13.07.2015 Views

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

Procédés reconnus destinés au traitement de l'eau potable

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

5. Procédés <strong>de</strong> potabilisation <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong>plupart <strong>de</strong>s appareils commercialisés sesitue <strong>au</strong>tour <strong>de</strong> 0.05 mg/l. Des valeursplus basses peuvent être indiquées,mais elles ne sont plus quantifiables. Lecalibrage doit être refait à intervalles réguliers,selon les instructions du fabricant. Ilne peut être effectué sur une fourchette<strong>de</strong> concentration basse, vu la limite <strong>de</strong>0.05 mg/l. La mesure photométrique laplus utilisée est la métho<strong>de</strong> DPD, qui estégalement commercialisée en kit.Produits et préc<strong>au</strong>tionsPlusieurs formes <strong>de</strong> chlore peuventservir <strong>au</strong> chlorage <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>potable</strong> : laforme gazeuse (Cl 2), la forme dissoute(hypochlorite <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> Javel [OCl-])ou la forme soli<strong>de</strong> (chlorure <strong>de</strong> ch<strong>au</strong>x[CaClOCl]). L’utilisation <strong>de</strong> chlore sousforme gazeuse exige <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong>protection particulières visant à éviterles fuites, puisque ce gaz est trèsagressif et corrosif. Le personnel doitêtre formé et les unités doivent êtresécurisées conformément <strong>au</strong> règlement.La VME du chlore gazeux est<strong>de</strong>1.5 mg/m3 (SUVA). L’utilisation duchlore n’est pas adaptée <strong>au</strong>x stations<strong>de</strong> petite taille, en raison <strong>de</strong>s problèmes<strong>de</strong> manipulation que cette approcheimplique. Si la désinfection <strong>au</strong> chloreest choisie malgré tout, on utiliseraalors <strong>de</strong> préférence l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong> Javel, dontles solutions sont plus faciles à entreposeret à doser. Le chlorure <strong>de</strong> ch<strong>au</strong>x estmoins facile à doser en continu du fait<strong>de</strong> sa forme soli<strong>de</strong>, mais il peut s’utiliserpour la désinfection <strong>de</strong>s réservoirspar exemple. Une <strong>au</strong>tre option consisteà produire le chlore sur place, par électrolysed’une solution <strong>de</strong> sel.Dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore (ClO 2)But : désinfection, oxydationLe dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore est <strong>au</strong>ssi efficacepour la désinfection <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> que pourl’oxydation sélective <strong>de</strong> certaines substancesen solution. On l’utilise souventen Suisse en fin <strong>de</strong> filière, à la place duchlore gazeux, avant que l’e<strong>au</strong> ne soitentreposée ou injectée dans le rése<strong>au</strong>.Le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore est généralementajouté à l’e<strong>au</strong> sous forme <strong>de</strong> solutionaqueuse. Il se décompose relativementvite dans les e<strong>au</strong>x brutes à forte teneuren MON (surtout les e<strong>au</strong>x <strong>de</strong> surface). Ilest décelable organoleptiquement à partir<strong>de</strong> 0.05 mg/l environ. Contrairement <strong>au</strong>chlore, la spéciation et la réactivité dudioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore ne dépen<strong>de</strong>nt pas dupH ; seules quelques réactions <strong>de</strong> disproportionnementdoivent être prises encompte à pH élevé ou bas.DésinfectionLe dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore a <strong>de</strong> bonnespropriétés désinfectantes. Il agit efficacementcontre <strong>de</strong> nombreux microorganismescourants dans l’e<strong>au</strong>, notammentles bactéries et les virus ; son efficacitéest par contre moins bonne contrecertains protozoaires (ookystes <strong>de</strong>Cryptosporidium, par exemple). Comparéà l’effet désinfectant du chlore,celui du dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore est meilleur àconcentration égale. On utilise le produitc*t pour déterminer son activité. Ladose nécessaire dépend be<strong>au</strong>coup <strong>de</strong>la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> en chlore <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> brute. Laturbidité <strong>de</strong> celle-ci doit absolument êtreinférieure à 1 UTN pour une désinfectionfiable. Le dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore est particulièrementbien adapté à la protection durése<strong>au</strong>, du fait <strong>de</strong> sa gran<strong>de</strong> stabilité dansl’e<strong>au</strong> traitée.Oxydation chimique <strong>de</strong>s composésinorganiquesLe dioxy<strong>de</strong> <strong>de</strong> chlore oxy<strong>de</strong> bien le Fe(II)et le Mn(II) en les transférant sur <strong>de</strong>scomposés peu solubles, donc facilementséparables par filtration. Il n’oxy<strong>de</strong> pasle bromure (Br-), donc ne produit pas <strong>de</strong>bromates ni <strong>de</strong> composés organobromés.Un <strong>au</strong>tre <strong>de</strong> ses avantages face <strong>au</strong> chloreest qu’il ne réagit pas avec l’ammonium(NH 4+) et donc qu’il n’est pas décomposépar les e<strong>au</strong>x brutes riches en NH 4+.54 | Traitement <strong>de</strong> l’e<strong>au</strong> <strong>de</strong>stinée à la consommation

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!