fomboni tout est en hausse.‘‘De manière incroyable, on n’ajamais vu’’, se lamente une revendeusede bananes au marché de la capitale.La même quantité de bananes quiet du cursus des élèves. Les parentsont commencé à se rendre compteque le temps où il était encore possibled’obtenir le bac contre espècessonnantes et trébuchantes est révolu.Aux yeux de nombre d’Anjouanais,le baccalauréat 2008 est venu crédibiliserun enseignement au rabais, livréjusqu’ici à la cupidité des différentsacteurs de l’éducation insulaire. LesComoriens ont encore en tête le souvenirdes sessions précédentes oùl’on avait assisté, à plusieurs reprises,à des suspensions de résultats pourrajouter certains ‘‘clients’’ qui onttardé à verser leurs ‘‘enveloppes’’.A Mohéli, si les résultats du bac decette année ne sont pas satisfaisants.Ils sont, cependant, bien meilleursqu’à Anjouan. Sur un total de 696inscrits, 112 candidats sont admis aupremier groupe, soit un pourcentagede 16,28%, et 170 autorisés à repasserles épreuves de second groupe.Maintenant que les résultats du premiergroupe du baccalauréat sontconnus, le souffle des collégiens deNdzuwani est encore suspendu. Eneffet, les résultats du Bepc ne sont pasencore proclamés sur l’île alors qu’ilsle sont à Ngazidja depuis vendredi.M. Soilihi Ahmedcoûtait 350fc est passée à 500frc. Letaro (de trois morceaux) coûte 250fcde même un tas de manioc qui étaitde 150fc a augmenté de 50fc. ‘‘Noussommes obligés de revendre à cesprix parce que les frais de transportont augmenté et on nous fait payer lesbagages dans le taxi. Sans compterque nous sommes appelés à acheterdes articles dans les magasins quisont chers’’, renchérit la même revendeuse.Quant au prix du poisson, leSous Centre de Mutsamudu Serie A4Numéro NomPrenomTableau Résultats du Premier groupe baccalauréatMentionG1149 Afretane Abdou Assez Bien244 Assaendou <strong>Al</strong>i Passable328 El Mansoib Izdihar Passable339 Fahdi Ahmed Dini Passable469 Ibrahim Saindou Passable504 Kaniza Abdallah Passable530 Latuf Nourdine Passable558 Mirzam Malihou Passable602 Nadine Nouroudine Passable617 Naïda Kaambi Passable625 Nakidi A. Combo Passable720 Rouchdat Moirab Passable867 Zakaria Abdallah Passable915 Adihamou Kamal Edine Passable945 Amiri Ishma Passable958 Anfouza Hassane Passable961 Anli Attoumani Passable1004 Bachirdine Boura Passable1039 Damir Attoumane Assez Bien1055 Dhoul-Anrif Nadjib Passable1065 Djamaldine Bacar Passable1205 Joachim <strong>Al</strong>i Ibrahim Passable1211 Kamar Moussa Passable1218 Kassali Zakaria Passable1247 Maanfou Saidali Assez Bien1251 Makaml’amine Attoumani Passable1284 M. Roksana A. Mohamed Passable1353 Niwas Camar-Eddine Passable1376 Ombaïdat Said Kaambi Assez Bien1449 Samnia Sidi Passable1496 Warda Ridjali Passable1523 Zaïnou Anzizi Assez BienSous Centre de Domoni Serie A41952 Ichamddine <strong>Al</strong>i Hadhur Passable1958 Jerby Mohamed Soula Passable2068 Soidikou Andili Assez Bien2076 Talwine Loutfi Passable2090 Youmna Bacar Abdou Passablekilogramme est passé de 750fc à 500.‘‘Ces derniers temps, avant mêmel’arrivée du ramadan, pour se nourrirde ces denrées locales il faut seprésenter au marché très tôt le matin,avant le levé du soleil et se frayer unchemin pour trouver un tas de bananesqui ne suffit même pas une famillede quatre personnes’’, constateFatima Soufou, mère de famille.Consommer du riz est devenu beaucoupplus accessible que manger deSous Centre de Sima Serie A42381 Bourhane Attoumane Passable2394 Einlmati Abdallah PassableSous Centre de Mutsamudu Serie C2506 Abdel-Aziz Kamal Bien2523 Achmaouil Ben Hachim Assez Bien2527 Assane Mohamed Assez Bien2534 Idriss Mohamed Abdou Passable2540 Nairoiti Mahamoud Passable2543 Sefilmoulouk I. Housseny PassableSous Centre de Mutsamudu Serie D2559 <strong>Al</strong>-Amyinou H. Mohamed Passable2581 Assyati Issouf Passable2586 Combo Tadjou Passable2626 Ibrahim Youssouf Yahoudha Passable2694 Sinam Abdou Passable2703 Soyhati Aboulaithe Passable2717 Abasse Baco Abdallah Assez Bien2755 Anrafat Said Kaambi Passable2756 Anrifate A. Mourtadhoi Passable2757 Antufi Oumar Passable2798 Hadidja Ahmed Passable2809 Idrissa Nidhoimi Passable2810 Ilda <strong>Al</strong>i Said Bien2833 Mohamed El. Oirdi-Zahir Passable2835 Mohamed Oumar Passable2845 Mouzidi Harthidine Passable2846 Nadjidou Abdou PassableSous Centre de Domoni Serie D2960 Nissiya Saïd Amady PassableSous Centre deSima Serie Dla banane ou du manioc. ‘C’est devenuun luxe ici à Mohéli’’, ajoute-telle.Les difficultés dues au carburant quiont engendré un délestage du courantélectrique, n’incitent pas les commerçantsà stocker de la viande et du poulet.Conséquence, ces produits manquentdans l’île. Cela accroît l’inquiétude.Mohéli, longtemps considéréecomme le grenier du pays, souffre,2983 Dhoulkamal Attoumane Passable3003 Assaendou Abdallah Passable3025 Zanadjiouiyati Abdallah Passable<strong>Al</strong>ors que le ramadan arriveLes prix des denrées alimentaires explosent au marché de Fombonielle aussi d’un manque des produitsalimentaires locaux. Une île où tout lemonde pratique l’activité agricole. Leproblème c’est que ‘‘les vols dans leschamps découragent les cultivateurset les propriétaire des terrains’’, selamentent les travailleurs des champs.Cela a contribué à aggraver les difficultésd’approvisionnement de cesdenrées dans les marchés. Avec lesconséquences que cela entraînent surles prix.

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