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Le Sahel - Nigerdiaspora

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Depuis deux décennies, sil'on en croit l'OCDE,chaque pourcent d'augmentationdu taux de croissancedu PIB chinois a entraîné uneaugmentation d'au moins 0,3 %du PIB des pays d'Afrique subsaharienneà faible revenu (RDCongo, Guinée, Mali, Mauritanie,Rwanda, Togo, etc) et une augmentationde 0,4 % des pays àrevenu intermédiaire (Angola,<strong>Le</strong> gouvernement est attenduau tournant. <strong>Le</strong>sprix de l'essence et dudiesel ont frôlé la semainedernière en France leursrecords historiques établis enmars-avril, mettant encore unpeu plus la pression sur Bercy,qui a promis d'agir avant la rentréepour enrayer leur flambée.<strong>Le</strong> gazole, carburant préférédes français (il représente environ80% des ventes à lapompe) s'est hissé juste endessousde 1,45 euro le litre enmoyenne, à moins d'un centimede son record absolu atteint à lami-mars, selon les relevés hebdomadairespubliés lundi par leministère de l'Ecologie et del'Energie. L'essence sansplomb n'est pas en reste. <strong>Le</strong>Cameroun, Côte d'Ivoire, Afriquedu Sud, etc).S’il existe un lien économiqueaussi clair, c’est parce que l’expansionchinoise a été tirée parl’investissement dans les infrastructureset la production industrielle,accroissantmécaniquement son appétit pourles matières premières africaines.Ainsi, en 2010, la Chine a engloutià elle seule 20 % des énergiessuper sans plomb 95 et le sansplomb 98 ont augmenté tousdeux de plus de trois centimespar litre, à courte portée là encorede leurs pics d'avril.Cette nouvelle hausse vient accentuerencore un peu plus lapression sur le gouvernement,sommé par l'opinion de passerà l'action pour enrayer la flambéedes cours du pétrole. A sonarrivée au pouvoir, le gouvernementAyrault avait remisé provisoirementla promesse d'unblocage temporaire des prixdes carburants (qui devaitprécéder une remise à plat deleur taxation) faite par FrançoisHollande durant la campagneprésidentielle. Pour une raisonsimple : les prix de l'essence etdu diesel avaient reflué en maiECONOMIE 7 Chine/AfriqueL'Afrique devra faire face au nouveau modèle économique chinoisD'une économie basée sur l'investissement et les exportations, laChine s'oriente vers un modèle reposant sur la consommation intérieure.Dans un rapport, Standard & Poor's étudie les conséquencesde ce rééquilibrage pour l'Afrique.fossiles, 23 % des produits agricoleset 40 % des métaux de baseconsommés dans le monde, selonle FMI. Autant de secteurs danslesquels l'augmentation des coursa été soutenue et a pu bénéficieraux pays africains.Mais la Chine, comme d'autrespays émergents avant elle (Japon,Corée du Sud), a entamé unetransition de son économie versun modèle basé, non plus sur l’investissementet les exportations,mais sur la consommation intérieure.Un rééquilibrage qui a faitl'objet d'une étude publiée en finde semaine dernière par Standardet juin, rendant une tellemesure complètement superflue.Mais depuis le début del'été, une remontée des prix dupétrole brut, conjuguée à unedépréciation de l'euro par rapportau dollar, est venue frapperde plein fouet les automobilistesvacanciers en pleinschassés-croisés estivaux,remettant la question d'unblocage des prix sur le tapis.La semaine dernière, le ministrede l'Economie PierreMoscovici a annoncé que legouvernement agirait avant lafin du mois pour enrayer la remontéedes prix à la pompe etexplorait "toutes les options àsa disposition", dont un blocagetemporaire. Plusieurs pistessont donc envisagées mais aucunene paraît idéale et facile àmettre en oeuvre, comme l'a reconnului-même le