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Procès verbal - Site DIP-PÔLES

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<strong>DIP</strong> – <strong>PÔLES</strong> – GT4Compte-renduSéance du 12 octobre 2005Participants-es- :Christian AGUET, directeur à la DGPO, Service de la scolarité, co-président du GT4 ;Anne-Lise BAUMANN, doyenne SCAI ;Pascal EMERY, directeur CEC Emilie-Gourd ;Claudette FAUQUE, directrice de l’orientation scolaire et professionnelle OFPC, co-présidente du GT4 ;Marc GENOUD, directeur ad intérim à l’EET ;Pierre-Yves JORNOD, adjoint à la direction du CO, Service de la scolarité ;Pascal MOTTIER, enseignant au CEPTA, horlogerie, représentant Ass. des enseignants de son établissement.Pierre RONGET, directeur Centre d’enseignement professionnel de Lullier ;Christiane STRAUB, pour le CEFOPS, enseignante soins communautaires ;Florent ZELLER, maître adjoint à la direction de l’EAA.ORDRE DU JOUR :1. Présentation de M. Luc Schürman, conseiller en insertion OFPC, concernant l’encadrementindividuel spécialisé de la formation professionnelle initiale en 2 ans. (FPI 2 ans)2. Présentation de M. Pascal Emery, directeur CEC Emilie Gourd, des FPI « vente de détail » 2 ans.3. Suite des travaux4. PV du 21 septembre 20051. Présentation de M. Luc Schuerman, conseiller en insertion OFPC, concernant l’encadrementindividuel spécialisé de la formation professionnelle initiale en 2 ans. (FPI)M. Schuerman mentionne que le coaching (encadrement individuel spécialisé) des candidats-es à la FPIest en application depuis 2003. Il concerne 4 professions : assistant-e de commerce de détail, employé-ede cuisine, et assistant-e en coiffure, assistant-e de bureau (projets-pilote). Le souhait du département estd’étendre ces expériences à d’autres formations.Ces formations sont strictement réservées aux jeunes qui ne remplissent pas les exigences d’admissionde la filière CFC, mais il faut cependant avoir un projet déjà validé par un stage.(cf. Powerpoint de présentation en possession des participants ).Il ressort des diverses questions posées par les participants-es :• qu’il faudrait mieux définir sur le Powerpoint de présentation ce qu’on entend exactement par « offrespréparatoires » entre le secondaire I et l’OFPC. (cf. Powerpoint, page 3 : entrée en formation) ;• que les offres de formations initiales ne sont pas destinées aux jeunes qui ont la capacité de faire unCFC ; les FPI s’adressent à des jeunes qui accusent d’importants retards scolaires et/ou qui ont desproblèmes familiaux ou sociaux importants ;• que les entreprises qui engagent doivent avoir les compétences nécessaires et avoir suivi le cours de40h. mis sur pied par l’OFPC, ce qui limite forcément l’offre ;• que la formation des enseignants vise à adapter l’enseignement au type de population ;• qu’il y a une sensibilisation à l’interculturalité ;• qu’il y a participation à 2 séances annuelles d’échanges : formateurs/école/OFPC ;• qu’en cas de rupture de contrat, il y a suivi pour renégocier un autre contrat et que Tremplin-Jeunes oule service d’orientation intervient pour formuler une nouvelle orientation ;• que les places de formations élémentaires ou de formations initiales 2 ans sont de plus en plusdifficiles à trouver sur le marché. La tendance en outre est à la diminution ;• que les formations élémentaires sont appelées à disparaître prochainement au bénéfice des FPI 2 ans,mais les exigences d’admissions des FPI étant plus élevées, cela entraînera une marginalisation plusgrande de certains élèves ;• qu’il y a actuellement 80 apprenants pour 4 « coaches » à temps partiel. ce qui fait 20 jeunes par« coach » actuellement.


