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la famille. Dans les années 1980, été créée l’AGIS, association graulhétoise pourl’insertion sociale, pour résoudre ces problèmes de prise en charge des jeunes, avecsoutien scolaire et camps d’été.Auprès des gens du voyage : À Noël 1984, l’abbé Blattes a envoyé le père Bèspréparer un baptême chez les gitans. Le père Bès travaille en lien avec sœur Mariedes Neiges. Une caravane était installée chez les gens du voyage: ThérèsePOMEYROL et Denise CAUQUIL assuraient le catéchisme. Certains ont fait la 1 ecommunion ; il y a eu une confirmation. Puis cela a continué malgré l’avancée desÉvangéliques. Aujourd’hui, au niveau diocésain, il y a une équipe et Mgr Pierre-MarieCarré a nommé quelqu’un : le diacre Laurent Jourdain. Ici à Graulhet, se consacrentaux gens du voyage Annie Alibert et le diacre Michaël WRIGHT, désireuxd’apprendre à lire aux enfants.Auprès des Portugais :Avec les Portugais, il ne faut pas seulement faire une fête dans l’année ; il faut aussiquelque chose qui soutienne leur vie spirituelle. Une fois par mois, c’est ainsi que serencontrent des chrétiens portugais. Un noyau a pris en charge les célébrations àN.-D. de Fatima. Mais au-delà des 400 personnes qui restent, il s’agit de porter lesouci des jeunes et des autres.Les projets du Père BÈSRetiré sur Albi, le père Robert Bès continuera à porter ce souci des personnes qui nesont pas évangélisés. Concernant les gens du voyage, il pense venir une fois parmois pour les soutenir. Certains sont sédentarisés dans les quartiers. Comment lesévangéliser ? Il faut des enseignements de foi adaptés avec des notions basiques : ilfaut aussi tenir compte des parents.Pour le dialogue avec le Maghreb, confie le père BES, cela demande une relecturede ce que chacun vit ; il faut aussi le porter dans la prière, en apprenant à secomprendre et à se respecter.En conclusion, Jean-Paul II a dit que dans l’Église, les cultures doivent s’exprimer. Ilne faut pas une Église uniforme. Le père Bès pense que loin d’être repliée sur ellemême,l’Église doit s’ouvrir au monde extérieur ; cela demande beaucoup deformation. Ainsi, chaque « communauté » pourra s’exprimer avec ce qu’elle a demeilleur sans briser la communion. Mis en forme Pierre-Jean ARNAUDAu Père Robert BESP ère, c’est aujourd’hui que l’heure a sonnéE t si vous arrêtiez pour de bon cette foisR egardez les laïcs, jeunes sexagénairesE t voici la retraite, il faut qu’on les libère !R éjouissez-vous, voyez le chemin en arrière ;O serez-vous enfin prendre un peu de repos ?B ien sûr, ces 4 liens ne peuvent se défaireE t les gens du voyage vous reverront bien tôt.R evoyez les amis maghrébins, portugais ;T ous vous ont partagé des moments forts et gais.B eaucoup de paroissiens auront le cœur serréE n vous voyant partir ; que diront les malades ?S oyez bien remercié, père très dévoué. Pierre-Jean ARNAUD12