ministre. Unblocage des prix à la pompe, telque prôné par François Hollande,fait d'avance hurler lesprofessionnels du secteur,chaînes de supermarchés entête (elles réalisent plus de 60%des ventes de carburant dansl'Hexagone). Ils préviennentque cela contraindrait certainesstations à vendre à perte etmettrait en péril plusieurs maillonsd'une filière française duraffinage et de la distribution decarburants qui se plaint déjàd'être mal en point. D'autantque le secteur s'est vu imposercet été une surtaxe de plus d'undemi-milliard d'euros par legouvernement Ayrault.Autre piste, un blocage nonplus des prix mais des margessur les ventes de carburant quilimiterait ces effets nocifs maisne ferait a priori que freiner lahausse des prix à la pompe,sans l'enrayer. L'alternativeprônée par les pétroliers serait& Poor's. Selon ce document, lerepositionnement chinois affecteranécessairement le marché desmatières premières et, par conséquent,les pays africains trèsdépendants des exportations deproduits de base. <strong>Le</strong> ralentissement,encore relatif, de l’économiechinoise a d'ailleurs déjà eu un impactsur le prix des matières premièresdont les cours se sonttassés depuis un an. Si l’on encroit les économistes de Standard& Poor's, les premiers touchésseront les exportateurs de métaux: RD Congo, Afrique du Sud etZambie, notamment. <strong>Le</strong>s producteursagricoles - le Ghana et leCongo par exemple - pourraientau contraire bénéficier du rééquilibragetandis que les pays producteursde pétrole devraient avoirplus de temps pour s'adapter à lanouvelle donne.Enfin, les pays capables dedévelopper un secteur manufacturierdevraient être en mesure detirer le meilleur profit de la transformationéconomique chinoise.L’agence note ainsi que l’Afriquedu Sud a réussi à augmenter sesexportations de biens de consommationvers la Chine.(Jeuneafrique.com) EnergieLa flambée des prix de l'essence relance le scénario du blocageLa hausse des prix à la pompe se confirme. <strong>Le</strong> gazole atteignait lasemaine dernière 1,45 euro le litre en moyenne, relançant l'idée d'unblocage des prix. <strong>Le</strong> gouvernement a promis d'agir avant la rentrée.une baisse des taxes sur legazole et l'essence, éventuellementvia la réintroduction d'unetaxation "flottante", dont le tauxdiminuerait au gré de l'augmentationdes cours du pétrole brut.Mais l'Etat se priverait ainsi deprécieuses recettes fiscales,une perspective guère enthousiasmantepour l'Etat en pleinepréparation du projet de budget2013, qui va donner lieu à unsévère tour de vis. Enfin, le ministrede l'Economie a égalementévoqué de possiblesmesures ciblées pour les ménagesdéfavorisés.Plus que jamais attendu autournant, Bercy devrait dévoilerses décisions après la remisevendredi d'un rapport sur lesprix des carburants et une réunionprogrammée le mardi 28avec les représentants de la filière.(L’Express.fr avec AFP) Crise de l'euroL’Allemagne tue dans l'oeuf les espoirs d'un grand coupL'Allemagne a tué dans l'œuf lundi les espoirs de grandes annoncessur la crise de la dette lors de rencontres au sommet prévues cettesemaine à Berlin, et lancé un avertissement sans frais à la BCE surses projets d'achats d'obligations d'Etat.<strong>Le</strong>s porte-parole du gouvernementallemand sesont donnés le mot pourfaire retomber les attentes avantla visite prévue à Berlin du présidentfrançais François Hollande,jeudi, et du Premier ministre grecAntonis Samaras, vendredi. "Ilne faut pas attendre (de ces entretiens)que l'on prenne les décisionsessentielles", a déclaré leporte-parole du gouvernement,Steffen Seibert. Son homologuedu ministère des Finances, MartinKotthaus, a embrayé en rappelantque Berlin "attendait lerapport de la troïka" avant toutedécision sur la Grèce, en particuliersur un éventuel rallongementdu délai imparti à Athènespour ses réformes. L'Allemagnen'avalisera aucune décisionavant que la troïka des bailleursde fonds (Union européenne,Fonds monétaire international,Banque centrale européenne)n'ait achevé son évaluation desréformes grecques en septembre.