2. Présentation de M. Pascal Emery, directeur CEC Emilie-Gourd, concernant la formationprofessionnelle initiale (FPI) « vente de détail » 2 ans.cf. documents distribués en séance : « Formation professionnelle initiale en 2 ans. Attestation fédéraled’assistant-e du commerce de détail » et « Règlement en vue de l’obtention de l’attestation fédéraleNFCB, voie A ».M. Emery mentionne que l’école incite le-la candidat-e à suivre de préférence la filière CFC, mais que si lapersonne en formation n’y arrive pas, on la fait « basculer » sur l’attestation fédérale 2 ans.L’accent est mis sur le renforcement du français, sans devoir prendre une langue étrangère, mais il y aégalement possibilité d’opter pour une langue étrangère mieux maîtrisée par la personne en formation(langue vernaculaire).La « pratique » est valorisée par rapport à la théorie.Les inscriptions sont acceptées jusqu’aux vacances d’automne, ce qui laisse le temps de discuter et denégocier.M. Emery insiste sur le fait que la nouvelle appellation « personne en formation » pour les FPI 2 anspermet de faire la différence avec « l’apprenant » qui suit la filière CFC.La mise sur pied de cette formation est un peu empirique du fait que le secteur de la vente est un secteurextrêmement fragile et mouvant. Des employeurs se voient assez régulièrement retirer des autorisationsde former car il y a parfois exploitation des personnes en formation. C’est là qu’il y a le plus de validationdes acquis par l’Article 41. Il y a beaucoup de régularisations en cours de route. Les entreprisesapparaissent, disparaissent. C’est la raison pour laquelle il a été choisi deux pistes.Dans l’accompagnement de cette réforme, le pilotage est partagé avec des représentants des grandessurfaces et des petits employeurs. Se pose la question de savoir si ce type de formation initiale doit êtrepris par de grosses entreprises qui ont un centre de formation ou au contraire, s’il faut viser la toute petitePME.En termes de ressources humaines pour l’école, il y a deux doyens qui sont en charge de cela : un doyenqui pilote et un doyen qui « coache » (le tuteur) et deux maîtres de classe qui ont une grande expérienced’élèves difficiles. En l’occurrence, M. Emery mentionne qu’il ne partage pas la vision de l’OFPCprésentée par M. Schuerman sur la capacité des écoles à gérer ce type d’élèves. Ces élèves ne posenten fait aucun problème de discipline. Ils ont plutôt des problèmes scolaires graves (dyslexie,dysorthographie, dyspraxie, etc.), donc le regard social à la « Zola » que pourraient porter certainscollaborateurs de l’OFPC sur ces élèves est erroné.3. Suite des travauxC. Aguet remercie M. Emery pour la qualité de son intervention et pour les précieuses informationsconcernant l’encadrement d’une FPI 2 ans. Il remarque que l’énergie dispensée à la mise sur pied d’unenouvelle formation devrait pouvoir se quantifier. Il trouverait intéressant que l’on mette à disposition unmodèle de référence car tout le monde dans ce GT est intéressé -- pour le rapport intermédiaire ou final --par un modèle.M. Emery mentionne que sans l’expérience des « compléments de formation » , des classes d’accueil etdu préparatoire, il aurait été difficile de motiver l’élève. D’autre part, il note que cela a un coût car lesclasses n’ont que 12 élèves au maximum et que la remédiation et l’appui aux élèves sont quasiindividualisés.D’autre part il précise que jusqu’à présent, pour chaque attestation fédérale FPI 2 ans, c’est un type depopulation qui est pris en charge, lié aussi à un type d’école. Il pense qu’il faut en même temps avoir uncadre très fédérateur et laisser une grande souplesse d’organisation aux écoles. Il faut leur faireconfiance.Son inquiétude concerne le CEPTA. Que fera le CEPTA quand il y aura des attestations fédéralespartout ?Le GT4 réagit dans son ensemble en précisant que cela n’est de loin pas encore le cas.Constat aussi que le pôle technique ne connaît pas de formation initiale en 2 ans à ce jour.M. Zeller signale que la tendance des Arts Appliqués est d’élever l’exigence des compétences et depasser à 4 ans les formations actuellement de 3 ans.


