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Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

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5. Procédés <strong>de</strong> potabilisation <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>Pré/post-<strong>traitement</strong>s possiblesC’est selon le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> pollution <strong>de</strong>l’e<strong>au</strong> qu’il f<strong>au</strong>dra éliminer les particules/la turbidité avant désinfection UV.Aucun pré<strong>traitement</strong> n’est requis si laturbidité ne dépasse pas 1 UTN et sila pollution microbiologique est faible- conditions que remplissent généralementles e<strong>au</strong>x <strong>de</strong> nappe et <strong>de</strong> source.Par contre, l’élimination <strong>de</strong>s particulessera souvent nécessaire s’il s’agit d’unee<strong>au</strong> <strong>de</strong> surface et toutes les métho<strong>de</strong>sseront alors envisageables : filtrationrapi<strong>de</strong>, filtration lente sur sable ou filtrationmembranaire.Valeurs limites/valeurs <strong>de</strong> référenceLa concentration <strong>de</strong> nitrite doit êtresurveillée si l’e<strong>au</strong> brute est riche ennitrate. L’OSEC fixe à 0.1 mg/l la valeur<strong>de</strong> tolérance du nitrite et à 40 mg/l celledu nitrate. La valeur <strong>de</strong> tolérance <strong>de</strong>smatières en suspension (turbidité) est<strong>de</strong> 1.0 UTN.Monitorage du procédéL’efficacité <strong>de</strong> désinfection d’une installationse contrôle par le débit maximal,par la transmittance et par la dose d’UV.Des tests <strong>de</strong> biodosimétrie, effectuéspar <strong>de</strong>s experts qualifiés, permettent<strong>de</strong> quantifier ces paramètres. L’<strong>au</strong>torisationd’exploiter l’unité dépend <strong>de</strong> cesrésultats ; ils font partie <strong>de</strong>s élémentssur lesquels se fon<strong>de</strong> l’<strong>au</strong>torisationd’exploiter. L’unité doit dispenser, selonla SSIGE, d’une dose d’énergie d’<strong>au</strong>moins 400 J/m 2 (fluence). La surveillancese fait en continu par le biais<strong>de</strong> capteurs UV vérifiant la présence <strong>de</strong>la dose minimale. Dans les installationsà lampes multiples, il est rarementpossible d’asservir un capteur à chaquelampe. Le fonctionnent <strong>de</strong>s lampes estdonc surveillé par le biais <strong>de</strong> l’énergieemmagasinée.Par ailleurs la durée <strong>de</strong> fonctionnementet le nombre <strong>de</strong> cycles d’arrêt/allumagedoivent être consignés. La durée <strong>de</strong>fonctionnement affecte principalementles performances <strong>de</strong>s lampes à faiblepression. La durée d’exploitation <strong>de</strong>celles-ci est <strong>de</strong> 4000 à 10 000 heures ;celle <strong>de</strong>s lampes à moyenne pressionse situe <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> 10 000 heures (une<strong>de</strong>scription <strong>de</strong>s types <strong>de</strong> lampes figureci-<strong>de</strong>ssous à la section Produits et préc<strong>au</strong>tions).La durée minimale du séjour <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>dans le réacteur est réglée par le débit.Cependant, les anciennes installationsne permettent pas toujours d’optimisercelui-ci. Par ailleurs, certaines installationsne disposent pas d’un contrôle<strong>au</strong>tomatique <strong>de</strong> la turbidité, ce qui peutentraîner la présence d’impuretés dansl’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> boisson, surtout si celle-ciprovient d’une e<strong>au</strong> <strong>de</strong> source à fortesvariations <strong>de</strong> débit et <strong>de</strong> turbidité.Test biodosimétriqueLe test biodosimétrique se base surla sensibilité - en laboratoire - <strong>de</strong>sspores <strong>de</strong> Bacillus subtilis à <strong>de</strong>s dosesdonnées d’UV (durée * intensité durayonnement). Il est réalisé <strong>au</strong>x fins<strong>de</strong> certification ou <strong>de</strong> vérification <strong>de</strong>sperformances <strong>de</strong>s installations UV.Pour ce faire, on introduit en amont <strong>de</strong>l’unité UV <strong>de</strong>s spores <strong>de</strong> B. subtilis àla concentration <strong>de</strong> 3 x 103/ ml. Aprèsbrassage sur écoulement constant, onprélève cinq échantillons <strong>au</strong> moins enaval <strong>de</strong> l’unité UV, les prélèvementsétant espacés d’une minute chacun.Les échantillons sont ensuite incubéssur plaques à 37°C pendant 24 h. Ontrace alors une courbe d’inactivationbasée sur la réduction <strong>de</strong>s spores <strong>de</strong>B. subtilis actifs (log(N/N 0) en fonction<strong>de</strong> l’intensité du rayonnement dans leréacteur.60 | Traitement <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>stinée à la consommation

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