<strong>Le</strong> ministre des Affairesétrangères Guido Westerwelle,qui recevait son homologue grec,a rappelé que l'Allemagne netolèrerait aucune "modificationsubstantielle" des engagementsde réformes pris par la Grèce. <strong>Le</strong>dossier grec est particulièrementbrûlant pour la chancelière AngelaMerkel, forte jusqu'ici d'unepopularité inébranlable, et désormaisen campagne pour les électionslégislatives, prévues àl'automne 2013. Et cela signifieque sa marge de manœuvre seréduit, en particulier en ce quiconcerne la Grèce, symbole enAllemagne de toutes les dérivesde la zone euro. L'aile droite delacoalitionconservateurs/libéraux de MmeMerkel rejette tout délai et toutenouveau soutien financier pourAthènes.Et l'opposition de gauche, à latraîne dans les sondages, aaverti qu'elle ne voterait aucunenouvelle aide à la Grèce. Or,sans ces voix des sociaux-démocrateset des Verts, MmeMerkel risque la paralysie parlementaire.Autre indice d'un durcissementde ton à Berlin, leporte-parole du ministère des Financesa fait lundi une entorseinhabituelle à la règle qui veutqu'en Allemagne la politiquemonétaire ne fasse l'objet d'aucuncommentaire du gouvernement.Si la Banque centrale européenne(BCE) déterminait desécarts maximum de taux d'empruntentre pays européens, audelàdesquels elle interviendraiten achetant en masse des obligationspubliques, cela serait"d'un point de vue théorique trèsproblématique", a-t-il dit. <strong>Le</strong>porte-parole du ministère a affirmé"ne rien savoir" d'un tel projet,évoqué dans l'hebdomadaireDer Spiegel et très commentésur les marchés. La BCE ellemême,qui d'habitude s'astreint àun silence rigoureux sur les informationsde presse, n'a paslaissé passer cette interventionallemande.L'institution a déclaré lundi à proposde l'article du Spiegel qu'ilétait "trompeur d'écrire sur desdécisions qui n'ont pas encoreété prises", mais ajouté qu'en cequi concerne "de récentes déclarationsde représentants officiels,(c'était) une erreur de spéculersur la forme de futures interventionsde la BCE", un rappel à l'ordreen direction de Berlin. <strong>Le</strong>président de la BCE MarioDraghi avait suscité un émoi considérabledébut août en promettantde nouvelles mesures delutte contre la crise de la dette. Ildoit en dire plus le 6 septembre.La BCE dispose déjà d'un instrumentlui permettant de racheterdes obligations publiques sur lemarché secondaire, mais elle nel'a pas mis en oeuvre depuisplusieurs mois, malgré une flambéedes taux de l'Espagne et del'Italie. Fixer des écarts de tauxlimite reviendrait pour la BCE àinstitutionnaliser ce programme,censé être une mesure d'urgencetemporaire. Cela serait"une étape majeure pour dissiperles tensions en zone euro et gagnerdu temps pour les réformes",selon Holger Schmieding, économistede la banque Berenberg.(AFP)NaissanceM. Ado Youssouf, ONEP et Mme née Halima Adamou ont lajoie de vous faire part de la naissance d’un garçon dans leurfoyer le dimanche 19 août 2012. La maman et le bébé seportent bien. <strong>Le</strong> baptême auquel vous êtes cordialement invitésaura lieu incha Allah le dimanche 26 août 2012 à 8 heures àleur domicile sis à la rive droite au quartier Karadjé la rue àdroite de la Briqueterie à la mosquée Seyni Daouda.Mercredi 22 Août 2012

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