M. Mottier : au CEPTA les praticiens en logistique (les facteurs, Poste) font une formation en 2 ans maiscela risque de changer ou a même déjà changé….M. Zeller souligne que le problème qui se pose pour l’EAA est la question du marché du travail parrapport aux professions enseignées. Tant que les entreprises susceptibles d’employer les gens dans cesdomaines spécifiques n’arrivent pas à trouver un créneau qui soit intéressant et qui permette de créer denouvelles formations, elles n’existeront pas. Il faut penser qu’en Arts Appliqués, même si les gens vonttravailler dans une entreprise, le travail qui leur est demandé est quasiment un travail d’indépendant, ils’agit donc de former des personnes capables de s’autogérer.Par rapport aux élèves en difficulté, il y en a peu, mais ils existent : soit ils ont des grandes difficultésphysiques (chaises roulantes, élèves sourds-muets) et l’accent est mis sur l’entourage, de manière àpermettre à ces gens d’aller jusqu’au bout de leur formation, soit ce sont des élèves qui ont de grossesdifficultés familiales -- mais ils représentent un faible pourcentage par rapport au reste de l’école – et celaest géré au cas par cas avec les doyens, l’assistante sociale, l’infirmière, voire des aides extérieures s’il ya lieu, mais l’EAA n’a pas de structure spécifique pour cela.M. Zeller voit mal dans les Arts Appliqués, à part un domaine comme la bijouterie où les tâches peuventêtre morcelées et distribuées à des gens moins spécialistes, où on pourrait trouver des créneaux pour desformations de 2 ans.C. Fauque note que les formations de 2 ans qui existent sont uniquement dans le dual.M. Ronget se demande s’il serait possible d’imaginer des nouvelles FPI 2 ans uniquement en école(école d’horticulture par exemple) sans que les associations professionnelles ne se considèrentdésinvesties.Mme Fauque confirme qu’il y a des FPI 2 ans dans ce domaine en dual, mais relève la pertinence dupropos car la loi prévoit bien que ce sont les associations professionnelles qui doivent se déterminer d’ici2008.Mme Baumann relate que dans le passé, une responsable d’une chaîne de distribution proposait desformations élémentaires « sur mesure » en prenant comme point de départ les capacités propres dechaque élève et leur donnait une attestation au bout des 2 ans. Elle a démontré que lorsqu’on placel’élève au centre des préoccupations et qu’on le laisse développer ses compétences, il peut aller très loin.Mme Fauque se demande si cette commission ne pourrait pas réfléchir d’abord pour chacune des écoles s’ilexiste une possibilité de formations courtes, et regarder ensuite si les associations professionnelles entreraienten matière.M. Aguet fait le constat qu’il y a 2 entrées possibles pour traiter le problème -- négocier d’emblée ou pasavec les associations professionnelles -- mais il rappelle la priorité évoquée par le département de formerdes jeunes avec une certification au bout du parcours. Dans le cas où aucune certification ne verrait lejour, il faudra reconnaître politiquement qu’il y a un pourcentage de réussites dans certains domaines etque le pourcentage restant n’a plus accès à la formation.M. Aguet propose de faire un scénario pour la prochaine séance sur des FPI 2 ans possibles en école.Mme Straub mentionne qu’il y aura une attestation « soins » en 2008 et pour les gestionnaires enéconomie familiale(GEF) une formation niveau « attestation » est en projet. La certification n’existeactuellement que pour les adultes et avec l’Article 41.Mme Baumann relève que dans d’autres cantons il y a en plus des formations comme « aideménagère» et « aide à la paysannerie » qui n’existent pas à Genève.M. Jornod constate une différence entre le niveau du « préparatoire », le niveau des FPI 2 ans, et latendance actuelle des écoles à fixer des niveaux de compétences de plus en plus élevés. Il se demandes’il n’y aurait pas de place pour un autre type de formation.M. Zeller : estime que pour les métiers de l’horlogerie et de la bijouterie il y a des créneaux à prospecter,mais pas pour les métiers des médias (graphistes, communicateurs multimédia). Là, c’est la créativité quicompte le plus. Les nouvelles formations devraient correspondre à la réalité d’un marché du travail


