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Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

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La dose UV est le facteur déterminantpour caractériser la capacité <strong>de</strong> désinfection.La SSIGE exige une dose UVminimale <strong>de</strong> 400 J/m 2 . Cette puissanceest liée à quatres facteurs déterminants:à savoir le débit <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> (qui détermine letemps d’exposition), les condition hydr<strong>au</strong>liquesdans la chambre <strong>de</strong> rayonnement,la transmittance UV <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> à traiter etla puissance mesurée par un senseur UVstandardisé dans la chambre <strong>de</strong> rayonnement.La puissance <strong>de</strong> <strong>traitement</strong> estinfluencée par la capacité nominale <strong>de</strong>l’installation, l’âge <strong>de</strong> la lampe, l’éventuelleformation d’un dépôt sur le tube,ainsi que par la transmittance <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>.La turbidité <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> brute ne doit pasdépasser 1 UTN (ou mieux : 0.3 UTN).Contrairement <strong>au</strong> chlore et <strong>au</strong> dioxy<strong>de</strong><strong>de</strong> chlore, la désinfection par UV détruitefficacement les agents pathogènestels que Cryptosporidium, Giardia, lesamibes, etc., avec un t<strong>au</strong>x d’abattementatteignant 4 logs. Mais le principalavantage <strong>de</strong>s UV rési<strong>de</strong> dans le faitqu’ils ne génèrent pratiquement <strong>au</strong>cunsous-produit et n’utilisent <strong>au</strong>cun produitchimique. Par ailleurs ils n’ajoutent pasd’o<strong>de</strong>ur ni <strong>de</strong> goût à l’e<strong>au</strong>. En revanche,les UV ne protègent pas le rése<strong>au</strong> <strong>de</strong>distribution : pour prévenir la recroissancebactérienne, il f<strong>au</strong>dra soit une e<strong>au</strong>biologiquement stable, soit une protectiondu rése<strong>au</strong> par addition <strong>de</strong> chlore ou<strong>de</strong> dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore.ProblèmesPour que la désinfection soit efficace,les UV doivent agir directement sur lesmicroorganismes. Ces <strong>de</strong>rniers sont doncsusceptibles d’être protégés s’ils sontfixés ou agrégés à <strong>de</strong>s particules en suspension(effet <strong>de</strong> bouclier). C’est la raisonpour laquelle la turbidité <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> doit êtrela plus faible possible (< 1 UTN) avant irradiationUV. On constate, en pratique, queles unités disposant <strong>de</strong> rayonnement àforte intensité (> 400 J/m 2 ) acceptent parfois<strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> relativement trouble, car lescapteurs UV contrôlant le processus (mesure<strong>de</strong> la transmittance) vali<strong>de</strong>nt les valeursmesurées. Or, <strong>de</strong>s microorganismesvivants peuvent se trouver protégés parles particules et accé<strong>de</strong>r, <strong>de</strong> ce fait, <strong>au</strong>rése<strong>au</strong> d’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong>. Voilà pourquoi la turbidité<strong>de</strong>vrait être mesurée systématiquementen amont <strong>de</strong> l’unité UV, surtout sil’e<strong>au</strong> brute est <strong>de</strong> qualité très variable (e<strong>au</strong>karstique, par ex.). L’intensité du rayonnementémis par les lampes UV diminueprogressivement du fait du vieillissement<strong>de</strong> celles-ci et <strong>de</strong> dépôts sur les manchons.Il est donc nécessaire <strong>de</strong> procé<strong>de</strong>rà leur nettoyage régulier et <strong>de</strong> changer leslampes à temps. Lorsque le rayonnementest <strong>de</strong> longueur d’on<strong>de</strong> inférieure à 235nm, les fortes concentrations <strong>de</strong> nitratedonnent du nitrite. Ce <strong>de</strong>rnier est toxiquepour le sang et donc indésirable dansl’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> boisson. Ce phénomène peutêtre évité en recourant à <strong>de</strong>s tubes filtrantles fréquences inférieures à 235 nm.Réacteur UVLes paramètres hydr<strong>au</strong>liques jouent unrôle déterminant dans les procédés UV.Les lampes sont contenues dans un manchon<strong>de</strong> quartz et peuvent être disposéesperpendiculairement ou en parallèle <strong>au</strong>courant. L’e<strong>au</strong> et les substances qu’ellerenferme absorbent davantage le rayonnementUV que le rayonnement visible.Les lampes doivent donc être disposées<strong>de</strong> manière relativement <strong>de</strong>nse. Lacouche d’e<strong>au</strong> irradiée ne mesure quequelques centimètres d’épaisseur (max.50 cm). Les paramètres hydr<strong>au</strong>liques (turbulence,prévention <strong>de</strong>s courts circuits,etc.) doivent <strong>au</strong>toriser une durée d’expositionsuffisamment longue et le passage<strong>de</strong> chaque microorganisme dans le champd’action <strong>de</strong>s lampes. La géométrie duréacteur est généralement dictée par lefabricant. Celui-ci doit également attester<strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> l’installation en produisant<strong>de</strong>s mesures biodosimétriques. Entermes <strong>de</strong> certification <strong>de</strong>s installationsUV, <strong>de</strong>ux normes sont reconnues par laSSIGE : l’Ö-Norm M5873 et la DVGWW294.Office fédéral <strong>de</strong> la santé publiqu (OFSP) | 59

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