potentiel.Il mentionne que dans les ateliers protégés, la céramique est très utilisée. C’est une activité qui permetaux gens de se développer, mais cela ne permet pas d’exercer une activité suffisamment rémunératrice. Ilmentionne qu’à l’EAA, il y a des élèves qui seraient considérés dans d’autres endroits comme despersonnes à difficultés graves, mais l’école part du principe que ce qui compte au départ c’est leurpotentiel de compétences par rapport aux caractéristiques du métier. Après, le rôle de l’école estd’essayer de les encadrer pour qu’ils arrivent au bout.Mme Fauque pense que dans un premier temps il ne faut pas s’enfermer dans la logique du marché dutravail, mais que cette réalité devra être prise en compte plus tard de toutes façons.Mme Baumann vient de visiter une imprimerie où il manquait cruellement d’une personne qui sacheconduire la machine et qui sache mettre la bonne encre au bon moment. Pourquoi dit-elle, ne pas mettresur pied une formation pour ce type de besoin ? Indépendamment de savoir dans quelle école cetteformation pourrait se faire, est-ce qu’on pourrait donner à quelqu’un les compétences de faire ça et après,libre à la personne de se perfectionner ?M. Mottier mentionne que le CEPTA se bat pour éviter les formations courtes. L’institution n’est pasfavorable aux formations de 2 ans ni dans l’horlogerie ni dans l’informatique. Il y a plusieurs raisons àcela. On ne veut pas former les gens pour une tâche spécifique qui les enferme, comme par exempledans la mécanique où il existe une formation courte d’assistance en maintenance (formation initiale, duale2 ans.)Mme Fauque comprend ce raisonnement académique, mais elle pense que pour le jeune qui obtient laqualification de changer les pneus, il s’agit déjà pour lui d’une magnifique réussite car il est ainsi inséré. Ila sa place dans la société plutôt que d’être assisté.M. Aguet remarque qu’il sera peut-être difficile de trouver une solution autour de cette table, mais pourlui, la logique qui réunit ce groupe de travail n’est pas la logique des écoles qui est de défendre desformations de qualité (ce qui se comprend), la mission du GT4 est de réfléchir en fonction de laqualification des jeunes en échec. Il constate qu’actuellement sur le marché du travail il y a un certainnombre de jeunes sans aucune qualification et que le Chômage est appelé à trouver des solutions alorsmême qu’il y a rupture de la formation entre le secondaire I et le secondaire II. Il y a donc nécessité derechercher une qualification basique -- libre après à la personne de pouvoir la négocier en fonction de cequ’elle aura acquis --. Il mentionne qu’aujourd’hui les jeunes qui sont dans des structures d’insertionprofessionnelle n’obtiennent pas de certification car il ne s’agit pas de formation professionnelle reconnue.Les jeunes acquièrent lors de leur stage un certain nombre de compétences relationnelles basiques, maisrien qu’ils puissent négocier sur le marché de l’emploi. Avant, il y avait la formation élémentaire etmaintenant la FPI 2 ans, mais c’est au GT4 d’être suffisamment créatif et de voir s’il y a ou pas possibilitéd’étendre les formations courtes. Si ce n’est pas le cas, il faudra le dire clairement afin que le pouvoirpolitique se positionne.Mme Fauque : dans le milieu de l’hôtellerie, il y a eu des jeunes qui ont été formés comme employés decafétéria. Dans ce domaine il y aurait peut-être des possibilités à investiguer.M. Emery informe qu’un groupe travaille à la révision de l’apprentissage d’assistant-e en pharmacie. C’estun apprentissage très scolarisé car il y a deux jours par semaine en école pendant les 3 ans. L’entrée envigueur de la réglementation est prévue pour la rentrée 2007. L’élaboration du projet de FPI 2 ans devraitse faire en collaboration avec la Société suisse des pharmaciens et être coordonnée sur le plan romand,voire suisse. M. Emery remarque que la demande des employeurs est plutôt d’exiger l’élévation descompétences pour un CFC en trois ans. Ils aimeraient rajouter des connaissances supplémentaires sur :les génériques, la botanique, la chimie car tout est plus complexe qu’avant. En outre, la tarificationmédicale TARMED implique des compétences de compréhension du mécanisme (que même nous, nousavons de la peine à comprendre.) Une des contraintes aussi est l’obligation d’un encadrement sur laplace de travail d’une personne de niveau universitaire. Donc, la création d’une formation en deux ansapparaît comme très problématique, car même une tâche comme l’étiquetage est problématique.Toutefois, M. Emery se dit que l’école doit essayer de trouver un créneau, même si cela implique de


evoir les objectifs à la baisse.M. Emery signale par ailleurs qu’il y a aussi une attente en FPI dans le secteur de la vente de produits deluxe. Mais cela suppose pour l’entreprise un encadrement particulier et peut-être qu’au niveau politique ilfaudrait passer par un défraiement fiscal. Cela représenterait une solution qui permettrait aux entreprisesqui investissent dans la formation, les stages du SCAI, etc. d’être valorisées plus qu’elles ne le sontactuellement. Tous les partenaires sont d’accord sur cela.Mme Fauque demande à ce que chacun-e fasse l’effort intellectuel pour la prochaine fois, sans secensurer, et apporte des idées de formations initiales. Cela permettra ainsi d’avoir des pistes pour lacoloration des classes de transition. Elle informe que le 31 octobre M. Aguet et elle-même sontconvoqués au comité de pilotage pour rendre compte des travaux du GT4.Mme Fauque trouve qu’on devrait également s’inspirer des formations qui sont données dans descentres AI comme le Centre Courtepin, les Peupliers ou Seedorf, dans lesquels diverses formations FPI 2ans sont proposées.M. Ronget attire l’attention sur le fait de ne pas créer un sous-prolétariat, ce que craignent de nombreuxmaîtres et membres d’associations.Pour Mme Fauque il n’est pas question de créer un sous-prolétariat mais d’offrir des possibilités deformation à des jeunes qui n’ont pas les moyens intellectuels de faire un CFC. Pour ceux-là, elleconsidère que l’alternative est simple : soit une formation adaptée à leurs possibilités qui leur permettra,pour certains, d’échapper au chômage dans un premier temps, puis à l’assistance dans un deuxièmetemps, soit le chômage et l’assistance publique assurés. Que préférons-nous ? sachant que ce type desituation chez les jeunes existe déjà. L’Hospice général a recensé 1400 jeunes entre 18 et 25 ans sansqualification, à l’assistance. Voulons-nous perdurer cet état de fait.Mme Baumann renchérit en mentionnant le problème des stages. Certaines entreprises engagentrégulièrement un stagiaire pour occuper une place de travail et elle estime qu’il peut s’agir aussi d’unesorte de « dumping ». Elle s’étonne donc du fait que personne n’a encore remarqué que certainesentreprises engagent des stagiaires toute l’année, chaque année.M. Emery signale qu’il existe des pré-stages d’entrée en apprentissage, ce sont des contrats qui peuventêtre signés maintenant déjà pour une entrée en apprentissage en septembre 2006.Il pense qu’on pourrait faire remonter à l’Autorité le fait que pour la plupart des formations certifiantes,notamment celles qui ont un pont pour les HES, on demande un stage. C’est le cas pour les matus pro oupour l’accès au santé-social. L’entreprise est sollicitée pour prendre des stagiaires – cela fait partie ducontrat -- mais il faut reconnaître que le stagiaire est mieux qualifié au niveau pratique et théorique et qu’ils’insère plus rapidement qu’un apprenti. Donc, ce qu’on donne d’une main, on le reprend de l’autre ; cequi revient à dire que plus on aura de stages, plus on les multipliera pour les HES, et moins on permettrad’avoir des places d’apprentissage.Réactions autour de la table : cela ne concerne pas les mêmes populations.Pour Mme Baumann, si les besoins de l’entreprise sont pourvus, celle-ci ne se pose plus de question.Comme dit M. Emery, si un stagiaire matu-pro fait bien le travail, pourquoi formerait-il une apprentie decommerce ?M. Jornod mentionne qu’il y a risque d’aggraver le sentiment d’exclusion des exclus, si ceux-ci sontmoins nombreux. Cela ne signifie pas qu’il ne faille rien tenter mais il pense qu’il faut regarder ce qui sefait ailleurs.Il rappelle aussi qu’auparavant certains élèves non promus de 9 ème du cycle pouvaient entrer à Lullieravec un examen d’entrée, or, aujourd’hui il faut en plus être promu.M. Ronget admet la remarque, mais répond que Lullier est actuellement attaqué par le Département deformation et de la jeunesse du canton de Vaud car le centre accueille des élèves qui ne sont pas promus.Il est accusé de ne pas appliquer des normes qui soient compatibles avec les normes vaudoises. Et c’est


! un argument pour ne pas payer les écolages.M. Emery constate qu’à Genève il y a de multiples entrées dans les structures d’insertionprofessionnelles mais il n’est pas sûr que lorsque l’entonnoir se referme, les accès soient les mêmes pourtout le monde.M. Aguet mentionne qu’on entre dans les structures d’insertion par défaut. Il rappelle que le Chef dudépartement souhaiterait à terme que les compléments de formation disparaissent, mais cela veut direque si l’on trouve des FPI pouvant remplacer les structures d’insertion professionnelles, on aura gagnéune case.M. Genoud reprend le procès-<strong>verbal</strong> de la dernière séance, page 4. Il s’agit du schéma de la zone rougeCF-IP et signale qu’il avait été décidé lors de cette séance que le point de discussion se situait dans cettezone intermédiaire CO-PO (dessinée en rouge). Il note que la discussion d’aujourd’hui sur l’attestation en2 ans était très intéressante, mais que comme l’a évoqué à l’instant M. Aguet il y a toute la structureintermédiaire qui existe encore à travers les compléments de formation et la classe préparatoire. Donc,finalement, en fonction de ce qui a été dit, est-ce qu’il y a volonté du groupe d’éclipser cette zone rougeau profit d’un glissement vers l’attestation en 2 ans ? Si c’était vraiment le cas il y aurait toute uneréflexion à faire sur les normes d’admission vers ces attestations.M. Aguet note que si paradoxalement on rencontre dans l’insertion professionnelle moins de jeunes quiont des difficultés relationnelles que dans les compléments de formation, il y a quand même 50% dejeunes qui se dirigent vers les formations professionnelles après un CF. Il pense qu’il ne faudrait pasdissocier ces populations. Il est possible que cette tranche rouge absorbera cette deuxième souspopulation.Pour l’instant ce n’est pas clair.4. Corrections du PV précédent (séance du 21 septembre 2005)M. Genoud a indiqué ses corrections au PV par courriel juste avant la séance. Il s’agit de l’interventionconcernant le site internet « <strong>DIP</strong>-Pôles ». Sur le site internet sont consultables tous les documents qui ontété validés. Par contre il y a un intranet qui concerne les documents en projet. En conséquence, devrait-ily avoir une ultime relecture du PV avant de le mettre à disposition sur Internet ?M. Aguet considère le PV comme un document de travail pour le groupe. Par contre le rapport sera faitsur l’ensemble de notre réflexion sans que l’on nomme les participants.M. Ronget enverra ses corrections par écrit ultérieurement car il a remarqué certains contresens.Mme Straub également.PROCHAINE SEANCE : le 16 novembre de 16h à 18h. Salle 204 à l’OFPC

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